Les abus fréquents dans le monde du travail

Que ce soit en tant que jobiste ou jeune travailleur, entrer dans le monde du travail entraîne des responsabilités et tout un tas de réglementations à respecter. Le problème, c’est que les travailleurs, surtout les jeunes, oublient parfois que leur employeur n’a pas tous les droits et qu’il a, lui aussi, des règles à respecter ! Mais comment être conscient que l’on est victime d’un abus quand on ne sait pas que c’en est un ? Infor Jeunes a donc répertorié pour toi quelque cas d’abus fréquents dans le monde du travail.

L’absence d’un contrat écrit

La toute première chose à savoir, c’est que tu dois absolument signer un contrat écrit et en obtenir un exemplaire, c’est d’ailleurs obligatoire. L’absence de contrat est donc un élément qui doit attirer ton attention, cela est souvent synonyme d’une mauvaise intention de la part de l’employeur.
Sans contrat, tu n’es pas officiellement lié à ton employeur ni à ton lieu de travail. Cela veut dire que tu n’as par exemple aucune garantie d’être payé. Sache également que ton employeur doit obligatoirement te fournir des fiches de paie, et que celles-ci doivent concorder avec ce qu’il est inscrit sur ton contrat.

Le travail au noir

On parle de travail au noir lorsque ton travail n’est pas déclaré, ce qui est bien évidemment illégal. Et pourtant, c’est une pratique très répandue dans le monde du job étudiant. Il y a deux schémas possibles : soit l’étudiant a lui-même accepté ce travail au noir en pensant que c’était avantageux pour lui, soit il n’est pas au courant qu’il n’est pas déclaré.
Pour savoir si tu es bien déclaré, en tant qu’étudiant jobiste, il suffit de vérifier ton compteur d’heures sur student@work. Si les heures que tu as prestées sont bien décomptées, c’est que tu es bien déclaré ! Si tu es un travailleur ordinaire (et donc, pas étudiant) et que tu peux constater un décompte ONSS sur ta fiche de paie, c’est que tout est en ordre !
De plus, tu dois savoir qu’il est maintenant interdit de payer les travailleurs en liquide. Recevoir son salaire en cash est donc une preuve que ton travail n’est pas déclaré. Beaucoup d’étudiants ne le savent pas, raison pour laquelle le travail au noir est tant répandu dans les jobs étudiants.

Sache également qu’accepter du travail au noir, c’est une très mauvaise idée ! Tout ce que tu évites, si tu es étudiant, c’est le prélèvement de 2,71% de ton salaire par l’état, autrement dit, presque rien. Cela ne vaut absolument pas les risques encourus par le travail au noir ! Si tu n’es pas étudiant, le pourcentage est un peu plus élevé : 13,07%, mais encore une fois, les risques n’en valent pas la peine.

La discrimination

Tu n’as pas décroché le job que tu convoitais et tu as de bonnes raison de croire que l’employeur n’appréciait pas tes origines étrangères, ton handicap, ta religion, ta situation sociale ou autre ?
Tu ressens une pression injustifiée au travail parce que tu es une femme entourée d’hommes ou l’inverse, parce que tu es enceinte, parce que ton orientation sexuelle dérange, ou quelque chose de ce genre ?
Il existe un mot pour cela, et il s’agit de discrimination. Au-delà du fait que ce soit interdit, sache que c’est également punissable par la loi !

Pour plus d’informations, pour ce qui est de la discrimination sur base du sexe, tu peux te renseigner auprès de L’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes. Pour les autres types de discriminations, tu peux te renseigner auprès d’UNIA.

Plus d’infos ?

Faire un stage à l’étranger durant mes études supérieures : quelles possibilités ?

Réaliser une partie de ton cursus à l’étranger est une très bonne idée. L’expérience est enrichissante sur le plan personnel et valorisante pour ton CV. Tu as peut-être pensé à plusieurs formules : Erasmus, job, séjour linguistique, volontariat, etc. Et pourquoi pas un stage ? Plusieurs options s’offrent à toi. On te détaille tout ça !

Faire un stage avec Erasmus+ ????????

Le programme Erasmus+ offre la possibilité de solliciter une bourse pour accomplir un stage dans une entreprise ou un organisme à l’étranger, pour 2 à 12 mois, pendant tes études. Il n’est en général pas possible de cumuler plus de 12 mois de mobilité par cycle (bachelier, master, doctorat).

Pour y accéder, il faut être régulièrement inscrit dans un établissement d’études supérieures. 33 pays participent au programme Erasmus : les 27 Etats membres de l’UE, la Norvège, l’Islande, le Liechtenstein, la Suisse, le Maroc et la Turquie. La Grande-Bretagne est sortie du programme avec le Brexit. Si tu souhaites y effectuer un stage, renseigne-toi auprès de ton établissement scolaire ou sur le site de AEF Europe.

Enfin, sache qu’il n’est pas possible d’introduire une demande de subvention à titre personnel : les stages n’ont lieu que dans le cadre d’une collaboration entre établissements adhérents à la Charte Universitaire Erasmus.

Renseigne-toi dès que tu arrives dans le supérieur ✔️

N’hésite pas à te renseigner au sujet du stage Erasmus dès tes débuts dans l’enseignement supérieur. Une fois ton projet sélectionné et accepté par ton institution, tu signeras une convention de stage. Tu recevras la Charte qui définit tes droits et devoirs pendant la période du stage.

Les étudiants peuvent, si le budget de leur établissement le permet, obtenir une bourse Erasmus afin de les aider à couvrir les frais de voyage et de séjour. Contacte le bureau des relations internationales de ton établissement. En fin de stage, l’institution d’accueil te remettra une attestation de séjour, ainsi qu’à ton établissement. Il servira à la reconnaissance des activités reprises dans la convention de stage.

