Préparer son blocus : FAQ

Comment bien me préparer au blocus ?

Avant de débuter le blocus en tant que tel, il est important de prendre le temps de mettre tes cours en ordre. Si tu as pris note sur un ordinateur, il est plus facile de t’y retrouver car tu auras pu créer un document suivi par cours. Si tu es plutôt du genre à prendre note sur des feuilles volantes, cette étape risque de prendre un peu plus de temps. C’est encore le moment de demander à un autre étudiant de te fournir les notes du/des cours que tu as éventuellement manqué.

Durant ce temps de préparation, il est nécessaire de rassembler les informations concernant l’organisation des examens (lieu, date, heure, modalités) et de les afficher afin d’avoir un visuel clair.

Prépare ton lieu d’étude en vérifiant que tu as bien tout le matériel nécessaire tels que des post-it, des feutres fluo ou encore les outils nécessaires à la passation de tes examens.

Si tes examens ont lieu en distanciel, veilles bien à prévenir les personnes qui pourraient venir perturber ton échange avec ton professeur.

Une fois que tu as bien anticipé tout ça, tu vas pouvoir créer ton planning d’études qui va reprendre les jours dédiés à l’étude de chaque examen en fonction de leur date. Tu pourras aussi y planifier tes pauses et évaluer si tu respectes tes délais ou si tu dois y faire des managements.

Comment planifier mon étude ?

En fonction de ta compréhension, de ta participation et de la quantité de matière, tu vas pouvoir évaluer le nombre d’heures que tu devras dédier à l’étude d’un cours et élaborer ton planning. Tu peux le faire à la main sur une feuille en format paysage, le réaliser par ordinateur, ou encore sur des post-it que tu pourras plus facilement déplacer et interchanger.

Chaque étudiant n’a pas besoin du même temps de travail et ce planning doit vraiment rester personnel. Si tu as de l’avance ou si tu as été un peu trop optimiste, tu pourras toujours y apporter des modifications. Pour ce qui est du nombre d’heures sur une journée, c’est à toi d’en décider, il est conseillé de ne pas dépasser 8h/jour afin de laisser ton cerveau se reposer et de varier avec d’autres activités. Concernant les horaires, certains préféreront débuter très tôt pour se détendre en fin de journée tandis que d’autres privilégieront leur grasse mat’ et débuteront leur étude plus tardivement.

Dans ton planning, il est préférable d’alterner un cours qui te semble facile avec un cours avec lequel tu as plus de difficultés, afin de maintenir ta motivation et de ménager ta mémoire.

Une fois ce planning élaboré, tu vas pouvoir te fixer des objectifs. Par exemple, étudier 5 chapitres sur une matinée, synthétiser un cours sur une journée ou encore rassembler toutes les définitions d’un même cours en 4h. Ces objectifs dépendent de toi, de ta compréhension et de ta rapidité à traiter les informations. De nouveau, ces objectifs peuvent subir des modifications.

Dans ce planning, il est évidemment essentiel d’y intégrer tes pauses (idéalement 20-30 minutes toutes les 2 heures) et les autres activités que tu souhaites prévoir comme une promenade, un repas en famille ou encore regarder ta série du moment.

Comment étudier efficacement ?

Pour l’étude à proprement parler, chacun sa technique en fonction du type de mémoire : visuelle, auditive ou kinesthésique. En effet, certains auront besoin d’élaborer de supports visuels, d’autres de réciter à haute voix, d’autres de beaucoup écrire et d’autres encore feront les trois.

