Logement étudiant : droits et devoirs du locataire & du propriétaire

Dans le cadre d’un bail de (co)location, entretenir de bons rapports entre propriétaire et (co)locataire(s) profite aux deux parties et permet d’éviter bien des conflits. En principe, le contrat de (co)location précise la répartition des tâches entre (co)locataire(s) et propriétaire mais malgré cela des différents peuvent survenir. Une connaissance réciproque des droits et devoirs de chacun nous paraît donc vivement recommandée, en voici les principaux :

Thèmes Locataire(s) Propriétaire
Contrat de bail* Signature du contrat de bail.
Doit faire enregistrer le contrat de bail au bureau local de l’enregistrement d’où se situe le bien dans les 2 mois suivant la signature du bail.
Charges locatives* Paiement des charges locatives (eau, gaz, électricité, mazout …). Dans le bail de location, les frais et charges doivent être distingués du loyer et il doit être mentionné si elles sont provisionnelles ou forfaitaires.
Assurances* Obligatoire :

  • Assurance responsabilité civile contre les dommages causés à l’immeuble.

Facultatives :

  • Couverture des biens propres au locataire (couverture du contenu) ;
  • Contre le vol.
Obligatoire :

  • Assurance sur l’immeuble.
Garantie locative* (Non-obligatoire) Légalement, la garantie ne peut excéder :

  • 2 mois de loyer maximum (charges non comprises) si elle est constituée sur un compte bloqué à votre nom ;
  • 3 mois de loyer maximum (charges non comprises) si elle est constituée sous forme de garantie bancaire (via le CPAS ou directement via la banque).
S’il fait le choix de demander une garantie locative, le propriétaire doit en indiquer le montant dans le contrat de bail de location.
L’état des lieux* À réaliser avant l’entrée dans les lieux ou au cours du premier mois d’occupation au plus tard, il est obligatoire et doit être daté et signé. Il doit également être « contradictoire » ce qui signifie qu’il est nécessaire que le locataire et le propriétaire (ou leurs représentants) soient présents lors de sa création et de sa signature.
  • Signature de l’état des lieux.
  • Signature de l’état des lieux ;
  • Joint au contrat de bail, l’état des lieux doit lui aussi être enregistré dans les 2 mois suivant la signature.
Réparations, travaux et entretiens*
  • Obligation d’user des lieux en bon père de famille en se comportant de façon raisonnable et prévoyante.
  • Maintien le bien en bon état des lieux, c’est-à-dire l’entretien régulier dû à l’utilisation normale du bien et ce afin de le maintenir dans son état initial (ampoule, tonte pelouse …) ;
  • Effectuer les réparations occasionnées par le locataire suite à un accident ou des dégradations causées par le locataire ou un de ses invités ;
  • Obligation de prévenir le propriétaire, dans un délai raisonnable, de toute défectuosité ou anomalies dans le bien loué. À défaut, le locataire s’expose à devoir supporter l’aggravation des dommages causés par sa passivité.
  • Obligation en début de bail de donner au locataire la jouissance paisible d’un bien en état locatif et en bon état de salubrité et de propreté.
  • Effectuer les grosses réparations dans le cadre de l’entretien du bien loué (changement chaudière, repeindre murs extérieurs …), afin que le/la locataire jouisse normalement du bien et ce durant toute la durée du bail ;
  • Réparations urgentes et nécessaires (changer tuyauterie qui fuite, remplacement tuiles de toit percées …) ;
  • Réparations causées par un imprévu (tempête, inondation, …) ou par l’usure locataire (remplacer cuisinière après 15 ans, colmater des fissures dans les murs …).
Fin de Bail* (étudiant)
Diffère sensiblement pour les baux de collocation et de résidence principale.
À terme :
Bail conclu ou renouvelé avant le 1/09/18 : Pas de préavis sauf si le contrat le prévoit.
Bail conclu ou renouvelé à partir du 1/09/18 : Préavis au moins 1 mois avant échéance du bail.Anticipée :
Bail conclu ou renouvelé avant le 1/09/18 : Pas de possibilité sauf si le contrat le prévoit ou si accord amiable avec le propriétaire.
Bail conclu ou renouvelé à partir du 1/09/18 : Préavis de 2 mois avant le 15 mars et indemnité de 3 mois.
Pas d’indemnité dans 3 cas de figure :

  • Irrecevabilité, refus ou abandon d’études ;
  • Cession de bail avec remplaçant (proposé au plus tard le dernier jour du préavis ;
  • Décès d’une personne qui pourvoit à l’entretien (dans ce cas le préavis du 15 mars n’est pas applicable).
Il peut arriver qu’un locataire ne paie plus son loyer et refuse malgré tout de quitter le logement. Si les tentatives de règlement à l’amiable restent vaines, le propriétaire n’a d’autre
choix que d’introduire une procédure en justice afin de demander l’expulsion du locataire.

Logement étudiant : la garantie locative

Tu t’apprêtes à signer le bail de ton kot ? Il faut maintenant penser à ta garantie locative. En effet, ton propriétaire peut te demander d’en constituer une, mais sais-tu à quoi elle sert et as-tu les moyens de la financer ?

