Journée de la Terre : les impacts positifs du coronavirus sur notre environnement

Tu le sais peut-être déjà, mais chaque année, le 22 avril est une journée un peu spéciale ! En effet, il s’agit de la journée de la Terre. Une journée qui met à l’honneur notre Terre et sa préservation. Et cette année 2020 est encore plus spéciale, car elle marque la 50ème édition avec pour thème, l’action climatique !

Pourquoi ce thème ? Parce qu’il s’avère que depuis plusieurs années le changement climatique représente le plus grand défi pour l’avenir de l’humanité. Grâce à cette journée d’importance internationale, depuis 1970, des actions en faveur de notre environnement, comme des lois ou encore la protection des espèces en voie de disparition, peuvent être mises en place.

L’édition 2020 est un peu spécifique, car en plus d’être la 50ème édition, elle s’organise dans le contexte un peu particulier. Celui du confinement lié à la lutte contre la propagation du Covid-19. Comme pour beaucoup d’autres événements, l’organisation de cette belle journée a dû s’adapter en remplaçant les rassemblements par 24 heures de mobilisation numérique. Un appel à la créativité, l’innovation ou encore l’ambition. Bien que le coronavirus nous oblige à garder nos distances, il ne peut pas nous empêcher de faire entendre nos voix ou encore d’agir !

Tu l’as peut-être vu passer ? La situation de confinement due au coronavirus a des impacts sur notre environnement. Mais pas de souci, on parle ici d’impacts POSITIFS !

Par exemple, en Italie, depuis le confinement et par conséquent la disparition des touristes du paysage et l’arrêt des bateaux à moteurs, les canaux de Venise ont vu une diminution de la pollution de l’eau la rendant plus claire et amenant même le retour des poissons. Ou encore, en Sardaigne, un dauphin a fait son apparition au bord du port de Cagliari.

L’organisme de recherche Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), estime que les émissions de CO2 de la Chine ont diminué d’au moins un quart après deux semaines de confinement. Un fait qui peut être observé dans de nombreuses villes du monde entier suite à la fermeture des usines, de l’annulation des vols ou encore de la réduction des déplacements en voiture. La qualité de l’air s’est fortement améliorée et d’ailleurs le « nuage de pollution » se trouvant au-dessus de la Chine a presque disparu comme le démontrent les cartographies de la NASA.

L’Inde aussi a vu les effets du coronavirus sur l’environnement. Comme la Chine, après deux semaines de confinement, les effets positifs étaient déjà visibles. En effet, le brouillard de pollution s’est vu diminuer pour laisser apparaître l’Himalaya.

Des effets positifs qui confortent l’idée qu’une autre voie, une manière différente de vivre est possible. En effet, depuis le confinement, bon nombre de citoyens privilégient le circuit court, pour leur consommation alimentaire. Des changements de comportements avec un impact positif, qui sont certes dus à la crise sanitaire que nous traversons, mais qu’il serait peut-être bon de ne pas oublier une fois la situation rétablie.

D’ailleurs, même si le coronavirus a provoqué l’annulation des manifestations pour le climat dans les rues qui avaient touché nombres de jeunes, la mobilisation s’est adaptée et se manifeste de manière numérique. Alors que ce soit au travers de la mobilisation pour le climat, par le changement d’habitudes ou encore avec la journée de la Terre, chacun peut apporter sa pierre à l’édifice et ensemble, les choses peuvent changer.

Plan d’attaque contre les violences intrafamiliales

Suite au confinement, les différents services d'aide aux victimes ont constaté une hausse du nombre de plaintes pour violences intrafamiliales. Pour y faire face, divers dispositifs sont mis en place pour informer et venir en aide aux victimes.

Une campagne de communication et de sensibilisation aux violences conjugales a été lancée ce lundi 13 avril par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie, la Région de Bruxelles-Capitale et la COCOF. Cette campagne est déclinée en télévision, radio et réseaux sociaux. Elle nous informe de la disponibilité des différents services à disposition des victimes de violence conjugale.

Le numéro d’urgence est le 0800/30.030.

Un chat de discussion est également accessible sur le site Ecoute violences conjugales (du lundi au vendredi, au moins 6h/jour entre 9h et 19h). Le numéro est accessible pour les victimes, les auteurs mais aussi les professionnels.