Quand un cours est constitué de slides, d’un syllabus, de notes et parfois de plusieurs bouquins, on ne sait pas toujours par où commencer. C’est bien pour cela qu’étudier un cours par cœur, n’a pas bien de sens et qu’il est important de travailler ta matière. Réaliser une synthèse cohérente pour toi est une bonne manière d’y arriver. Reprends le plan du cours et intègres-y les éléments des slides, du syllabus et tes notes. Reprends aussi les éléments des livres que tu as dû lire qui s’y rapportent. Réalise une synthèse harmonieuse en mettant en évidence les concepts-clés et définitions. Une synthèse est très personnelle car chaque étudiant mettra en évidence les choses qui lui semblent importantes et développera plus certains points que d’autres, échanger des synthèses avec d’autres étudiants peut être une bonne idée, mais elles ne doivent, dans ce cas, ne pas être l’unique source d’études.

Comment vérifier la qualité de mon étude ?

Quand tu as terminé l’étude d’un cours, teste-toi en verbalisant ou en écrivant les définitions, les explications ou points à connaître concernant certains concepts.

Réalise plusieurs exercices afin de t’assurer de la bonne réussite de ceux-ci à l’examen. Si tu as la possibilité d’en trouver, tu peux aussi répondre aux questions des examens des années précédentes.

Tu peux également demander à un de tes amis de te tester en te posant des questions oralement.

Comment maintenir un rythme sain ?

Quand tu as terminé l’étude d’un cours, testes-toi en verbalisant ou en écrivant les définitions, les explications ou points à connaître concernant certains concepts.

Réalise plusieurs exercices afin de t’assurer de la bonne réussite de ceux-ci à l’examen.

Il est important de trouver un bon rythme dans ton étude car il s’agit d’un marathon et non sprint, et pour tenir sur la longueur, il est important de prendre soin de toi.

  • Il est essentiel de bien t’hydrater et de manger équilibré durant ton blocus. En effet, il peut être tentant, surtout si tu es en kot, de profiter de ta pause pour aller te chercher de la nourriture de fast-food, cependant tu dois savoir que ton organisme va dépenser beaucoup d’énergie pour te faire digérer cette nourriture lourde, et c’est le coup de pompe assuré durant toute l’après-midi.
  • Pour éviter les migraines et la fatigue visuelle, privilégie l’étude sur format papier plutôt que sur l’ordinateur si tu en as la possibilité. Evite les écrans de manière générale durant ton étude afin de ne pas trop être distrait par les réseaux sociaux ou l’appel des séries.
  • Un sommeil réparateur est primordial afin de maintenir ta concentration durant la journée, en effet, il est illusoire de penser que si tu dors moins, tu pourras étudier plus. Sur la durée, ce n’est évidemment pas tenable.
  • Ne reste pas enfermé dans ta chambre ou dans ton kot durant tout le blocus ! En effet, tu as besoin de prendre l’air frais donc n’hésites pas à prendre le temps de te promener ou de t’installer dans ton jardin.
  • Comme nous te le disions, il n’y a pas de recette miracle et évite de surconsommer du café, des boissons énergétiques ou encore de prendre des pilules. Tout ce dont tu as besoin se trouve dans ton alimentation et dans l’équilibre que tu trouves dans l’organisation de ta journée et de ton sommeil.

Comment gérer mon stress ?

A chacun son truc pour apprendre à gérer son stress ! Voici quelques pistes.

  • Tu peux pratiquer un sport ou simplement aller marcher dans la nature.
  • Les techniques de relaxation et respiration ventrale peuvent également t’aider à mieux gérer ton stress.
  • Tu peux te détendre en regarder un programme humoristique ou simplement en discutant avec des amis durant tes pauses.
  • Des techniques alternatives telles que l’aromathérapie aident certaines personnes à se détendre.
  • Prendre un bain ou une douche bien chaude peut également t’aider à diminuer les tensions.

Besoin de parler ?

Depuis maintenant un an, on vit une période compliquée suite à la crise sanitaire et aux différentes mesures de confinement, et cette situation peut avoir des répercussions sur la santé mentale de chacun. Tu vis mal cette période, tu te sens déprimé, anxieux ? Tu n'arrives plus à suivre les cours, tu es démotivé et la solitude te pèse ?

Plusieurs services sont disponibles à Mons pour te proposer une écoute, un accompagnement et des pistes de solutions adaptées.