Également appelée « caution », la garantie locative est une somme d’argent qui permet au propriétaire de se prémunir contre un locataire, qui manquerait à ses obligations (dégâts locatifs) . Elle n’est pas imposée par la loi mais la plupart du temps, elle sera prévue dans le contrat de bail.

 

Comment constituer ta garantie locative ?

En ce qui concerne le bail étudiant, rien n’est prévu par la loi pour obliger le/la propriétaire à verser ta garantie locative sur un compte bloqué et il n’existe pas non plus de limite dans la somme demandée par le/la propriétaire.

En règle générale, son montant correspond à un, deux ou trois mois de loyer. Elle peut être versée :

  • Sur un compte bancaire ouvert au nom des deux parties.
  • Directement sur le numéro de compte fourni par ton propriétaire.
  • En espèces, de la main à la main. Dans ce dernier cas, réclame un reçu daté et signé afin d’avoir une preuve.

 

Qui peut t’aider pour constituer ma garantie locative ?

  • La Société wallonne du crédit social

La Société wallonne du crédit social octroie, sous certaines conditions, un prêt à 0% pour constituer ta garantie locative.

  • Le CPAS 

Ils peuvent t’aider de façon financière si tu en as besoin, mais aussi, dans certain cas, en écrivant une lettre de caution. Il s’agit d’un document par lequel le CPAS promet de payer la garantie si tu ne respectes pas tes obligations.

Pour connaitre les conditions à remplir, renseigne-toi auprès du CPAS près de chez toi.

  • Les initiatives d’associations

Elles proposent des prêts pour constituer ta garantie. L’octroi de ce prêt est lié à des conditions financières et à ta situation sociale.

Voici deux associations qui peuvent t’aider : Les Associations de Promotion du Logement ou Le fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie.

  • Le CIRE

Le CIRE (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers) propose un prêt sans intérêt aux demandeurs d’asile jugés recevables, que le CPAS a refusé d’aider. Ces prêts se font uniquement via les services sociaux des associations membres du CIRE.

 

Comment récupérer la garantie locative à la fin de ton bail ?

  • Si tu as rempli toutes tes obligations, tu la récupéreras au plus tôt, le dernier jour de ta location. A défaut, tu ne récupéreras pas ta garantie ou qu’une partie de celle-ci en fonction des dégâts causés et recensés dans l’état des lieux de sortie.
  • Si des dégâts locatifs sont constatés en fin de bail, sache que le propriétaire doit justifier le montant qu’il veut prélever de ta garantie locative par des factures ou devis (un tableau Excel n’est pas suffisant). Si vous êtes en désaccord avec l’évaluation des dégâts, tu peux demander au juge de paix de trancher.
  • Si le propriétaire ne te rend pas ta garantie sans motif valable, tu peux lui faire parvenir une mise en demeure afin d’en demander la restitution. Sans réponse de sa part, tu peux saisir le/la juge de paix.

 

Si tu as d’autres questions à propos de la garantie locative, n’hésite pas à venir nous rencontrer lors de nos permanences, nous nous ferons un plaisir de t’aider !

 

08/07/22

Envie de te mettre au hockey ? Andy et Charlotte te font découvrir ce sport !

Tu aimerais te lancer dans un sport d’équipe mais tu ne sais pas encore vers quelle discipline t’orienter ? On te propose de découvrir le hockey, une pratique un peu moins connue que le football, le volleyball ou encore le basket-ball. C’est d’ailleurs pour ça qu’on t’emmène à la rencontre d’Andy, qui pratique le hockey sur glace, et de Charlotte, qui fait du hockey sur gazon.

Pouvez-vous vous présenter ?

Andy : Je m’appelle Andy Kolodziejczyk, j’ai 27 ans. Je joue au hockey sur glace à un niveau professionnel. Je suis attaquant pour les Bulldogs de Liège depuis 2015. Je travaille dans le bâtiment.

Charlotte : Je m’appelle Charlotte, j’ai 25 ans. J’ai joué au hockey sur gazon jusqu’à l’âge de 21 ans. J’étais gardienne en D1 avec les dames 1 au LARA Hockey club de Wavre. Je travaille à la Défense.

Pourquoi vous êtes-vous tournés vers le hockey ?

A : Mon père est canadien. Il a joué pendant 35 ans au hockey sur glace. Depuis tout petit, nous sommes sur des patins avec mon grand frère. Lui, a d’ailleurs commencé sa carrière au Canada.

C : Je devais avoir 6 ans quand j’ai découvert l’Unihoc par hasard lors d’un stage de tennis. Ce sport m’a directement plu.

Selon vous, quelle est la spécificité de ce sport ?

A : Pour le hockey sur glace, je dirais la vitesse ainsi que la dextérité des actions.

C : Pour le hockey sur gazon, ce serait la vitesse et le fait que ça soit un sport en constante évolution au niveau du matériel, des règles, etc.

Comment se déroule une saison ?

A : La saison est d’octobre à mars. Nous avons 3 entrainements et 2 matchs par semaine. Mais dès début avril, nous recommençons à nous entrainer physiquement avec de la musculation, du cardio ou en pratiquant d’autres sports. Les entrainements sur glace, eux, reprennent dès août.