Cette campagne est également diffusée en néerlandais via Bruzz (numéro 1712 et 1712.be) et se veut accessible à tous, comprenant les personnes sourdes et malentendantes.

Des brochures à destination des migrants sont également disponibles et téléchargeables sur le portail de l’action sociale Wallonie

Pour rappel, voici les autres numéros/ contacts d’urgence : 

  • Urgence médicale : 112
  • Besoin de protection (police) : 101
  • Violence sexuelle : 04 284 35 11 (Liège) 02 535 45 42 (Bruxelles) 09 332 80 80 (Gand) ou par chat
  • Idées suicidaires : 0800 32 123
  • Violence conjugale : 0800 30 030 ou par chat
  • Risque d’adopter des comportements violents : www.asblpraxis.be
  • Violence sur un enfant (sos enfant) : 103

Et à Mons ?

Le CPAS de la Ville de Mons, en partenariat avec l’UPHOC (Union Pharmaceutique du Hainaut Occidental et Central), met en place le dispositif « Parlez-en à votre pharmacien » qui permet d’apporter une aide aux victimes de violence conjugale. Cette mesure permet à l’ensemble des pharmaciens des 19 communes du Grand Mons de devenir des relais entre les victimes et la structure Violence Intra Familiale du CPAS de la ville de Mons.  Les pharmaciens peuvent donc relayer les appels à l’aide des victimes vers le service VIF (violences intrafamiliales) qui héberge, dans l’urgence, les femmes victimes de violences ainsi que leurs enfants et propose un accompagnement psycho-socio-éducatif. Le numéro d’appel du VIF est le 065/39.72.70

Concernant les centres de planning familial de Mons, les Arbas travaillent à bureau fermé mais restent disponibles par téléphone du lundi au vendredi de 9h à midi. Leur numéro est le 065/ 31.49.00. Les demandes de rendez-vous psychologiques par téléphone sont toujours possibles durant ces permanences. La permanence téléphonique pour les questions médicales est le mardi de 12h30 à 14h30.

La Famille Heureuse reste disponible par mail et par téléphone au 065/33.93.61.

Enfin, le planning des FPS reste disponible par téléphone au 068/84.84.58 et continue les consultations IVG.

Enseignement supérieur : dispositions pour la fin de l’année académique

Enseignement supérieur : dispositions pour la fin de l’année académique

De nombreuses dispositions ont été adoptées par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et des clarifications ont été apportées : faisons le point.

Session de juin : les étudiants devront être fixés pour le 27 avril au plus tard.

Les examens de juin sont maintenus, mais à l’heure actuelle, il n’est pas possible d’affirmer qu’ils seront organisés au sein des Hautes Ecoles et Universités. Cela dépendra des prochaines directives du Conseil National de sécurité et des choix de chaque établissement. Cependant, pour ne pas rester dans le flou, les étudiants devront être fixés sur divers points, au plus tard pour le 27 avril :

 

La date des examens

  • Le contenu de chaque évaluation (contenu qui doit d’ailleurs être adapté en fonction des cours qui auront pu être suivis en présentiel et/ou à distance) ;
  • Les conditions pratiques de l’évaluation (présentiel, à distance ou mixte).

À l’université, une semaine blanche sera organisée entre la fin des activités d’apprentissage et les examens. En haute école, par contre, cela n’est pas encore confirmé.

 

Le prolongement de l’année académique

L’année académique pourra être prolongée afin de récupérer le « retard » dû à la crise. Un délai maximum a été établi pour cet éventuel prolongement de l’année académique : il ne pourra pas aller au-delà du 10 juillet.

 

Les reports possibles

En dernier recours et dans l’intérêt des étudiants, les établissements peuvent reporter une partie des activités pédagogiques (cours, stages, travaux, mémoires) sur le troisième quadrimestre (juillet, août et septembre) Cela doit notamment permettre aux étudiants qui devaient être diplômés cette année de l’être effectivement, et de ne pas perdre de temps.

Toujours en dernier recours et uniquement pour les étudiants en dernière année, la session peut être prolongée de 4 mois et demi maximum. Cette mesure a pour but de permettre à cet étudiant de finir son année académique(et donc ses études) sans devoir s’inscrire à la prochaine et payer à nouveau des frais d’inscription.