Partir avec un organisme ????

Plusieurs organismes te permettent de partir à l’étranger pour effectuer un stage dans le cadre de tes études sup’. Tu pourras également tenter d’obtenir une bourse pour couvrir une partie des frais. Il faudra t’y prendre plusieurs mois à l’avance. Sois attentif aux dates de dépôts de dossiers pour les différents programmes et prépare un projet bien ficelé pour être sélectionné et pouvoir bénéficier d’une bourse. Plusieurs organismes t’aident dans ton projet de stage :

  • Le Bureau international Jeunesse (BIJ) (www.lebij.be) permet aux jeunes qui désirent améliorer leurs compétences linguistiques ou faire un stage professionnel, de se rendre à l’étranger à travers ses programmes Bel-J, Tremplin Langues, Tremplin Job, Québec ou encore Eurodyssée. Il octroie des bourses dont le montant varie selon les programmes.
  • Wallonie Bruxelles International (WBI) (https://wbi.be) offre des possibilités de stages aux étudiants en sciences économiques ou commerce international de l’enseignement supérieur reconnu ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour autant qu’un stage en entreprise soit prévu dans le cursus.
  • Le programme Explort (AWEX) (www.explort.be) te propose des stages à l’étranger en lien direct avec les entreprises wallonnes et leur développement commercial international. Il est accessible si tu es dans une filière à orientation économique, commerciale/de gestion, ou un cursus préparant à une carrière internationale.
  • L’International Association for the Exchange of Students for Technical Experience (IAESTE) (http://www.iaeste.be/students) s’adresse aux étudiants universitaires en sciences, technologie, ingénierie, mathématiques, agriculture ou arts appliqués, auxquels elle permet d’effectuer un stage rémunéré en entreprise.
  • The European Law Students’ Association (ELSA) (https://elsa.org) propose aux étudiants en droit des bourses s’ils souhaitent effectuer un séjour dans le cadre d’un travail de fin d’études en lien avec une problématique de développement.

Et si jamais tu te poses la moindre question sur les options qui s’offrent à toi en matière de mobilité internationale, que tu as envie d’être guidé dans tes démarches, sache que les 15 centres Infor Jeunes en Wallonie t’ouvrent leurs portes quand tu le souhaites, gratuitement, pour t’apporter toutes les infos utiles en vue de concrétiser ton projet à l’étranger ! ????

Attention au « smishing », ces SMS frauduleux qui prolifèrent !

Le Centre pour la Cybersécurité Belgique a récemment alerté la population à propos d’un « tsunami de messages de smishing ». Ces sms frauduleux semblent souvent venir d’un service de colis, comme DHL, alors qu’il s’agit en réalité d’un virus via lequel les hackers tentent de prendre contrôle de ton smartphone ! Dans cette news, on t’explique comment fonctionne cette escroquerie et comment éviter de tomber dans le piège. ????✔️

Le « Smishing », ou phishing par sms

Tout d’abord, sache que le smishing est une contraction des termes « phishing » (hameçonnage) et « SMS ». Il s’agit d’une méthode d’arnaque semblable à l’hameçonnage par courrier électronique qui s’opère via le service de messagerie de téléphonie mobile SMS. Les SMS sont envoyés aux détenteurs de smartphones dans le but de leur dérober des données personnelles ou bancaires.

Un phénomène en hausse ! ????

Au début du mois de septembre, d’après l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT), les opérateurs mobiles bloquaient plus de 2 millions de SMS frauduleux par jour. Malgré cela, 2.000 GSM ont été infectés par un dangereux virus nommé « Flubot ».

Les SMS suspects semblent provenir d’un service de colis. Si tu cliques sur le lien du contenu dans le SMS, on te demande alors de télécharger une appli. Ne le fais surtout pas ! Cette appli est en réalité un virus qui va avoir accès à tes données personnelles comme tes mots de passe, tes données de carte bancaire et l’ensemble de ta liste de contacts.

Il ne faut surtout pas cliquer sur le lien ! © Safeonweb.be

Comment reconnaitre ces SMS d’arnaque ? ????

Le premier conseil qu’on peut te donner, si tu as un doutes vis-à-vis d’un SMS, c’est te rendre sur le site safeonweb.be. Il s’agit d’un site qui vise à informer rapidement les citoyens belges en matière de sécurité informatique, et de les alerter sur les plus récentes menaces numériques qui sévissent. Ils ont notamment publié article pour détecter les SMS du virus Flubot début septembre, ou encore plus récemment en octobre, un article signalant une vague de smishing avec le sujet : « Nouvel avis : livraison ».

Comment éviter d’être infecté ?

  1. Ne clique jamais sur le lien et ne télécharge pas d’applications quand on te le demande.
  2. Installe uniquement les applis provenant d’un magasin d’applications standard (Google Play Store, App Store).
  3. Méfie-toi toujours des SMS suspects qui semblent provenir d’un service de colis.
  4. Si, au cours de l’installation de l’application, tu reçois un message qui empêche l’installation ou qui te met en garde contre des problèmes de sécurité, ne continue surtout pas.
  5. Envoie une capture d’écran du message à suspect@safeonweb.be. Ils feront bloquer les liens dans le message.
  6. Supprime le message.

Je suis infecté, que faire ?