C : La saison est d’octobre à mai et est divisée en 2 parties. D’octobre à décembre on fait un premier tour des clubs. Ensuite, on joue en salle pendant l’hiver vu que les terrains sont non praticables. Et puis, il y a la deuxième rencontre jusqu’en mai. Nous avions 2 entrainements en équipe, 1 entrainement physique et le jour de match était pendant le week-end. Comme j’étais gardienne, j’avais un entrainement en plus. Dès fin juillet, début août les entrainements physiques et les matchs amicaux reprenaient.

Selon vous, quels sont les avantages et inconvénients du hockey ?

Andy :
Les avantages

  • Les valeurs
  • Les responsabilités
  • La rigueur
  • C’est une grande famille où l’on compte les uns sur les autres

Les inconvénients

  • Le budget. C’est un sport dont l’équipement coute assez chers.
  • Ça abime le corps lorsqu’on le pratique dans l’excès.
  • A notre niveau, ce n’est pas facile de lier vie privée, vie professionnelle et le hockey.

Charlotte :

Les avantages

  • On se crée une deuxième famille
  • Chacun peut y trouver sa place
  • Il n’y a pas de différence entre les gauchers et les droitiers
  • Tout le corps est sollicité

Les inconvénients

  • Il faut toujours être physiquement en forme
  • C’est un sport qui peut être dangereux
  • En fonction du niveau, il y a beaucoup de déplacement

Faut-il des prérequis pour débuter ?

A : Je dirais qu’il faut être un minimum sportif et commencer par le patinage. Ensuite, il faut apprendre à manier la crosse.

C : Il faut avant tout avoir un esprit d’équipe, avoir envie de se donner à fond à chaque fois pendant les entrainements ou en match.

Auriez-vous un conseil à donner aux jeunes qui veulent se lancer dans le hockey ?

A : Persévérer et travailler sans relâche.

C : Je n’ai qu’une chose à dire : essaie et tu verras 😊

Merci à vous deux pour cette interview ! 😊

En guise de conclusion, sache que le hockey sur glace est peu connu, alors que la Belgique fait partie des membres fondateurs. Contrairement au hockey sur gazon qui est, lui, en vogue chez les jeunes. Peut-être est-ce dû aux différentes victoires de nos équipe nationale masculine et féminine qui ont été très médiatisées ? Pourtant, plusieurs Belges percent au niveau professionnel dans le monde du hockey sur glace. Si l’interview a éveillé ta curiosité n’hésite pas à te lancer à la recherche d’un club !

Logement étudiant : l’état des lieux

Etat des lieux

Qu’est-ce qu’un état des lieux ?

Il s’agit d’une description détaillée de l’état dans lequel se trouve un bien loué, d’une part lors de ton entrée dans le logement (état des lieux d’entrée) et, d’autres part, à la fin de la location (état des lieux de sortie). Cela permet de déterminer à la fin du bail si tu as causé ou non des dégâts locatifs.

Etat des lieux d’entrée :

Réalisé avant ton entrée dans les lieux ou au cours du premier mois d’occupation au plus tard, il est obligatoire et doit être daté, signé et enregistré en même temps que le bail de location. Il doit également être « contradictoire » ce qui signifie qu’il est nécessaire que le locataire et le propriétaire (ou leurs représentants) soient présents lors de sa création et de sa signature. Vous pouvez rédiger le document ensemble avec le propriétaire ou faire appel à un expert. Dans le cas d’un expert, les honoraires seront partagés entre toi et le propriétaire.

Voici quelques mentions que les parties peuvent reprendre dans le document (sans obligation) :

-La date de la rédaction de l’état des lieux
-Les nom, prénom et adresse du propriétaire et du locataire
-L’adresse du bien et la date de début du bail
-Une note générale reprenant un aperçu rapide de l’état du bien
-Un descriptif plus précis de chaque pièce et de son contenu éventuel
-L’état et le fonctionnement des équipements (four à micro-onde, douche,…) et les entretiens faits sur ceux-ci
-Le relevé des index des compteurs (électricité,…) et des jauges des citernes
-La remise des clés, télécommandes, badges, puces, … au locataire
-La signature de toutes les personnes présentes, précédée de la mention « lu et approuvé ».

Comment s’y prendre :

N’hésite pas à noter absolument tout ce que tu constateras comme dégâts et tu peux même prendre des photos datées pour compléter ta description. Plus tu seras précis et moins tu risqueras de mauvaise surprise lorsque tu quitteras le logement. Pour t’aider, voici une petite checklist de ce à quoi être attentif :

– Murs (taches, fissures, trous…)

– Revêtement de sol (carrelages cassés ou fendus, parquet abimé ou usé)

– Sanitaires (robinets, chasse d’eau, cuvette de WC…)

– Système de chauffage (état et fonctionnement des radiateurs, de la chaudière…)

– Appareils encastrés et meubles (fonctionnement des appareils électroménagers, ouverture des armoires et tiroirs)

– Meubles faisant partie de la location.