 

Les stages

Il faut différencier deux types de stages, car les dispositions ne sont pas les mêmes :  les stages dits « traditionnels » et les stages pour professions règlementées (dentiste, médecin, vétérinaire, pharmacien, infirmier responsable de soins généraux, sage-femme, architecte).

 

  • Pour les stages « traditionnels »

La FWB invite les jurys à remplacer ou compléter le stage par des activités pédagogiques alternatives. Si ce n’est pas possible, plusieurs possibilités ont été avancées :

 

    • Report sur le 3ème quadrimestre,
    • Report sur le 1er quadrimestre de l’année académique 2020-2021,
    • Report du stage sur le parcours académique de l’étudiant 2020-2021,
    • Octroi d’une dispense si l’étudiant a déjà réussi au moins 75% du volume du stage prévu par la réglementation.

 

  • Pour les stages concernant les professions réglementées

L’accès aux professions concernées étant strictement réglementé, il est conseillé aux établissements de maintenir ou reprendre les activités de stage en donnant priorité aux étudiants qui devraient être diplômés cette année, afin de ne pas retarder leur entrée sur le marché du travail. Cependant, la poursuite du stage est parfois impossible. Lorsque c’est le cas, plusieurs possibilités ont été avancées :

 

    • Récupérer certaines heures de stage non-prestées durant la suite des études (lorsqu’il ne s’agit donc pas de la dernière année de l’étudiant) ;
    • Étaler les périodes de stage sur le 3ème quadrimestre ;
    • Élargir le nombre d’heures journalières où l’étudiant peut être en stage afin de compenser plus rapidement les heures de stage non prestées ;
    • En dernier recours, la prolongation de session (comme évoquée dans le point « Les reports possibles) peut être invoquée.

 

La valorisation du volontariat en heures de stage

De nombreux étudiant se portent volontaires pour venir en aide aux hôpitaux et centres de soins. Les jurys sont invités à examiner la possibilité de valoriser ce volontariat en tant qu’heures de stage ainsi que les compétences acquises durant cette période. Cependant, il faut pouvoir démontrer :

 

  • L’adéquation entre la nature des tâches effectuées et celles qui sont prévues par la législation relative aux stages,
  • L’existence d’un encadrement pédagogique.

 

Les TFE et mémoires

En cette période de crise sanitaire, l’accès aux bibliothèques, aux labos et aux salles informatiques est limité, voire même interdit, et la collecte de données sur le terrain est plus difficile, ce qui peut compliquer la rédaction d’un travail de fin d’études. Pour cela, il est demandé aux promoteurs et aux établissements d’évaluer, au cas par cas, si une adaptation des objectifs à remplir n’est pas opportune.

 

Les examens d’entrée (médecine et dentisterie)

L’examen d’entrée en médecine et dentisterie prévu le 3 juillet est annulé. La première épreuve aura finalement lieu le 28 août et la deuxième le 14 octobre.

Billet : les différentes formes d’implication citoyenne

Après avoir voté, tu as peut-être le sentiment que ton implication dans la vie politique en tant que citoyen s’arrête là et ça peut être frustrant ! Sache toutefois qu’il existe plusieurs manières de continuer à t’investir en tant que citoyen, que ce soit via des procédures dites « institutionnalisées », ou des moyens moins officiels. Infor Jeunes fait le point pour toi !

Moyens institutionnalisés

Tu souhaites davantage t’investir dans la vie politique? Il existe plusieurs moyens pour participer à l’élaboration des textes officiels.

Interpellation des politiques

Ce premier moyen d’action te permet d’interpeller le collège communal ou provincial (pouvoir exécutif) directement sur leurs projets. Tu peux ainsi poser toutes les questions liées aux compétences qui dépendent de ta commune ou de ta province lors des conseils communaux ou provinciaux (pouvoir législatif). Tu dois donc bien poser tes questions au collège lors du conseil. Attention, tu dois avoir 18 ans pour pouvoir interpeler des politiques.

Conseils consultatifs

Le conseil communal ou provincial peut instituer un conseil consultatif. Celui-ci a pour mission de faire participer un groupe de citoyens qui rédigent des avis sur une ou plusieurs thématiques. Renseigne-toi régulièrement sur les appels à candidature lancés par ta commune ou ta province à cet effet. Il n’y a aucune limite d’âge.