Infor Jeunes Mons

Notre permanence est ouverte sans rendez-vous du lundi au vendredi de 12h à 17h (Rue des Tuileries, 7 à 7000 Mons) . Si tu le souhaites, tu peux solliciter un entretien individuel et confidentiel. Contacte-nous au 065/31.30.10 (de 12h à 17h), par mail ou encore via Messenger.

 

Dispositif écoute étudiant du CHUPMB – Cellule « Déter »

Ce dispositif est organisé par une équipe de sept personnes aux profils variés : éducateur, psychologue, assistante sociale, ergothérapeute et infirmière. Il s’adresse aux étudiants entre 17 et 25 ans. Tu peux joindre le service du lundi au vendredi, de 9h à 16h soit par téléphone au 0485 673 664 soit via l’adresse mail deter@hap.be. Tu peux également envoyer un sms avec tes coordonnées pour que le service te recontacte.

 

Maison de l’adolescent – Equipaj

Les intervenants psycho-sociaux de la Mado – Equipaj reçoivent les jeunes de 11 à 22 ans, avec ou sans rendez-vous, pour toute problématique ou difficulté en lien avec l’adolescence. tu peux les joindre au 065/408.438 ou par mail mado.lequipaj@cpas.mons.be

Je livre, tu livres, ils livrent… Le B.A.-BA du coursier !

Tu l’as certainement constaté, en raison de la crise sanitaire et de la fermeture des restaurants, les services de livraison de repas à domicile se sont développés ces derniers mois, et beaucoup d’étudiants ayant perdu leur job se sont tournés vers cette activité. Tu songes toi aussi à devenir coursier ? On fait le point sur tout ce que tu dois savoir avant de te lancer !

Quel statut aurai-je ?

Tout dépend du service de livraison pour lequel tu travailles. Si certains proposent un contrat de salarié à leurs coursiers, pour la plupart, tu devras :

  • Soit prendre un statut d’indépendant (à titre complémentaire, si tu es étudiant). Peu de coursiers optent pour ce statut car il implique de nombreuses démarches administratives, l’obligation d’être assujetti à la TVA et le paiement de cotisations sociales.
  • Soit travailler via le système de l’économie collaborative, avec un « statut » P2P (Peer to peer). C’est généralement ce que choisissent les étudiants, car c’est beaucoup moins contraignant.

Comment serai-je rémunéré en tant que coursier P2P ?

Les coursiers P2P sont rémunérés à la course. Cela veut dire que tu n’es pas payé en fonction de la longueur ou du temps de trajet.  Les temps d’attente (le temps entre deux courses ainsi que le temps passé à attendre qu’une commande soit prête au restaurant) ne sont pas rémunérés non plus.

Quelles sont les conditions à remplir ?

  • Tu dois avoir au minimum 18 ans (et ce, même si tu es coursier à vélo).
  • Tu dois prouver que tu es autorisé à travailler sur le territoire belge (via ta carte d’identité ou de résident, ou encore ton passeport).
  • Si tu travailles en P2P, tu devras également disposer de ton propre vélo, scooter ou moto. Si tu as un véhicule motorisé, tu dois bien sûr disposer du permis et être en ordre d’assurance. Les frais éventuels (par exemple, si ton vélo a une fuite durant une livraison) sont aussi à ta charge.
  • Tu dois disposer d’un smartphone suffisamment performant, puisque tout se gère via l’application du service de livraison.

Quel est l’impact sur mes impôts ?

Les revenus d’un coursier P2P sont considérés comme des revenus issus d’une activité complémentaire rémunérée, avec un régime fiscal particulier. Concrètement, tu peux gagner jusqu’à 6.390 € brut (5.706 € net) sans risque de devoir payer des impôts. Sache aussi que le service de livraison prélève 10,70 % de tes revenus (y compris sur les pourboires versés en ligne par les clients) à la base : il s’agit du précompte professionnel (un impôt forfaitaire).