L’état des lieux de sortie

Il a pour but de détailler l’état de ton logement au moment de ton départ du logement. Il est comparé à celui de ton entrée. Il consiste à constater les éventuels dégâts causés pendant ton occupation. Si des dégradations ont été occasionnées et quelles te sont imputables, tu seras tenu de les réparer ou de dédommager ton propriétaire.

Spécificité du bail de colocation

A chaque départ et arrivée d’un colocataire, les colocataires dressent un avenant (convention écrite annexée au contrat principal) à l’état des lieux qui visera les parties privatives du locataire entrant ou sortant et les parties communes.

En cas de départ anticipé, d’un colocataire, l’avenant à l’état des lieux est établi à ses frais ou à frais partagés avec son remplaçant s’il est remplacé dans la colocation.

Opération Well’Camp : interview de William, Mr. Camp 2021 pour sa commune

Être engagé comme étudiant pour sillonner les camps de mouvement de jeunesse durant l’été, c’est possible grâce à l’opération Well’Camp, lancée depuis quelques années par la Région Wallonne. L’objectif ? Permettre aux communes accueillant des camps d’engager pour les vacances d’été une personne-relais, souvent appelée « Mr/Mme Camp », qui est chargée de faire l’intermédiaire entre les camps, les communes et le voisinage. Pour t’aider à y voir plus clair, Infor Jeunes est parti à la rencontre de William, Mr. Camp pour la commune de Malmedy durant l’été 2021.

Bonjour William, peux-tu nous expliquer comment tu as été engagé en tant que Mr. Camp ?

C’est via une annonce de la ville sur Facebook que j’ai pris connaissance de l’existence de ce job étudiant. Comme j’avais quelques contacts au sein de la commune, j’ai pris mes renseignements sur le poste et les conditions pour être engagé : il fallait notamment être majeur, avoir le permis B et être disponible durant l’été. Le fait de parler néerlandais était également un atout car il y a beaucoup de camps néerlandophones dans la région. Comme le job me paraissait intéressant et que je répondais aux critères, j’ai postulé et j’ai été engagé.

Peux-tu nous décrire les missions qui t’ont été confiées en tant que Mr. Camp ?

En tant que personne-relais, j’étais chargé de faciliter les contacts entre les camps, la commune et le voisinage. Mes missions principales étaient de :

  • Rendre visite aux camps sur la commune de Malmedy (entre 20 et 25 camps répartis sur les mois de juillet et août) : trois visites étaient généralement nécessaires.
  1. Une visite d’accueil dans les premières 48h afin de me présenter comme personne de contact et leur donner toutes les informations nécessaires pour le bon déroulement de leur camp : plan de la commune, règles communales, tri des poubelles, loisirs aux alentours, etc.
  2. Une visite intermédiaire pour voir s’il n’y avait pas de problèmes et régler les éventuels conflits avec le voisinage
  3. Une visite de fin de camp pour vérifier si tout était bien ordre vis-à-vis des propriétaires du lieu et faire le point avec les responsables du camp
  • Rester à disposition des mouvements de jeunesse durant toute la durée du camp : les mouvements de jeunesse ou le voisinage pouvaient m’appeler pour toute question ou problème. J’étais alors chargé de faire l’intermédiaire avec les acteurs concernés. Par exemple, on m’appelait parfois pour une recherche d’endroits de hike et je mettais alors les jeunes en contact avec les mouvements de jeunesse de la région.
  • Relayer les situations de risques (crues, inondations, orages, fortes chaleurs, etc.)
  • Rédiger un compte-rendu à la commune : à la fin des deux mois, j’étais chargé de rédiger un compte-rendu général sur ce qu’il s’était passé, avec les points positifs et les points à améliorer. Je faisais également un compte-rendu oral une fois par semaine au Plan de Cohésion Sociale qui était mon service de référence au sein de la commune.

Quels sont les avantages et les inconvénients par rapport à un job étudiant « classique » ?

Comme avantages, il y a principalement la flexibilité du travail. J’étais libre d’arranger mon horaire comme je le voulais, tant que je respectais certaines consignes. J’ai également apprécié la rencontre avec d’autres jeunes en visitant les camps mais aussi le fait de bouger constamment, de sillonner notre belle région en voiture,… il y a pire comme job ! 😄

Comme inconvénients, il y a le fait de devoir être disponible la majeure partie du temps et de savoir gérer les imprévus. Quand on fait ce job étudiant, il faut savoir qu’on peut te sonner n’importe quand. Par exemple, durant les inondations du mois de juillet, je suis resté en contact avec les camps durant toute la soirée pour leur communiquer les conseils de sécurité et de prudence. J’étais bien sûr accompagné par la commune mais il faut savoir gérer ce genre de situation.

Si tu le pouvais, recommencerais-tu l’expérience pour l’été 2022 ?

Oui, bien sûr ! Je ne suis malheureusement plus étudiant mais si le pouvais, je le referais sans hésiter !

Le bail étudiant et le bail de colocation

Qu’est ce que le bail étudiant ?

Un bail étudiant est un contrat la location d’un logement qui lie un.e étudiant.e  et un.e propriétaire dans le cadre de l’accomplissement de ses études.