Consultations populaires

Tu peux également participer ou initier une consultation populaire, si tu as plus de 16 ans. Il s’agit d’un mécanisme de vote par lequel on demande à la population de donner son avis en répondant à une question par « oui » ou par « non ». La consultation populaire peut être organisée au niveau communal, provincial ou même régional. Sache toutefois qu’elle n n’a pas de force contraignante pour le politique, ce qui signifie que l’autorité n’est pas liée par les résultats et qu’il lui revient d’y donner les suites qu’elle juge utiles.

Moyens non-institutionnalisés

Dans ta vie de tous les jours, tu peux vouloir prendre certaines initiatives qui sont de véritables implications citoyennes.

Modification de ton mode de vie

Dans ta vie quotidienne, tu peux prendre des décisions politiques indirectes (comme par exemple, prendre le vélo plutôt que la voiture pour te rendre à l’école) pour exprimer certaines de tes opinions.

Contestation citoyenne

Les politiques prennent parfois des décisions pour lesquelles tu souhaites montrer ton soutien ou ton opposition. Dans ce cas, tu peux participer à des rassemblements où tu défendras ou dénonceras ton opinion politique. Tu peux également aller un pas plus loin en revendiquant ton droit de grève, en arrêtant de travailler ou d’aller à l’école.

Diverses implications citoyennes

Enfin, tu peux également t’investir dans un groupe, qui peut être une association, un groupe sportif, un syndicat, ou un parti politique et qui te permet de défendre ou d’organiser des projets transmettant tes valeurs et tes idées.

Plus d’infos ?

Puis-je quitter mon kot en cours d’année ?

Oui, tu as la possibilité de mettre fin à ton bail étudiant avant son terme, mais certaines règles sont à respecter (attention, ce qui suit est valable en Wallonie)

Si tu souhaites mettre fin à ton bail avant l’échéance de celui-ci, tu devras :

  • respecter un préavis d’au moins 2 mois,
  • et verser une indemnité de 3 mois de loyer au propriétaire.

Cette indemnité n’est pas due  dans les situations suivantes :

  • Tu ne poursuis pas tes études (irrecevabilité, refus ou abandon attesté par ton établissement).
  • Tu cèdes ton bail (avec accord du bailleur).
  • Un de tes parents ou une personne responsable de ton entretien décède.

Attention, le préavis ne peut pas être donné après le 15 mars sauf dans la dernière hypothèse. Le délai de préavis prend cours le 1er jour du mois qui suit le mois durant lequel le congé est donné. (exemple : tu envoie ton préavis le 08 février > il prendra cours le 1er mars).

Tu souhaites quitter ton kot et tu veux en savoir plus ? N’hésite pas à prendre contact avec nos services !

A Mons, on respecte mon orientation sexuelle

Alter Visio, les CHEFF asbl et Infor Jeunes Mons Asbl s’allient pour le respect des orientations sexuelles…
Dans le cadre d’ À Mons, on respecte mon orientation sexuelle, nous proposons aux groupes scolaires de l’enseignement secondaire et supérieur, une animation gratuite intitulée « Les préjugés? C’est pas mon genre! »

Ces animations se dérouleront la semaine du 23 au 27 octobre 2017.

Pour plus d’informations ou pour une inscription, n’hésitez pas à nous contacter au 065/31.30.10, ou par mail : mons[at]inforjeunes.be

« À Mons, on respecte mon orientation sexuelle » (AMORMOS) est un collectif de partenaires riche et varié, qui a décidé d’unir ses forces pour proposer, chaque année, en octobre, une quinzaine de sensibilisation à la lutte contre l’homophobie : circuit découverte, ciné échange, afterwork, conférences…

Télécharger le programme des activités de la quinzaine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES FÉDÉRATIONS DE CENTRES DE JEUNES

Suite à l’actualité politique, les fédérations de Centres de jeunes ont décidé de réagir et de diffuser un message fort, destiné aux dirigeants politiques, sous forme de communiqué de presse. Le voici :

APPEL AUX PARTIS POLITIQUES A DEVELOPPER UNE POLITIQUE CRACS*
*Citoyenne Responsable Active Critique et Solidaire

NOUS, Fédérations de Centres de Jeunes représentant 208 associations agréées par la Fédération Wallonie-Bruxelles (154 Maisons de Jeunes, 29 Centres d’Information jeunesse et 25 Centres de Rencontres et d’Hébergement) exprimons aujourd’hui avec force nos plus vives inquiétudes quant à l’avenir du secteur Centres de jeunes.