Tout d’abord, si tu vois qu’une nouvelle appli apparait sur ton écran et que tu ne peux pas la supprimer, cela signifie probablement que ton GSM est infecté. Tu vas devoir restaurer les paramètres d’usine de ton appareil et le redémarrer en « mode sans échec ». Ensuite, tu pourras supprimer la fausse appli. Tu devras aussi modifier tous les mots de passe des comptes auxquels tu as accès depuis ton smartphone.

Toute la procédure à suivre est détaillée ici. Tu y trouveras également tous les moyens existants pour se protéger face à de futures escroqueries de ce type. Bon courage si tu as été touché, et reste zen ! Ça va aller. ????????

Tu veux bouger à l’étranger pour un projet ? Les programmes du BIJ sont là !

On sort petit à petit de cette crise sanitaire sans fin, dont les confinements successifs nous ont donné soif d’évasion et d’ailleurs… Ça te dirait de partir à l’étranger en dehors du cadre scolaire pour améliorer tes compétences linguistiques et/ou professionnelles ? On a quelque chose qui pourrait t’intéresser ! Tu connais les programmes du Bureau International Jeunesse (BIJ) ? Si ce n’est pas le cas, pas de tracas. On s’en charge. ????

D’abord, c’est quoi, le « BIJ » ?

Le BIJ, c’est le Bureau International Jeunesse. Il s’agit d’un service destiné aux jeunes de Wallonie et de Bruxelles, qui gère des programmes internationaux en dehors du cadre scolaire.

En gros, le BIJ est là pour t’accompagner et t’aider à mettre en place un projet international de qualité, en te proposant des séances d’info, des formations, des séminaires de contact et plein d’autres choses.

Avant le départ, le BIJ t’aide à fixer les objectifs de ton projet, à définir la destination, à cerner les activités que tu souhaites faire sur place, à fixer un timing, etc. Il est là pour t’aider à concrétiser ton projet. Pendant le projet, il est là pour répondre à toutes tes questions et intervenir en cas de nécessité. Après le projet, le BIJ t’aide à faire le bilan et te propose d’autres opportunités si tu es intéressé.

Un soutien financier aussi !

Le BIJ peut aussi t’aider à financer ton projet en intervenant dans les frais de transport, en t’apportant un soutien financier pour lancer le projet et engager un coach qui t’accompagne, en te versant une indemnité journalière pour le repas, le logement et les transports sur place. Les interventions dépendent du type de projet que tu veux entreprendre.

Les 9 principaux programmes pour partir

Le BIJ propose 9 programmes différents pour encadrer ton projet, dont l’objectif final est toujours d’améliorer tes compétences linguistiques, mais aussi tes compétences professionnelles à travers des stages à l’étranger !

  • Erasmus + est le programme de financement de l’UE pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Son objectif est d’offrir à un max de jeunes une expérience enrichissante qui favorise, entre autres, l’apprentissage des langues et la coopération internationale. Ton projet sera prioritaire s’il aborde l’inclusion et la diversité, l’environnement, la transformation numérique ou la participation des jeunes à la vie démocratique.
  • Le Corps européen de solidarité (CES) te permet de te porter volontaire en Belgique, en Europe et au-delà ou de réaliser des projets solidaires au niveau local pour une durée de deux à douze mois.
  • Le programme Eurodyssée permet aux diplômés de 18 à 35 ans d’effectuer un stage professionnel dans une région d’Europe afin de mettre en pratique les connaissances acquises durant les études, mais aussi pour rechercher de nouveaux savoirs, améliorer ses compétences linguistiques, booster son CV et rencontrer d’autres jeunes Européens.
  • Le programme Québec, initié en 1984, permet de favoriser les échanges de jeunes entre la FWB et le Québec. C’est un moyen de réaliser des projets enrichissants outre-Atlantique.
  • Le programme Artichok soutient les jeunes artistes dans leurs premiers projets de mobilité internationale. Le but est de développer son parcours artistique et de le valoriser à l’international, par exemple à un festival, mais aussi d’échanger des bonnes pratiques avec les artistes étranger, de participer à une formation, d’organiser une création en partenariat avec des artistes étrangers, etc.
  • Axes Sud soutient les projets d’échange entre des jeunes de la FWB et des jeunes Africains autour d’un projet élaboré en commun (théâtre, vidéo, exposition, création collective…), soit en Afrique, soit chez nous.
  • Tremplins Jeunes est un programme qui te permet d’acquérir de l’expérience en immersion professionnelle (entreprise, association, organisme…) ou d’apprendre une langue dans une structure d’accueil ainsi que de participer à un colloque ou une formation à l’étranger. Il se décline en 3 volets : tremplin job, tremplin langues ou tremplin plus.
  • Entrechok soutient les jeunes entrepreneurs (dont l’activité n’a pas encore le statut d’entreprise) dans leurs premiers projets de mobilité internationale.
  • Bel’J est un programme qui a été mis en place par les Ministres de la jeunesse des 3 Communautés belges pour permettre aux jeunes de 16 à 30 ans de découvrir leurs cultures respectives et d’améliorer leurs compétences linguistiques, à travers un projet de volontariat ou un échange.

Tu l’auras compris, il y en a pour tous les goûts. Si tu veux en savoir plus, ou si aucun des programmes ci-dessus ne t’intéresse, tu peux toujours te rendre sur le site du BIJ et consulter les différentes offres de stages, séminaires, formations etc. à l’étranger. ???? Bon voyage !

Contact : bij@cfwb.be / 02 219 09 06 ou 0475 36 70 12

Comment obtenir mon CESS sans suivre de cours ?

Tu ne trouves pas ta place dans un parcours scolaire classique, tu es autodidacte ou tu as tout simplement dû abandonner /interrompre tes études secondaires et tu souhaites actuellement obtenir ton diplôme ? Pas de panique ! Ce billet est fait pour toi. ????️????