Chacun des contrats portera mention qu’il est fait en trois exemplaires et devra être daté et signé par les parties

Le législateur a conçu ce type de contrat en vue de tenir compte du parcours estudiantin (annulation d’inscription, refus d’inscription, changement d’orientation, stage dans une autre ville, séjour en Erasmus…)

si tu entres dans les conditions pour conclure ce type de contrat, tu dois absolument pouvoir communiquer la preuve de ton statut étudiant.e auprès de ton/ta propriétaire par la biais  d’une attestation d’inscription régulière dans ton établissement scolaire.

De plus, le propriétaire ne peut pas te proposer ou t’imposer un bail de droit commun à la place du bail étudiant.  Cependant, si tu souhaites te domicilier dans ton logement étudiant, à ce moment-là, ta situation est différente. N’hésite pas à venir nous demander plus d’information lors de nos permanences.

Le bail de colocation permet à plusieurs personnes de vivre sous le même toit (généralement dans une maison ou un appartement). Elle permet un gain financier (division du loyer, des charges…). Elle offre également un espace de vie plus grand et agréable.

Lorsque tu signes ce type de contrat, tu devras également signer un pacte de colocation qui contiendra plusieurs éléments ( répartition du loyer, des charges, l’inventaire de biens les meubles…)

Une autre particularité réside dans le principe de solidarité : tous les colocataires sont responsable de l’ensemble des obligations du contrat :

  • Si un.e colocataire ne paie pas son loyer, le/la propriétaire peut le réclamer à n’importe quel.le autre colocataire.
  • Le/la colocatiare qui a payé la part du loyer d’un.e autre peut se retourner contre ce.tte dernier.ère afin d’en obtenir le remboursement.
  • Si le/la propriétaire envoie une lettre de mise en demeure à l’un.e des colocataire, elle vaut pour l’ensemble des autres.

Que doit contenir un bail étudiant ?

  • L’identité des parties contractantes (noms, prénoms, domicile, date et lieu de naissance)
  • La date de prise en cours et sa durée
  • Le type de bail
  • La désignation de tous les locaux et/ou de parties d’immeuble qui font l’objet de la location
  • Le montant du loyer hors charge
  • Le montant et la nature des charges communes éventuelles
  • Le montant et la nature des charges privatives si celles-ci ont un caractère forfaitaire
  • L’indication du caractère forfaitaire ou provisionnel des charges privatives et communes éventuelles.
  • Le mode de calcul des charges et la répartition effectuée (dans le cas d’immeubles à habitations multiples et si le montant des charges n’est pas forfaitaire)
  • L’existence de compteurs individuels ou collectifs
  • La date du dernier certificat PEB ainsi que l’indice de performance attribué au bien loué
  • L’existence d’un pacte de colocation. Il s’agit d’un document obligatoire qui devra au minimum contenir la manière dont le loyer et les charges seront répartis entre les coloc et l’inventaire des meubles. Ce pacte implique que toi et les colocataires seront tenu(e)s solidairement envers le/la propriétaire pour toutes les obligations qui découlent du contrat de bail.

Tu peux emporter le contrat pour l’examiner si tu le souhaites. Il est important de bien lire un contrat avant de le signer. N’hésites donc pas à venir au centre InforJeunes si tu souhaites un deuxième regard  sur ton contrat de bail, nous nous ferrons un plaisir de t’aider !

Enregistrement du bail

Le/la propriétaire est tenu.e de faire enregistrer le bail d’un immeuble affecté exclusivement à l’l’habitation d’une famille ou d’une personne seule dans les deux mois qui suivent la signature du bail.

S’il/elle n’a pas rempli cette obligation, tu peux enregistrer le bail (sans y’être obligé). L’enregistrement est gratuit. Si ton/ta propriétaire dépasse ce délai pour enregistrer le bail, il/elle risque une amende. En tant que locataire, tu ne risques rien.

Date de publication : 24 juin 2022

10 trucs et astuces indispensables pour un festival au top !

Rock Wechter, Dour Festival, Pukkelpop, Ardentes ou encore Esperanzah, le retour du soleil et l’arrivée des vacances riment avec saison des festivals. Alors que tu sois novice ou festivalier chevronné, on te donne ici les 10 trucs et astuces indispensables pour passer un festival au top !

1. Le Spot idéal pour planter ta tente :

Bien choisir son spot dans le camping c’est trouver le coin facilement accessible qui n’est ni trop proche ni trop loin des sanitaires et de l’entrée du site. En effet, dormir à côté des toilettes peut être désagréable mais marcher 5 km pour s’y rendre la nuit peut l’être tout autant.

Les campings étant vite pris d’assaut, on te conseille d’arriver tôt pour avoir le choix de ton emplacement mais aussi éviter les longues files à l’entrée. En plus de te suggérer une tente « 2 secondes » facile à installer et à ranger, n’oublie pas de prévoir un sac de couchage et un tapis de sol ou matelas gonflable. Pense également à prendre une indispensable lampe de poche pour (re)trouver ta tente une fois la nuit tombée.