La crise politique que traversent, aujourd’hui, les Gouvernements de la Région Wallonne, de Bruxelles et de la Fédération Wallonie-Bruxelles est consternante ! Elle entraine dans son sillage la paralysie d’une série de dossiers extrêmement importants sur lesquels nous avons investi énormément de temps et d’énergie. De nombreuses réunions ont été nécessaires pour aboutir à l’évaluation des décrets jeunesse. Des avancées considérables ont été faites sous cette législature, n’en déplaise à certains… Cette période d’instabilité et d’incertitude qui va toucher de plein fouet les associations de jeunesse tant dans la gestion de l’emploi que dans le développement des actions, nous amène à réagir.

Un système politique en perte de repère et de sens…

Notre modèle économique et social, depuis plusieurs décennies, renforce et accentue une société toujours plus duale, où la compétition, la surconsommation et l’hyper-communication sont privilégiées, mais où les inégalités se creusent, dès la ligne de départ. Morceau par morceau, tous les services à la collectivité sont fragilisés par les différentes crises successives auxquelles nous assistons tant au niveau fédéral qu’au niveau des entités fédérées.

Face aux nombreuses incertitudes et interrogations, qui font le quotidien d’une majorité toujours plus grande de gens, sévit une méfiance de plus en plus importante vis à vis des élus politiques. Les processus démocratiques et éthiques sont bafoués au nez et à la barbe de tous les citoyens. Le Contrat Social qui fonde notre société est continuellement remis en cause. Le système de droit dans lequel nous vivons a de moins en moins de sens pour beaucoup de citoyens, …

Pour les jeunes, les choses se sont compliquées, les inégalités sociales et culturelles se sont approfondies. A regarder de plus près, la situation n’a fait que se dégrader : difficultés à maintenir un niveau de vie décent, phénomène de déclassement, taux d’activité particulièrement faible, taux de chômage élevé avec de fortes disparités… Le sentiment d’une perte d’énergie et de sens l’emporte. Il devient urgent de très vite sortir les jeunes des nombreuses logiques d’échecs dans lesquelles ils se sentent coincés et dévalorisés (échecs scolaires, chômage, précarité, insécurité professionnelle, …).

L’ensemble des grandes familles politiques traditionnelles porte, aujourd’hui, une responsabilité sur ce modèle de société en perdition !

Un secteur qui ouvre le champ des possibles

Les Centres de jeunes ont pour mission de favoriser le développement d’une citoyenneté critique, active, responsable et solidaire (CRACS), principalement chez les jeunes de 12 à 26 ans, par une prise de conscience et une connaissance des réalités de la société, des attitudes de responsabilité et de participation à la vie sociale, économique et culturelle.

Ce sont des lieux de rencontre et d’expression, favorisant les processus de socialisation, du vivre ensemble, de la participation associative et de l’engagement citoyen. Ces lieux de vie sont cruciaux car les jeunes peuvent individuellement et collectivement y expérimenter des pratiques, s’essayer à des rôles, assumer des responsabilités trop souvent refusées : prendre des initiatives, inventer de nouvelles façons d’être ensemble, entreprendre et innover. Il s’agit de miser sur leurs potentialités, en valorisant la prise de parole et l’imagination.

Rarement le désir de prendre la parole, de débattre, d’intervenir de manière créative dans l’espace public n’a été aussi vif chez les jeunes, tant dans leurs interventions au sein des médias ou réseaux sociaux qu’à travers leurs performances artistiques, leurs créations impertinentes. Il est dès lors essentiel de soutenir ces jeunes pratiques citoyennes… pour ouvrir le champ des possibles !

C’est en travaillant à la fois le niveau local et la confrontation à de multiples territoires et diversités qu’on ouvre des perspectives, qu’on élargit la perception du monde…

Le défi démocratique du vivre ensemble

L’éducation populaire/permanente, à laquelle le secteur des Centres de jeunes revendique son appartenance, valorise l’être humain en société, donc aussi le jeune en société, à qui l’on donne les moyens éducatifs, économiques, politiques ainsi que les moyens en termes d’espaces et de mobilité, pour accéder aux langages de toutes origines, pour les pratiquer et surtout pour devenir créateur, inventeur, auteur d’une parole singulière.