Attention, si tu dépasses le plafond de revenus, le SPF Finances te considérera comme un travailleur indépendant dès le premier euro gagné. Tu seras alors taxé sur l’ensemble des revenus issus de tes activités sous statut P2P. De plus, si tu souhaites continuer ton travail de coursier, tu seras alors dans l’obligation d’effectuer les diverses démarches liées au statut d’indépendant.

Bon à savoir : comme il ne s’agit pas d’une activité exercée sous contrat d’occupation étudiant, tes heures prestées en tant que coursier P2P n’entrent pas dans ton quota de 475 heures de jobiste.

Puis-je cumuler un travail de coursier avec un revenu du CPAS ou une allocation de chômage ?

Si tu bénéficies d’une allocation d’insertion ou de chômage, tu devras, pour chaque jour où tu as travaillé en tant que coursier P2P, cocher la case correspondante sur la carte de contrôle. Tu ne percevras pas l’allocation de chômage pour chaque jour où tu as travaillé (quel que soit ton temps de travail et ta rémunération).

Si tu bénéficies du revenu d’intégration sociale, tu peux travailler en tant que coursier P2P en veillant à prévenir ton assistant social avant tout. Le CPAS déduira tes revenus du montant habituel de ton RIS. Cependant, une partie du montant de tes sera exonérée (elle ne sera pas prise en compte dans le calcul de ton RIS).

Suis-je assuré si j’ai un accident au cours d’une livraison ?

La plupart des services de livraison fournissent une couverture accidents et responsabilité professionnelle à leurs coursiers, informe-toi à ce sujet auprès de ton employeur.

Ta propre assurance RC peut aussi intervenir en cas d’accident. Veille à prévenir ton assureur que tu utilises ton véhicule personnel à titre professionnel.

Sources

26 JANVIER 2021. – Arrêté royal modifiant l’AR/CIR 92 en vue de réintroduire l’obligation de retenir du précompte professionnel sur les revenus issus de l’économie collaborative (M.B. 29 janvier 2021)

26 JANVIER 2021. – Arrêté royal modifiant l’annexe III de l’AR/CIR 92 en matière des revenus issus de l’économie collaborative (M.B. 29 janvier 2021)

1 JUILLET 2016. – Loi-programme (M.B. 4 juillet 2016).

https://finances.belgium.be/

Journée du 8 mars 2021 : Quelles conditions pour la femme en contexte de pandémie ?

Savais-tu que l’écart de salaire moyen entre les hommes et les femmes est de 19.2%. Aussi, savais-tu qu’une femme sur dix est victime de violence conjugale ? Etre femme en 2021, et qui plus est en contexte de pandémie mondiale, implique de nombreux obstacles à affronter. La Journée internationale des droits de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. C'est une journée mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

La crise sanitaire, économique, sociale et démocratique dans laquelle nous sommes plongés augmente les inégalités de genre et de classe au sein de notre société. Le confinement a démontré l’importance capitale des femmes dans l’économie, en effet, la santé, la grande distribution, le soin aux enfants et aux personnes âgées ou encore l’enseignement sont des secteurs portés majoritairement par les femmes dans des conditions de travail difficiles.
Entre leur forte représentation au sein des métiers de première ligne (infirmières, aides-soignantes, éducatrices, aides ménagères, caissières, etc.), le télétravail pour plusieurs membres de famille, la prise en charge majoritaire des enfants et des tâches domestiques, pour beaucoup d’entre elles, les conséquences de cette pandémie passent par une augmentation de la charge mentale, les difficultés psychologiques et des risques de violence intrafamiliale.

La journée du 8 mars est marquée par de très nombreux événements et manifestations à travers le monde, organisés par des mouvements et associations pour fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation socio-économique des femmes.

 

Quelques chiffres

100% des femmes sont harcelées dans les transports publics.

Les femmes consacrent environ 1h30 de plus que les hommes, par jour, aux tâches domestiques.