Nous y abordons le système du jury central qui te permet d’obtenir ton diplôme sans passer par une filière traditionnelle. Ce jury organise des examens pour obtenir différents diplômes tels que le certificat d’enseignement secondaire du premier degré (CE1D), le certificat d’enseignement secondaire du deuxième degré (CE2D) ou encore le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS). C’est sur l’obtention de ce dernier diplôme que nous allons nous concentrer.

Qui peut s’inscrire ?

Pour obtenir le CESS, il faut que tu remplisses nécessairement l’une des deux conditions suivantes :

Tu dois être âgé de 16 ans au moment de ton inscription aux examens du Jury ;

OU

Tu as obtenu le CE2D.

 

Quels CESS peux-tu obtenir ?

Il existe plusieurs types de CESS différents. Les examens du Jury te permettent d’obtenir soit le CESS :

  • d’enseignement général (CESS G) ;
  • d’enseignement technique et artistique de transition (CESS TTR) ;
  • d’enseignement technique et artistique de qualification (CESS TQ) ;
  • de l’enseignement professionnel (CESS P).

 

Quelle est la procédure ?

Avant de t’inscrire au Jury

Tout d’abord, il te faudra choisir ton orientation d’étude (général, technique de transition, technique de qualification ou professionnel).

Tu devras ensuite te préparer aux examens. Le Jury ne dispense aucune formation pour la préparation de ceux-ci.  Tu devras donc te préparer seul(e). Sache que des cours par correspondance en vue de la préparation aux examens sont toutefois organisés par la Communauté française (pour plus d’information à cet égard, tu peux consulter le site https://elearning.cfwb.be/).

Il te faudra également participer à une séance d’information obligatoire relative au CESS.

Enfin, tu devras t’inscrire aux examens du titre que tu souhaites obtenir durant la période d’inscription. Les Jurys organisent deux cycles d’examens par année scolaire (indépendants l’un de l’autre : la 2ème période ne correspond donc pas à une 2ème session). Le premier cycle se situe entre août et janvier, le 2ème entre février et juillet.  Un seul appel à candidats est publié chaque année pour les deux cycles. Il est téléchargeable sur le site http://www.enseignement.be/jurys. Les informations sur les périodes d’inscription aux épreuves pour chacun de ces cycles y sont précisées.

 

Après ton inscription

Tu recevras la confirmation de ton inscription (par courrier ou par courriel). A partir de ce moment, consulte assez régulièrement le site enseignement.be afin d’y trouver les dates des examens et les éventuelles consignes s’y rapportant.

 

Modalité des examens

Tu dois te présenter aux examens aux jours et heures fixées muni de ta pièce d’identité.

L’évaluation porte sur les matières dispensées en 5e et 6e secondaire par les établissements de la Communauté française.

Tu devras notamment passer au minimum les examens suivants : français, mathématiques, sciences, langue moderne 1 (anglais, néerlandais ou allemand), histoire et géographie.

Pour réussir, tu dois en principe obtenir 50% dans chacune des matières.

 

Pour en savoir plus

Si tu souhaites obtenir des informations plus spécifiques ou obtenir des informations pour l’obtention d’un autre titre (CE1D, CE2D, etc.), sache que tous les renseignements te sont fournis sur le site enseignement.be avec une fiche pratique pour chaque diplôme.

Equipe ton kot ! La gratiferia est ouverte aux étudiants

Tu emménages bientôt dans ton kot et tu souhaites l'équiper gratuitement tout en évitant de surconsommer ? Notre gratiferia est faite pour toi!

La gratiféria d’Infor Jeunes, c’est un « marché du gratuit » destiné aux étudiants : tu peux venir chercher ce dont tu as besoin du lundi au vendredi entre 12h et 17h, sans rendez-vous : vaisselle, verres, tasses couverts, petit électro-ménager… Prends ce dont tu as besoin !

La gratiféria est ouverte du 1er septembre au 30 novembre 🙂

Les personnes qui souhaitent donner une seconde vie à leurs objets peuvent toujours les déposer à la permanence, également du lundi au vendredi entre 12h et 17h.

Notre adresse : 7, rue des Tuileries à Mons

Contact : 065/31 30 10 ou mons[at]inforjeunes.be

 

Reportage de TéléMB sur la gratiféria (02/09/21)

Quand et comment puis-je changer d’école ?

Tu déménages ? Tu veux aller en Technique ou en Professionnel ? Tu ne t’entends plus avec tes camarades de classe ? Bref, tu veux changer d’école ? On t’explique quand et comment faire dans ce billet ! ????

1. Changer d’école

Tu pourrais vouloir changer d’établissement en cours d’année parce que ton école ne te convient plus. Sache que tu peux le faire, sauf pendant le premier degré (lequel correspond à la 1re et 2e secondaire).

Pas de soucis pour les degrés suivants (3e à 6e secondaire), tu peux changer librement d’école en cours d’année (parfois en respectant certaines conditions).

Il existe aussi une série de cas particuliers dans lesquels tu peux d’office changer d’établissement en cours d’année. Par exemple, si tu déménages loin, il est normal que tu puisses t’inscrire dans une école plus proche de ta nouvelle maison. Autre exemple, si tu subis du harcèlement, tu pourras également changer d’établissement !

Pour effectuer ce changement, tes parents peuvent introduire une demande dans l’école que tu souhaites quitter à l’aide d’un formulaire.