Les Centres de jeunes ont à cet égard un rôle de transmission, un rôle de passeur, faisant découvrir les ressources de toutes origines. Les Centres de jeunes proposent aussi un espace expérimental où chaque jeune peut s’essayer à des pratiques, à des initiatives visant à changer la vie, à des démarches nouvelles avec d’autres, pour dépasser les replis communautaires, les quartiers en relégation, les enfermements narcissiques ou les rejets de l’autre. Les Centres de jeunes mettent en effet en œuvre les deux axes majeurs de l’éducation permanente : apprendre à refaire corps avec les autres, même s’ils sont très différents, et développer une capacité critique permanente, pour déconstruire les codes dominants, les catégories, les dogmes.

La jeunesse n’est pas qu’une chose !

Les jeunes sont par essence des êtres en recherche d’eux-mêmes, en recherche de valeurs dans un monde qu’ils veulent contribuer à réinventer. Malgré la perte actuelle de nombreux repères, lorsque leur sont proposés des espaces d’expression et les moyens nécessaires, de nombreux jeunes gardent capacité et désir de se projeter dans l’avenir. Ils s’engagent pour inventer cet avenir, se mobilisent pour des causes humanitaires ou témoignent une solidarité.

Il est évident aussi que les jeunes sont en demande d’une valorisation de leur image. Leur envie d’être considérés comme des citoyens à part entière s’exprime tous les jours dans leurs comportements et dans leurs actions. Plusieurs études l’indiquent : plus les jeunes sont sensibilisés tôt dans leur vie aux pratiques créatives et artistiques, plus la démocratie culturelle est soutenue par des politiques publiques volontaristes… plus les jeunes sont capables d’engagement et de participation dans des projets collectifs, sources d’alternatives constructives pour nous tous!

Intégrer le point de vue des jeunes dans les actuels enjeux de société, les responsabiliser et leur donner une réelle place comme acteurs de changement doivent constituer les fondements d’une politique de jeunesse. Il est essentiel dès lors d’expérimenter de nouvelles pratiques politiques ascendantes, de mettre les jeunes en interaction avec des adultes sur des enjeux saisissables par eux, de rétablir un lien avec les responsables politiques, pour que la parole ait un réel impact.

La politique de jeunesse doit :

  • Favoriser l’émancipation des jeunes ;
  • Affirmer leur droit à avoir une place dans la société ;
  • Soutenir leur accès à des espaces d’apprentissage hors champ scolaire, à des espaces d’expression, de rencontre, de création et de participation.

Si les partis politiques ne relèvent pas rapidement le défi d’une démocratie où les jeunes sont acteurs de leur vie, où leur parole est entendue et prise en compte, ils risquent de les dégouter définitivement de la vie politique et de les maintenir otages de crises chroniques et de politiques d’austérité…

Faute d’un signal politique clair et de moyens en découlant, les associations de jeunesse risquent de ne plus pouvoir jouer leur rôle de soutien aux nouvelles formes de démocratie, dans une société de plus en plus complexe, toujours plus mondialisée…

Aujourd’hui, nous demandons à l’ensemble des partis politiques francophones susceptibles de constituer les futures majorités au sein des différents Gouvernements de :

  • Continuer à soutenir le projet et les valeurs défendues par le secteur des Centres de Jeunes ;
  • Considérer la compétence « Jeunesse » comme une compétence majeure à développer au sein des prochains Gouvernements ;
  • Respecter et renforcer les accords pris lors de l’ajustement budgétaire 2017 du Gouvernement de la FWB (octroi d’un million d’euros pour l’application de l’article 44 du décret CJ, octroi de 5 millions d’euros en 2017 et de 10 millions d’euros en 2018 pour les accords du non-marchand (ANM) ;
  • Traiter en priorité les dossiers 2017, en voie de finalisation, avant la crise politique (soutiens ponctuels et projets de convention à durée déterminée) ;
  • Eviter tout détricotage nuisible des mesures liées à l’application de la nouvelle réforme du dispositif APE ;
  • Consolider les associations existantes en leur assurant des moyens nécessaires pour remplir leurs missions pluridisciplinaires ;
  • Opérer des choix réfléchis et responsables lors de la « distribution » des compétences ministérielles ;
  • Se former à une attitude CRACS !