2. Côté look :

Oublie le costume trois pièces car la foule, la transpiration et la poussière auront raison de lui donc si tu ne veux pas le ruiner, opte plutôt pour des vêtements confortables et pratiques que tu ne crains pas de salir. Pareil pour les chaussures : privilégie le confortable et pratique (randonnée ou basket) plutôt que l’esthétique dernier cri si tu veux éviter les ampoules. Entre marcher, sauter et danser, tes pieds seront mis à rude épreuve !

3. Pluie et soleil :

Ça semble évident … et pourtant le meilleur moyen de s’y préparer c’est de consulter la météo en préparant ton sac ! Pour la pluie une bonne vieille paire de bottes en caoutchouc et un K-way devraient suffire. Et pour le soleil prévoit de préférence un short ou un pantalon léger plutôt qu’un jean (le jean tient chaud et met du temps à sécher…) avec un couvre-chef pour éviter les coups de soleil. Complète ton style en n’oubliant pas ta plus belle paire de lunettes de soleil ainsi que de la crème solaire !

4. S’hydrater jusqu’à plus soif :

Entre le soleil qui tape, les bières qui coulent à flot ou encore le manque de sommeil, bien s’hydrater s’avère essentiel si tu veux éviter pas mal de déconvenue. Beaucoup de festivals proposent des points d’eau potable, on te conseille donc de prendre une gourde ou un camelbak que tu pourras remplir sur place. Sache aussi que les contenants en verre sont interdits pour des raisons évidentes de sécurités et que certains festivals confisqueront à l’entrée les capuchons des bouteilles plastiques. Petite astuce sympa : pense à congeler des bouteilles d’eau avant le festival, en plus d’avoir de l’eau fraiche elles pourront aussi garder ton frigo box frais ! 😉

5. Se nourrir :

Tu pourras trouver facilement de quoi te restaurer sur place mais attention, ça peut représenter un certain budget. Tu peux aussi emmener ta nourriture en privilégiant les aliments secs qui ne craignent pas trop la chaleur : barre de céréales, fruits (secs), nourriture lyophilisée… . Pour les plus motivés, un camping gaz et une casserole pour cuisiner ainsi qu’une glacière feront de toi le Philippe Etchebest du camping.

6. Premiers soins :

Bien que les festivals aient tous des postes de secours, mieux vaut prévenir que guérir ! Pense donc à repérer les stands de secours en arrivant et prévois une petite trousse contenant : sparadraps, désinfectant, anti vomitif, antidiarrhéiques, compeed… en plus de tes médicaments habituels (puff, anti-allergique, …). Pense aussi aux contraceptifs, on ne sait jamais !

7. Et l’hygiène :

Comme pour le reste, inutile de s’encombrer avec la moitié de ta salle de bain, l’indispensable suffira : brosse à dents et dentifrice, déodorant, gel douche ou savon sec avec un essui. Il y a des douches en festival mais on te conseille d’y aller tôt ou pendant un concert qui t’intéresse moins afin d’éviter les files. Dans le pire des cas, prévois au minimum des lingettes pour te nettoyer car tout le monde n’a pas forcément envie de profiter de ton odeur corporelle après 3 jours de festival 😉

8. En toute sécurité :

Malheureusement les voleurs n’épargnent pas les festivals, évite donc de laisser des objets de valeur dans ta tente et privilégie plutôt un petit sac en bandoulière ou une pochette étanche à mettre autour du cou. N’oublie évidemment pas d’y mettre tes papiers d’identité et suffisamment d’argent pour ton festival.

9. La bonne appli :

La plupart des festivals disposent de leur propre application sur laquelle tu pourras trouver la programmation, un plan du site ainsi que de l’information sur les artistes. Certaines d’entres elles permettent même d’écouter les artistes ou de préparer ton planning pour le festival. N’oublie donc pas de charger ton gsm et de prendre une batterie mobile si tu en as 😉

10. Peace :

L’objectif premier reste quand même de passer un bon moment en écoutant de la musique. N’oublie donc pas ta bonne humeur et garde à l’esprit que même si tout ne se passe pas comme prévu, ce sont parfois les imprévus qui seront tes meilleurs souvenirs !

Bon festival ! 😉  

Visite du logement

Tu as trouvé un logement qui te plait et tu t’apprêtes à signer le bail ? Avant de prendre ta décision, une visite attentive du logement s’impose pour te donner une idée précise de son état. Voici une checklist des choses auxquelles tu pourras prêter attention :

État général du bien :

  • État général des murs (signes d’humidité comme des moisissures ou du papier peint qui se décolle) ?
  • Ouverture des fenêtres ?
  • Type de vitrage (simple ou double) ?
  • Disposition des chauffages et état de fonctionnement (n’hésite pas à les tester) ?
  • Cheminée ? Preuve du ramonage ?
  • Les chasses d’eau et robinets en état de marche ?
  • Les évacuations d’eau fonctionnent-elles (évier, toilette, cuisine, douche, …) ?
  • Y a-t-il une ventilation dans la salle de bain ?
  • L’installation électrique est-elle en bon état ?
  • Où sont disposées les prises de courant ?
  • Les serrures sont-elles fonctionnelles ?