2. Changer de forme d’enseignement

Il se pourrait aussi que tu veuilles changer de forme d’enseignement. Par exemple, si tu préfères un apprentissage plus concret et qui te forme à un métier, tu peux te diriger vers le professionnel. Si tu es artiste dans l’âme, tu pourrais vouloir te diriger vers l’enseignement artistique.

Les possibilités sont nombreuses et te permettent de suivre l’enseignement qui te convient le mieux. Certaines conditions doivent toutefois être respectées pour que tu sois admis dans la forme d’enseignement que tu veux suivre. Nous te les exposons ci-dessous

Légende : général (G), technique (T), artistique (A) et professionnel (P).

Dans le deuxième degré

Pour passer en 3e G, T ou A tu dois soit

  • Avoir obtenu le CE1D
  • Y avoir été orienté par le Conseil de classe
  • Avoir réussi la 3e P

Pour passer en 3e P tu dois soit

  • Avoir obtenu le CE1D
  • Y avoir été orienté par le Conseil de classe

Pour passer en 4e G, T ou A tu dois soit

  • Avoir réussi la 3e (en G, T ou A)
  • Avoir réussi la 4e P
  • Avoir obtenu le CE2D (G, T ou A) ET changer d’orientation d’études ou le CE2D (P)

Pour passer en 4e P tu dois soit

  • Avoir réussi la 3e (en G, T, A ou P)
  • Avoir obtenu le CE2D (P) ET changer d’orientation d’études

Dans certains cas, il faut en plus recevoir l’avis favorable du Conseil d’admission pour effectuer ton changement. Si tu souhaites changer en cours d’année, ton changement doit avoir lieu avant le 15 janvier.

Dans le troisième degré

Pour passer en 5e G, T ou A tu dois soit

  • Avoir réussi la 4e (en G, T ou A)
  • Avoir réussi la 6e P
  • Avoir obtenu le CE2D (en G, T, A ou promotion sociale)

Pour passer en 5e P tu dois soit

  • Avoir réussi la 4e (en G, T, A ou P)
  • Avoir obtenu le CE2D

Pour passer en 6e G, T ou A tu dois

  • avoir réussi la 5e dans la même orientation et la même section d’études (par ex. 5e science-éco → 6e science-éco)

Pour passer en 6e P tu dois soit

  • Avoir réussi la 5e P (dans la même orientation)
  • Avoir réussi la 5e TQ (dans une orientation correspondante)

Tout comme pour le deuxième degré, il sera parfois nécessaire d’obtenir un avis favorable du Conseil d’admission pour effectuer ton changement.

Attention si tu es en 5e ou 6e

Si tu souhaites changer d’orientation (=option) au cours de la 5e année, tu peux le faire jusqu’au 15 novembre.

Tu ne peux en revanche pas changer d’orientation entre la 5e et la 6e ! Pense donc bien à te préparer à l’avance si tu as envie de changement.

N’hésite pas à te rendre dans le centre Infor Jeunes proche de chez toi pour être écouté, conseillé et guidé. Sache aussi que tu trouveras de nombreuses réponses à tes questions sur inforjeunes.be.

Envie d’être… professeur de yoga

Tu aimes pratiquer le Yoga et penses à en faire un jour ton métier à temps plein mais tu ignores si ce projet est réalisable ? Pour t’aider à y voir plus clair sur les possibilités d’avenir dans ce domaine, nous rencontrons aujourd’hui Mélissa, professeure de Yoga, qui partage avec toi les avantages et inconvénients de son métier-passion.

Peux-tu te présenter et nous dire où tu travailles actuellement ?

Je m’appelle Mélissa, je suis professeure de Yoga, de méditation et praticien Reiki.

Je suis également ingénieure civile en chimie de formation et je travaille en 4/5ème temps pour une filiale du groupe Engie.

En quoi consiste la profession de prof de yoga ?

Enseigner le yoga c’est enseigner une pratique corporelle à travers les mouvements du corps en pleine conscience mais aussi enseigner une philosophie de vie.  Le yoga prône entre autres la bienveillance et l’écoute de soi. Je pars du principe qu’on transmet principalement ce que l’on est et ce que l’on incarne. Par conséquent, je prends le temps nécessaire pour mon développement personnel et amène les personnes à s’écouter pour une meilleure connaissance de soi.

En pratique, je donne des cours réguliers de yoga de différents styles (Hatha, Yin, Vinyasa, …)  et des cours de méditation. En plus de cours réguliers, j’organise également des événements ponctuels et des ateliers, des retraites, etc.

Quel est ton parcours ?

Au départ ingénieure civile en chimie (master en 2005), j’ai commencé à travailler en 2006 chez Engie comme ingénieure de projets. Au fil des années, la fonction a évolué vers du commercial puis gestion d’équipes. En 2015, souffrant de gros problèmes de dos, je me suis inscrite à des cours de yoga dans l’espoir de soulager mes douleurs. J’y ai découvert une passion qui m’a conduite à une pratique régulière du yoga.

En 2016, je suis partie une première fois en Inde pour y suivre une formation (un « TTC » 200h en Hatha yoga et Vinyasa) et décroché mon diplôme de professeure de yoga. À mon retour, j’ai commencé à donner cours avec des remplacements dans des salles de sport.

J’ai ensuite suivi une initiation à la méditation de pleine conscience et complété ma formation yoga avec un TTC de 50 heures de Yin en Hollande, un TTC de 100h de yoga pour les enfants en Suisse et un autre TTC de 300 heures en Inde. Je me suis ensuite formée aux soins énergétiques par le Reiki.

Depuis 2019, j’ai créé ma propre salle de yoga de 35m2, dans mon grenier, dans laquelle je donne 5 cours par semaine.

Quelles sont tes missions principales en tant que professeure de yoga?