20% déclare avoir subi un viol en Belgique

 

Différentes associations belges appellent aux femmes à faire grève par tous les moyens mis à leur disposition : travail salarié, travail domestique, arrêt de travail partiel ou total, signes de solidarité… N’hésite pas à contacter ton organisation syndicale pour les modalités pratiques de ta couverture et pour en savoir plus sur les actions qui s’organisent.

Attention, la Journée internationale des droits des femmes est souvent appelée « journée de la femme », notamment dans le marketing ou dans les médias alors que le 8 mars est fait pour informer, interpeller, sensibiliser les citoyens sur les inégalités et les discriminations que vivent encore les femmes aujourd’hui.

Le dessaisissement : le mineur pénalement responsable ?

T’est-il déjà arrivé d’être confronté au juge de la jeunesse ? Tu penses qu’étant mineur, tu ne risques rien si tu contournes la loi ? Détrompe-toi ! Dans ce billet, Infor Jeunes t’apporte quelques éclaircissements sur la notion de dessaisissement.

Aperçu de la justice des mineurs

Tu n’es peut-être pas très familier avec notre système judiciaire, mais tu as très certainement entendu parler du tribunal de la jeunesse. Il est principalement chargé de protéger les mineurs de deux façons. Tout d’abord, il doit prendre des mesures à l’égard de celui dont la santé, la sécurité ou la moralité sont mises en danger soit :

  • En raison du milieu dans lequel il vit ;
  • Par les activités auxquelles il se livre ;
  • En raison des conditions dans lesquelles il est éduqué.

À côté de ces compétences spécifiques aux mineurs en danger, le tribunal connaît également des affaires pénales, c’est-à-dire, des faits commis par un jeune mineur et qui seraient qualifiés d’infractions s’ils avaient été commis par une personne majeure.

Si tu transgresses la loi en tant que mineur, le juge de la jeunesse peut prendre des mesures comme une réprimande, ton placement sous la surveillance d’un service social ou dans une institution pour jeunes, un accompagnement éducatif intensif, etc. Il faut retenir qu’en tant qu’enfant, tu dois a priori pouvoir être traité différemment d’un adulte. Tu ne peux donc en principe pas être considéré responsable pénalement. Mais attention, ce n’est pas toujours le cas…

Notion de dessaisissement

Si tu commets un délit particulièrement grave, et que tu es âgé de 16 ans ou plus au moment des faits, tu es susceptible d’être jugé devant une chambre spécifique du tribunal de la jeunesse, ou devant une autre juridiction pénale normalement réservée aux majeurs comme le tribunal correctionnel ou la Cour d’assises. C’est précisément en raison de la gravité des faits qui te sont reprochés que le tribunal ne peut se contenter de prononcer une mesure de protection à ton égard. Tu seras alors soumis au droit pénal classique, comme si tu étais adulte.

Conditions

Pour que tu sois jugé comme un adulte, il faut que le tribunal de la jeunesse renvoie l’affaire au ministère public (instance chargée de rechercher et poursuivre les infractions) afin de te poursuivre devant les juridictions compétentes. C’est ce qu’on appelle le dessaisissement du tribunal de la jeunesse.

Deux conditions doivent être remplies pour qu’un dessaisissement ait lieu :

  • Tu dois avoir déjà fait l’objet d’une mesure de placement en institution publique (IPPJ) en régime fermé pour un fait antérieur;
  • Le fait qui t’est reproché doit porter atteinte à l’intégrité psychique ou physique d’autrui ou constituer une violation grave du droit international humanitaire ou une infraction terroriste. Dans les deux cas, l’infraction est punissable d’un emprisonnement correctionnel de 5 ans ou d’une peine plus lourde selon le droit pénal applicable aux adultes.