Pour

–          La Fédération des Maisons de Jeunes en Belgique francophone (FMJ), Antoinette Corongiu, directrice ;

–          La Fédération des Centres de Jeunes en Milieu Populaire (FCJMP), Olivier Leblanc, administrateur-délégué ;

–          La Fédération de Maisons de Jeunes et Organisation de Jeunesse, Jean-Pierre Tondu, directeur ;

–          Le Service d’Information sur les Etudes et les Formations (SIEP), Christian Bogaerts, directeur ;

–          Le Centre d’Information et de documentation Jeunesse (CIDJ), Fatima Ben Moulay, présidente ;

–          La Fédération Infor Jeunes Wallonie-Bruxelles(FIJWB), Marie-Pierre Van Dooren, directrice ;

–          Les Auberges de Jeunesse (LAJ), Bernard Fauville, directeur ;

–          Les Gîtes d’étape du CBTJ, Benoit Cesar, secrétaire général ;

–          La Coordination des Centres de Rencontres et d’Hébergement (CRH), Ana Etxaburu, coordinatrice.

Porte-parole des fédérations signataires

 Antoinette CORONGIU 0486/543.846

Bourses d’études : Quoi de neuf ?

La FEF – Fédération des Etudiant.e.s Francophones a été invitée à participer à la réflexion portant sur la réforme du système d’allocations d’études. Diverses revendications ont été entendues : les revenus de la fratrie, les situations de colocations ainsi que les pensions et rentes alimentaires ne seront plus pris en compte pour le calcul; le seuil minimal de revenus n’est plus (aussi) contraignant, une commission pourra examiner ta demande.
Selon la FEF, les dossiers refusés pour l’année académique 2016-2017 devraient être revus…
Alors si toi aussi, tu as introduit une demande de bourse, qu’elle t’a été refusée en fonction d’un de ces critères, tu peux envoyer une lettre de contestation au service régional des allocations par courrier recommandé dans les plus brefs délais.
Si tu veux en savoir plus, n’hésite pas à prendre contact avec le service juridique de la FEF. http://fef.be/2016/01/13/contacter-la-juriteam/

Objectif langues – Louvexpo – 19 mai 2017

Infor Jeunes Mons sera présent au forum « Objectif Langues » – forum langues et mobilité qui se tiendra le vendredi 19 mai 2017 au Louvexpo de La Louvière.

Inauguration du salon à 10h.

De 10h à 17h15 : Forum langues et mobilité avec immersion, bourses aux études, échanges, séjours linguistiques, conférences et animations ;

Dès 17h30 : spectacles des classes d’immersion en langues anglaise et néerlandaise de l’enseignement communal louviérois (écoles de Besonrieux, Maurage et Strépy-Bracquegnies).

Entrée gratuite.

 

PROGRAMME DES CONFERENCES

10h30 – 11h30

  • L’emploi et les langues > Le Forem
  • Programmation Erasmus > UMONS
  • Apprendre l’anglais en travaillant avec le programme Vacances-Travail (Working holiday) en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande > INFORMATION PLANET

11h45 – 12h15

  • Les langues présentes dans toutes les disciplines à l’université : lesquelles et pourquoi ? > UMONS
  • EXPEDIS : les avantages de partir en immersion à l’étranger pendant ses études secondaires  > WEP
  • L’interculturalité : découverte culturelle par l’immersion linguistique > YFU Wallonie-Bruxelles asbl

12h30 – 13h00

  • Toutes les informations sur le déroulement de votre séjour linguistique > EF Education First
  • EXPEDIS : comment faire reconnaître son séjour à l’étranger en secondaire ? > YFU Wallonie-Bruxelles asbl

13h15 – 13h45

  • My English is good enough ! Will I have to prove it ? > British Council
  • L’échange : un outil de communication culturel et linguistique > Rotary de Mariemont

14h00 – 14h30

  • Erasmus+ & eTwinning, c’est aussi pour les écoles ! > AEF Europe / Fédération Wallonie-Bruxelles
  • L’émergence de deux langues onusiennes chinoise et arable > UMONS

14h45 – 15h15

  • Les bourses du Plan Marshall > Le Forem
  • Best Things In Life are free (or nearly) – British Council for learners and teachers > British Council

15h30 – 16h00

  • GAP YEAR : job / stage / volontariat à l’étranger > ESL – Séjours linguistiques

16h15 – 17h15

  • L’immersion linguistique : mythes et réalités > UMONS