Les charges :

  • Type de chauffage ?
  • Production d’eau chaude ?
  • Montant des charges ?
  • Charges communes, individuelles ou les deux ?
  • Par provision ou forfait ?
Provision: somme versée en tant qu’avance qui après décompte annuel correspond à la consommation réelle.
Forfait: montant fixe qui correspond à une appréciation globale de la consommation.

Le contrat

  • Domiciliation possible ?
  • Sous-location ?
  • Date d’entrée dans le logement ?
  • Présence d’un expert pour l’état des lieux ?
  • Montant garantie locative ?
  • Possibilité d’obtenir une copie du contrat avant signature ?
  • Durée du bail ?

L’environnement proche :

  • Quartier calme (n’hésite pas à en faire le tour) ?
  • Proximité école ?
  • Proximité des centres d’intérêts (magasin d’alimentation, salle de sport, parc public)
  • Accessibilité transports en commun ?

Pratico-pratique :

  • Parking ?
  • Local vélo ?
  • Local poubelles ?
  • Tri et évacuation des déchets ménagers ?
  • Présence de boite aux lettres ?
  • Connexion internet ?
  • Branchement télé ?
  • Animaux de compagnie autorisés ?
  • Puis je décorer le bien (repeindre, accrocher des choses au mur) ?
  • Puis je fumer dans le logement ?

N’hésite pas à visiter plusieurs logements avant de faire ton choix. On te conseille d’y aller accompagné(e) car il est plus facile d’observer efficacement les détails à plusieurs. De plus, pense à prendre ta checklist pour y noter tes observations car elles pourront t’être utile au moment de l’état des lieux.

Bonne visite !

Un job d’été à l’étranger ? Quel impact sur tes droits sociaux ?

Partir jobber à l’étranger tout en conservant ses allocations sociales, est-ce possible ? Oui, à condition de conserver ta résidence en Belgique et d’effectuer certaines démarches auprès de différents organismes de la sécurité sociale (ONEM, Mutuelle, Caisse d’allocations familiales, etc.). Attention, la dispense ou l’autorisation de l’organisme doit être obtenue avant de partir à l’étranger.

Qu’en est-il de ton droit aux allocations familiales ?

Tu dois tout d’abord envoyer un mail à ta caisse d’allocations familiales pour l’informer de ce job presté à l’étranger durant tes vacances.  Les coordonnées de la personne qui s’occupe de ton dossier se trouvent sur les courriers de la caisse.

Jusqu’au 31 août de l’année de tes 18 ans, tes allocations familiales te sont versées quel que soit le nombre d’heures prestées en tant qu’étudiant jobiste.

A partir de 18 ans, certaines situations font obstacle à ton droit aux allocations familiales. Ainsi donc, tu ne peux pas travailler plus de 240h/trimestre (on ne tient compte ici que des contrats de travail hors contrats d’étudiant).

Que ce soit en Belgique ou à l’étranger, si tu termines tes études en juin, tu peux encore faire un job d’étudiant pendant les vacances d’été de la même année.

Attention, ton droit aux allocations familiales s’arrête d’office à la date anniversaire de tes 25 ans, quelle que soit ta situation.

Plus d’infos ? Contacte FAMIWAL, la caisse publique wallonne d’allocations familiales – 0800/13.008 – www.famiwal.be

Qu’en est-il pour ta mutuelle ?

Avant de partir, il est important que tu consultes ta mutuelle afin qu’elle puisse te fournir un maximum de renseignements sur les soins, les modalités de remboursement et les structures de santé du pays de séjour.

Selon le pays dans lequel tu te rendras, tu devras remplir un formulaire auprès de ta mutuelle ou demander la carte européenne d’assurance.

Sache également que tu resteras sous la mutuelle de tes parents tant que tu n’as pas 25 ans et que tu continues à bénéficier des allocations familiales. Dès lors, si tu travailles plus de 475 heures par an comme jobbiste, tu risques de devoir t’affilier à ta propre mutuelle.

Et le stage d’insertion professionnelle ?

Puisque tu seras toujours étudiant(e), tu ne pourras a priori pas commencer ton stage d’insertion professionnelle. Celui-ci est en effet incompatible avec des études.

S’il s’agit en revanche de tes dernières vacances d’été et que tu ne comptes plus poursuivre d’études l’année d’après, il est possible que le Forem accepte de comptabiliser ce job étudiant dans le stage d’insertion professionnelle. Pour ce faire, il faudra nécessairement que tu obtiennes une dispense de l’Onem pour que le voyage à l’étranger soit comptabilisé dans le stage. Prends contact avec l’Onem avant ton départ pour demander cette dispense.

Qu’en est-il des cotisations de solidarité ?

Si tu restes dans l’Espace économique européen[1], le fonctionnement de la sécurité sociale sera celui du pays dans lequel tu effectues ton job étudiant. Le paiement des cotisations sociales sera donc prélevé en faveur du pays d’accueil et aucune cotisation de solidarité ne sera due en Belgique.

En dehors de l’Espace économique européen, il faudra vérifier si un accord a été signé entre la Belgique et ce pays afin de connaitre les règles applicables.