La condition d’avoir été placé en IPPJ en régime fermé ne doit pas être respectée dans trois cas :

  • Si l’acte commis est punissable d’une peine de réclusion de 10 à 15 ans ou d’une peine pluslourde
  • Si tu ne collabores pas aux mesures provisoires qui sont prises par le tribunal
  • Si les mesures de protection ne sont plus envisageables au regard de ton âge au moment du jugement.

Modalités

Le tribunal est dans l’obligation de motiver sa volonté de se dessaisir. Il doit pour ce faire, décrire ta personnalité et ton degré de maturité, qui justifient selon lui que tu sois jugé comme un adulte. Il s’agit d’éléments qui viennent confirmer que tu peux bel et bien être tenu responsable de tes actes pénalement. Si elles sont pertinentes dans l’évaluation de ta personnalité, le tribunal peut également prendre en considération la nature, la fréquence et la gravité du ou des faits qui te sont reprochés.

Tu souhaites faire du volontariat ?

Tu souhaites t’engager en tant que volontaire mais tu ne sais pas comment t’y prendre… Vers qui dois-tu te tourner ? Seras-tu rémunéré ? Dois-tu signer un contrat ? Infor Jeunes tente de t’aider et te détaille le statut de volontaire !

Le volontariat, c’est quoi ?

Il s’agit de l’exercice, au sein d’une organisation, d’activités sans rétribution ni obligation, au profit d’autrui et hors de tout contrat de travail.

Quelles sont les conditions pour faire du volontariat ?

  • Le volontariat doit être exercé durant ton temps libre ;
  • Le travail effectué ne doit pas être rémunéré mais tu peux percevoir des indemnités ;
  • En tant que volontaire, tu t’engages librement et n’auras pas de sanction en cas de mauvaise exécution du travail ;
  • Si tu exerces déjà comme employé dans une organisation, tu ne pourras pas y faire du volontariat pour des tâches similaires ;
  • Effectuer le volontariat au sein d’une organisation hors contexte familial ;
  • Être âgé de  16 ans minimum pour coïncider avec la fin de l’obligation scolaire à temps plein ;
  • Posséder titre de séjour légal si tu es étranger ;
  • Avoir l’accord de FEDASIL, si tu es en centre d’accueil ;
  • Obtenir l’accord de ton organisme de paiement si tu es chômeur.

Quels sont les indemnités possibles ?

L’organisation peut opter pour une indemnité forfaitaire ou pour le remboursement des frais réels.

En cas de paiement d’une indemnité forfaitaire, tu seras payé sans devoir fournir des justificatifs. Le plafond maximum est de 35,41€/ jour avec une limite de 40 jours par an, ce qui correspond à 1416,16 €/an. Il existe trois exceptions en ce qui concerne le secteur du sport, la garde de nuit et de jour et le transport non urgent de patient. Si tu souhaites faire du volontariat dans l’un de ces trois domaines, la limite sera de 73 jours/an, ce qui correspond à un moment de 2600,90€/an.

Si l’organisation utilise le système des frais réels, cela consiste à te rembourser les frais que tu as avancé dans le cadre de ton activité de volontaire. Cela se fait sur présentation de justificatifs (factures, preuves de paiement, tickets de caisse, …)

Qu’en est-il des frais de déplacement ?

L’organisme peut te payer des frais de déplacement entre ton domicile et le lieu d’activité du volontariat mais aussi les trajets nécessaires durant tes heures de prestation. Le volontaire peut combiner l’indemnité forfaitaire et les frais de déplacement pour maximum 2.000 km par an.

Les barèmes de remboursement sont les suivants :

  • En voiture, moto ou vélomoteur : le défraiement maximum est fixé à 0,3542 €/km mais l’organisation peut décider d’octroyer un montant inférieur
  • En vélo : l’indemnité est de maximum 0,24€/km
  • En transport en commun : le remboursement se fait sur base des titres de transport

Dois-je souscrire une assurance pour faire du volontariat ?

Pour effectuer du volontariat en toute sécurité, il existe trois types d’assurances : l’assurance responsabilité civile, l’assurance familiale et l’assurance d’accident corporel.