Que les gens « s’écoutent ». Les personnes qui suivent les cours réguliers sont souvent des personnes qui souffrent de problèmes de dos, de stress ou qui cherchent  une qualité de vie meilleure. D’autres souhaitent simplement sortir du quotidien et se ressourcer en participant à un événement ou un atelier.

Ton métier : vocation, passion ou choix de raison ?

Sans hésitation un métier-passion ! À la suite d’une réflexion professionnelle et un questionnement sur ce qui m’anime, me porte et me donne de l’énergie.

Quels sont les aspects positifs et négatifs de ton métier ?

Les + : Le contact avec les gens, le bien-être physique/mental pour soi et partagé avec les autres, les répercussions positives dans la vie quotidienne, la créativité, le travail pour soi hors du monde matérialiste des entreprises.

Les – : La difficulté d’en faire un métier à plein temps pour des raisons physique et budgétaire. Si tu te blesses, pas de revenu garanti…

Quels conseils donnerais-tu à un jeune ?

C’est compliqué de vivre uniquement du yoga. Je conseillerais donc de ne pas faire ce métier à plein temps mais faire autre chose sur le côté. On peut combiner avec un job mi-temps, ou toute autre activité comme du Reiki, de l’hypnose, des massages, du coaching, des soins énergétiques, de la nutrition, …

Envie d’être… architecte d’intérieur

Tu as envie de devenir architecte d’intérieur mais tu te poses encore beaucoup de questions sur le métier ?! Nous avons eu le plaisir d’interviewer Camille qui a répondu à quelques questions sur son métier !

Bonjour ???? Peux-tu te présenter et nous dire où tu travailles actuellement ?

Bonjour ! Je m’appelle Camille Delafontaine, je suis architecte d’intérieur pour Bedimo (société à Morlanwelz) et architecte d’intérieur/designer indépendante en complémentaire pour la marque Bloom que j’ai créé il y a un peu plus d’un an (Pour les petits curieux : www.bloom-store.be ????). Et je suis en possession du diplôme d’architecte d’intérieur de l’école des Arts² de Mons en 2015

En quoi consiste la profession d’architecte d’intérieur ?

L’architecte d’intérieur peut travailler autant dans le domaine professionnel (Agencement d’un restaurant, d’une école, de bureaux…) que privé (les maisons). Il travaille en collaboration avec l’architecte ou de façon totalement indépendante. Je suis d’avis de dire que ces deux professions se complètent. Notre mission est d’agencer de façon optimale et pratique un espace afin de s’y sentir bien, de créer des volumes et des ambiances spécifiques ou encore de répondre à des besoins techniques. Du rendez-vous client, en passant par le métré, les plans et jusqu’à la présentation finale, l’architecte d’intérieur est multitâche. Il fera attention à la lumière, aux matériaux utilisés, à la couleur choisir en fonction de l’effet souhaité… Il peut également être amené à créer du mobilier sur mesure.

Peux-tu nous résumer ton parcours académique ?

Après être allée à l’école primaire de mon village, j’ai fait mes études secondaires aux Ursulines, à Mons. A partir de la troisième secondaire, je suis passée du général en technique de transition afin d’avoir plus d’heures de cours artistiques. A la fin de ce cursus, je suis allée étudier l’architecture d’intérieur à l’école supérieur des arts à Mons (Arts²). Ce master est de type long, c’est-à-dire 5 ans d’études.

Quelles sont les missions principales d’un architecte d’intérieur ? (Journée type, ce pourquoi tu es souvent sollicitée, etc.)

Je commence souvent par le rendez-vous client afin de connaître leurs besoins. Vient alors une recherche complétée par des croquis, des moodboards (type de collage qui peut être composé d’images, de texte et d’objets selon le choix de son créateur) et quelques plans esquissés. Ensuite, je crée un avant-projet et puis le projet avant de procéder au suivi du chantier.

Ce développement peut prendre plusieurs jours voire plusieurs semaines en fonction du projet. En ce moment, avec l’arrivée du télétravail, moi et mes collègues de travail sommes sollicités pour la création de petit bureau à domicile

Quels sont selon toi les aspects positifs et négatifs du métier ?

Les +

Le contact client

La créativité

La diversité des projets

Les –

Les contraintes techniques et budgétaires

Que conseillerais-tu à un jeune qui souhaite s’orienter vers ce domaine ?

De se mettre au gout du jour. Le métier d’architecte d’intérieur est en constante évolution. Les matériaux se multiplient, les technologies également. Il faut lire, se renseigner et s’inspirer !

Il est également inévitablement nécessaire de se former dans l’utilisation des programmes informatiques utiles au métier. Pour les plans, les 3D, les présentations.

Merci beaucoup pour ce partage Camille ????

Job étudiant : F.A.Q

Futur jobiste ? Voici les réponses aux questions que tu te poses !

Quelles sont les conditions pour pouvoir travailler comme étudiant ?

Tu peux travailler en tant qu’étudiant si :

  • Tu suis l’enseignement secondaire ou supérieur ;
  • Les études constituent ton activité principale et ton job est secondaire. Si tu suis une formation en alternance, tu peux travailler en tant qu’étudiant sous trois conditions :
    • En dehors des heures d’enseignement/formation et des heures de pratique professionnelle ;
    • Chez un autre employeur que celui de la pratique professionnelle, à l’exception des mois de juillet et août ;
    • Ne pas bénéficier d’allocations de chômage ou d’insertion.