Les jours prestés à l’étranger n’auront en principe pas d’incidence sur le quota de 475 heures en Belgique. Tu auras donc toujours droit aux 475 heures de cotisations de solidarité lors de ton retour en Belgique.

Prends contact avec l’ONSS pour obtenir des renseignements complémentaires.

Quid des impôts ?

Concernant tes impôts, le pays dans lequel tu devras payer ceux-ci dépendent de ton lieu de domiciliation.

Si tu restes domicilié(e) en Belgique, tu devras déclarer tes revenus (perçus en Belgique et perçus à l’étranger) à l’Etat belge. Pour t’éviter d’être imposé deux fois, des accords ont été conclu entre la Belgique et certains pays afin de déterminer lequel peut prélever l’impôt.

Si tu te domicilies à l’étranger, tu seras uniquement soumis à l’impôt du pays en question.

Informe-toi auprès du SPF Finances si tu souhaites en savoir davantage.

Maintenant que tu disposes de tous les renseignements utiles, nous n’avons plus qu’à te souhaiter un bon voyage ! 🌍 🚄 ✈️


[1] L’Espace économique européen comprends les 27 pays de l’Union européenne ainsi que la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein.

Comment trouver ton logement étudiant ?

Afin de trouver ton futur nid douillet, cible ta recherche selon tes besoins, tes ressources financières et le type de logement que tu veux occuper.

Voici différents types de logement possible :

  • L’internat :

Il permet d’avoir une chambre privée tout en gardant un cadre de vie collectif. Ce type de logement permet de garder un encadrement. Tu peux toujours te diriger vers un membre de l’équipe éducative au besoin.

  • Les logements universitaires :

Ce sont souvent les logements les plus prisés et les plus vite complets. Les universités et hautes écoles n’ont que peu de chambres et à un prix attractif. Cela demande donc d’être rapide. Il est possible d’introduire une demande de logement au cours du premier trimestre de l’année civile précédant le début de l’année académique.

  • Kot : chambre individuelle qui peut être meublée ou non avec des espaces communs (wc, cuisine et/ou salle de bain)
  • Kot à projet (KAP) : C’est un immeuble à kots qui regroupe généralement une dizaine d’étudiant.e.s autour d’un projet commun dans un domaine particulier (culture, environnement, sport…) Les kotteur.euse.s doivent consacrer du temps au projet : mise en place de services, organisation d’activités, sensibilisation à une cause…. Cela demande aux kotteur.euse.s d’y consacrer du temps.

 

  • Les logements intergénérationnels :

Ce logement te propose d’obtenir un logement souvent plus grand et plus confortable, pour une plus petite somme d’argent, moyennant de vivre avec un sénior.

Pour diminuer encore plus le prix du logement, il est possible d’apporter une aide ou des services au quotidien en fonction de tes disponibilités.

 

  • Les logements privés

Tu prendras contact directement avec le propriétaire et il n’y aura pas d’accompagnement pédagogique.

  • Chez l’habitant : Il existe des propriétaires qui aménagent un espace dans leur logement pour accueillir un.e ou plusieurs étudiant.e.s. Ils mettent à disposition une chambre privée avec espaces communs.

Ce type de logement permet d’offrir un loyer moins onéreux

  • La colocation : Elle te permet de pouvoir vivre en communauté avec des personnes que tu connais déjà (ou pas). Les charges liées au logement seront divisées par le nombre d’étudiant.e.s vivant dans ce logement.
  • Kot : chambre individuelle qui peut être meublée ou non avec des espaces communs (wc, cuisine et/ou salle de bain)
  • Studio : espace individuel meublé ou non avec toilettes, salle de bain et cuisine intégrées.
  • Appartement : espace individuel avec un plus grand nombre de pièces.

 

 

Pistes pour trouver un logement :

  • Service logement des hautes écoles et universités

Les établissements d’enseignement supérieur peuvent être contactés lors de ta recherche de logement. Certains d’entre-deux disposent de leurs propres résidences et kots. Ils peuvent aussi avoir une base de données privée

  • Le service logement d’Inforjeunes 

 

  • Le service 1 toit 2 âges

 

  • La recherche sur internet 

Certains sites permettent un accès à un grand nombre de logements tel que :

 

  • Les annonces dans les journaux

Certains propriétaires publient leurs logements dans la presse locale, régionale ou nationale ainsi que dans les revues spécialisées du secteur immobilier.

  • Les agences immobilières

Ils peuvent te proposer des logements que tu n’aurais peut-être pas encore aperçus. Ils sont là pour faciliter ta recherche.

  • Sillonner les rues

Certains propriétaires préfèrent rechercher leur locataire par eux-mêmes en plaçant une affichette « à louer » sur leur façade. N’hésite pas à te promener en ville à la recherche de ta perle rare !

ATT : Toutes les annonces ne peuvent pas être contrôlées, Certains peuvent paraître suspectes, la vigilance est donc de rigueur. Par exemple, tu dois te méfier lorsqu’un.E propriétaire te demande une somme d’argent pour pouvoir visiter un logement.

  • Le bouche à oreille

Parle à un maximum de gens que tu recherches un logement. Il se pourrait qu’ils aient une connaissance recherchant un.e locataire.