Tu ne peux pas travailler en tant qu’étudiant si :

  • Tu possèdes un contrat de 12 mois ou plus auprès d’un employeur. Après ces 12 mois, soit tu restes lié à cet employeur et ton contrat étudiant devient un contrat ordinaire (moins avantageux), soit tu te tournes vers un autre employeur pour pouvoir continuer à travailler en tant qu’étudiant ;
  • Tu suis des cours du soir ou une autre forme d’enseignement à horaire réduit ;
  • Tu suis un enseignement à horaire réduit de moins de 17h/semaine pour le secondaire ou de moins de 27 crédits pour le supérieur excepté si tu suis une année mémoire/TFE.

Dans tous les cas, tu dois bien garder en tête que pour pouvoir travailler sous le statut étudiant, étudier doit être ton activité principale. Ton job doit être accessoire à tes études.

Tu veux t’assurer de ta possibilité de signer un contrat étudiant ? N’hésite pas à nous contacter.

Le contrat écrit est-il obligatoire ?

Oui, le contrat écrit est obligatoire ! Ton employeur et toi devez absolument conclure un contrat écrit et rédigé en trois exemplaires (pour l’employeur, le Contrôle des lois sociales et toi). Il doit être conclu au plus tard au moment de ton entrée en service.

 Un conseil, garde bien la copie de ton contrat ! Il garantit tes droits et permet d’éviter le travail au noir, lequel est punissable tant pour ton employeur que pour toi-même.

Le travail au noir est dangereux car il s’exerce dans des conditions risquées (pas d’horaire précis, pas de garantie d’être payé…) et il ne te fournit aucune protection sociale en cas d’accident de travail. Absence de contrat écrit signifie absence de contrat tout court.

La période d'essai, c'est quoi ?

La période d’essai est la période durant laquelle ton employeur ou toi-même pouvez librement rompre le contrat parce que vous remarquez que la relation de travail ne correspond pas à vos attentes. Bien entendu, il est obligé de te payer pendant cette période.

Cette période est de trois jours. Après celle-ci, il est plus compliqué d’arrêter la relation de travail. En effet, après les trois jours, il y a un préavis à prester, c’est-à-dire qu’il est nécessaire de continuer à travailler pendant une période supplémentaire pour permettre à l’autre partie de s’arranger (par exemple : trouver un remplaçant ou chercher un nouveau job).

Fais attention, de plus en plus d’employeurs profitent de cette période pour ne pas conclure de contrat et ne pas rémunérer leurs étudiants invoquant le fait qu’ils sont à l’essai. C’est tout à fait illégal ! Garde bien en tête que tout travail mérite salaire et que tu as par conséquent le droit de le réclamer. Si tu es victime de cette situation, n’hésite pas à appeler le Contrôle des lois sociales au 02/233.41.11.

Comment savoir où j’en suis dans mes heures de travail ?

En tant qu’étudiant, tu reçois de l’État un solde de 475 heures pour chaque année civile. Pour ces 475 heures, tu paies moins de cotisations sociales qu’un travailleur normal. Quand tu es engagé en tant qu’étudiant, les cotisations sociales que l’on prélève sur ton salaire sont réduites. Concrètement, on ne retire que 2,71% de ton salaire brut (au lieu du taux ordinaire de 13,07%).

Grâce à l’application Student@work, tu peux vérifier le nombre d’heures qu’il te reste et obtenir une attestation qu’un employeur pourrait te demander.

Tu peux travailler plus de 475 heures, mais les cotisations sociales seront alors plus élevées à partir de la 476e heure prestée.

Cette limitation est suspendue pour les étudiants travaillant dans le secteur des soins de santé ou dans l’enseignement pendant le 1er et 2eme trimestre 2021.

Je souhaite travailler comme étudiant indépendant, est-ce possible ?

En tant qu’étudiant, il est possible de te lancer comme indépendant à condition d’être âgé d’au moins 18 ans (sauf pour une activité d’artisan – sans livraison de de marchandises, il faut avoir au minimum 16 ans et l’autorisation de tes parents).

Depuis le 1e janvier 2017, il existe un statut spécifique pour les étudiants entrepreneurs. Ce statut permet d’exercer une activité indépendante à des conditions avantageuses pour les étudiants. Pour obtenir ce statut, tu devras introduire une demande d’assujettissement auprès de ta caisse d’assurances sociales et tu devras faire parvenir une attestation d’inscription auprès d’un établissement d’enseignement.

Ce statut te permet de bénéficier de certains avantages, tout comme les étudiants salariés (cotisations sociales, impôts, mutuelle, etc.).

Ce qu’il faut savoir :

  • Si l’ensemble de tes revenus annuels ne dépassent pas 6.996,89 € (montant indexé annuellement), tes revenus sont totalement exemptés de cotisations sociales.
  • Si l’ensemble de tes revenus se situent entre 6.996,89 € et 13.993,78 €, tu vas devoir payer par trimestre une cotisation sociale réduite susceptible de varier entre 0 et 358,59 €.
  • Si tu perçois plus de 13.993,78 € par an, tu deviens un indépendant à part entière et tu seras assujetti en tant que tel. Tu devras donc payer une cotisation qui s’élève au minimum à 717,18 € par trimestre (montant indexé annuellement).

Durant les 3 premières années de ton activité en tant qu’étudiant indépendant, tu devras payer une cotisation sociale provisoire forfaitaire de 79 € par trimestre.

Par « revenu », on entend ici le revenu annuel réel net (brut moins charges professionnelles éventuelles).

Vais-je garder mes allocations familiales ?

Avant 18 ans

Tu as droit aux allocations familiales sans condition jusqu’au 31 août de l’année civile au cours de laquelle tu atteins l’âge de 18 ans.

Après 18 ans et jusque 25 ans

Pour conserver les allocations familiales, tu dois respecter le seul quota des 475 heures annuelles.

  1. Jeunes nés avant 01/2001

Si tu as entre 18 et 25 ans tu conserveras ton droit aux allocations familiales si tu suis des études.

  1. Jeunes nés après 01/2001

Si tu as entre 21 et 25 ans, Tu conserveras le droit aux allocations familiales tant que tu suis des études. Toutefois, si tu as entre 18 et 21 ans, il n’est pas nécessaire de prouver la poursuite d’études pour percevoir tes allocations familiales.

  1. Si tu es en alternance

Si tu suis une formation en alternance, tu ne devras pas percevoir un revenu supérieur à 562,93 € (ce montant correspond aux revenus étudiants cumulés au revenu que tu perçois suite à ta formation) pour continuer à bénéficier de tes allocations familiales.

  1. Si tu perçois un revenu de remplacement

Tu conserveras ton droit aux allocations familiales si tu reçois une allocation du CPAS ou encore des indemnités de maladie/incapacité de travail.

  1. Si tu es indépendant

Si tu es indépendant- étudiant, la limite pour garder les allocations familiales est de 7.021,29 euros/an.

Après 25 ans

Tu ne reçois plus d’allocations familiales.

Le quota de 240 heures de travail maximum par trimestre a été supprimé suite à la réforme de février 2021

Vais-je devoir payer des impôts ?

Tu devras payer des impôts si tes revenus annuels bruts imposables (= tes salaires bruts – tes cotisations sociales) sont supérieurs à 12.842,85 € pour tes revenus de 2020, déclaration fiscale en 2021. Pour plus d’infos sur tes impôts et les éventuelles conséquences du job étudiant sur les impôts de tes parents, consulte notre FAQ dédiée.

Quelle est la durée maximale de travail ?

En principe, il est interdit de travailler :

  • Plus de 8 heures par jour et plus de 40 heures par semaine ;
  • La nuit, c’est-à-dire entre 20 heures et 6 heures du matin ;
  • Le dimanche et les jours fériés.

Toutefois, ces règles de base connaissent des exceptions, notamment dans certains secteurs (exemple : restauration, maison de repos, boulangerie, etc.) ou pour certain tâches précises (exemple : travaux urgents ou imprévus).

Il existe toutefois des dérogations en fonction des secteurs, par exemple, dans l’Horeca. Pour obtenir la liste de ces dérogations, adresse-toi au Contrôle des lois sociales (02/233.41.11).

Et si je veux abandonner mon job ?

Même si ton job étudiant ne te plaît pas ou que le courant passe mal avec ton employeur, tu ne peux pas abandonner ton job du jour au lendemain. Ton employeur ne peut pas se débarrasser de toi en un claquement de doigts non plus. En effet, vous êtes liés par un contrat que vous avez tous les deux signé. Celui qui veut rompre le contrat devra respecter un préavis, dont la durée varie en fonction de celui qui le donne (toi ou ton employeur) et de la durée de ton engagement (période comprise entre ton entrée en fonction et le dernier jour de travail presté).

Durée de l’engagement Préavis donné par l’étudiant Préavis donné par l’employeur
1 mois ou moins 1 jour 3 jours
Plus d’1 mois 3 jours 7 jours

Puis-je travailler à l'étranger ?

Si tu es étudiant belge et que tu veux exercer un job dans un autre pays membre de l’Espace Economique Européen (E.E.E.). Dans ce cas, tu seras soumis à la législation du pays dans lequel tu exerces le job étudiant. Toutefois, les jours prestés à l’étranger n’auront pas d’incidence sur ton quota de 475 heures en Belgique.

Si tu souhaites davantage d’informations sur la législation des différents pays de l’E.E.E., tu peux te rendre sur les sites suivants :

  • Eures (le portail européen sur la mobilité de l’emploi) sur ec.europa.eu/eures ;
  • Le Club Teli (www.teli.asso.fr) qui propose des offres de jobs (Horeca, animation…) dans le monde entier ;
  • Le Portail européen de la jeunesse : http://europa.eu/youth ;
  • Travailler au Luxembourg : www.jobs.youth.lu ;
  • Travailler en France : www.pole-emploi.fr.

Je suis étudiant étranger, puis-je travailler comme jobiste en Belgique ?

Si tu viens d’un pays membre de l’Espace Economique Européen (E.E.E.)* ou de la Suisse. Tu peux exercer un job étudiant, sans permis de travail, aux mêmes conditions qu’un étudiant belge.

* Islande, Norvège, Liechtenstein + les 28 pays de l’Union Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Royaume-Uni, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède.

Je suis étudiant étranger d'un pays non membre de l'E.E.E, puis-je travailler comme jobiste en Belgique ?

Pendant l’année scolaire (du 1er septembre au 30 juin), tu peux effectuer un job étudiant de maximum 20 heures/semaine à condition de :

  • Posséder un titre de séjour (si celui-ci a une durée illimitée, tu n’auras pas besoin d’obtenir un permis de travail) ;
  • Être inscrit dans un établissement d’enseignement en Belgique ;
  • Suivre un enseignement de plein exercice ;
  • Obtenir au préalable un permis unique à l’administration communale.

Pendant les vacances scolaires, tu es totalement dispensé d’obtenir un permis de travail à condition de séjourner légalement en Belgique et d’être inscrit dans un établissement scolaire belge pour y suivre un enseignement de plein exercice.

Si tu arrives en Belgique pendant les vacances d’été et que tu n’as pas encore suivi les cours dans un établissement scolaire belge, tu n’es pas autorisé à travailler en Belgique pendant cet été.