  • Pour couvrir les dommages causés par un volontaire, l’organisation a l’obligation de conclure un contrat d’assurance responsabilité civile (RC) extracontractuelle.
  • L’assurance familiale est une assurance qui couvre les dommages causés aux tiers dans le cadre de la vie privée. Elle n’est pas obligatoire et elle ne peut se substituer à l’assurance obligatoire que l’association doit souscrire.
  • Il n’y a pas d’assurance obligatoire pour couvrir les accidents corporels pour les volontaires. Si tu es victime d’un accident, les frais médicaux sont à ta charge, à moins que ton organisation n’ait prévu une assurance à cet effet.

Où faire du volontariat ?

Les organisations sans but lucratif peuvent accueillir des bénévoles. Il s’agit des :

  • Associations (ASBL, AISBL…)
  • Organismes publics (administrations communales, CPAS, organismes d’intérêt public…)
  • Associations de fait (comité de quartier, association de parents…)

Pour faire du volontariat à l’étranger, de multiples programmes et projets internationaux sont possibles : les chantiers internationaux, les projets SVE, le programme « Tremplin Langues », etc.

Quelques liens utiles

https://compagnonsbatisseurs.be

https://www.levolontariat.be

https://www.esl.be

https://www.ef.be

Portes ouvertes et cours ouverts 2021

Dans le contexte de la crise sanitaire, s’informer et s’orienter vers les études supérieures peut être plus difficile. Pour t’aider, voici les informations concernant les journées portes ouvertes et cours ouverts des universités et hautes écoles.

L’UMons

Journées portes ouvertes

L’organisation des Journées Portes Ouvertes en présentiel ou virtuelle dépendra de l’évolution de la situation sanitaire.

Les dates sont :

  • A Mons :

Samedi 27 mars 2021 – de 9h à 12h30

Samedi 26 juin 2021 – de 9h à 12h30

  • A Charleroi :

Mercredi 19 mai 2021 – de 15h à 20h

Cours ouverts

Des vidéos des cours ouverts pour les différentes facultés sont disponibles sur le site : https://web.umons.ac.be/fr/rdv-rhetos/cours-ouverts/

 

L’UCLouvain

Portes ouvertes

30 janvier 2021 : journée portes ouvertes sur le campus de l’UCLouvain FUCaM Mons

6 mars 2021 : journée portes ouvertes en architecture sur les campus de Tournai et Bruxelles Saint-Gilles

27 mars 2021 : journée portes ouvertes sur les campus de Louvain-la-Neuve, Bruxelles Woluwe, Mons et Charleroi

29 juin 2021 : journée portes ouvertes sur tous les campus de l’UCLouvain (Louvain-la-Neuve, Bruxelles Woluwe, Bruxelles Saint-Gilles, Tournai, Mons et Charleroi)

Cours ouverts

Les prochains cours ouverts auront lieu en virtuel du 15 au 19 février 2021 à Louvain-la-Neuve, Bruxelles (campus de Woluwe et de St-Gilles), Mons et Tournai.

 

La HELHa

En raison de la crise sanitaire, les journées portes ouvertes ainsi que les cours ouverts seront probablement adaptés afin de respecter les mesures sanitaires. Voici les dates annoncées sur le site internet de la HELHa, cependant n’hésite pas à prendre contact avec l’implantation de ton choix afin de voir quelles adaptations ont été choisies.

Portes ouvertes

Une journée portes ouvertes aura lieu le samedi 24 avril 2021.

Cours ouverts

Les cours ouverts auront lieu du lundi 26 au vendredi 30 avril 2021.

 

Condorcet

Comme pour la HELHa, n’hésite pas à prendre contact avec l’implantation de ton choix.

Portes ouvertes

Le 24 avril 2021           Journée Fenêtres ouvertes en ligne

Le 26 juin 2021           En fonction de l’évolution de la situation sanitaire

Cours ouverts

Du 26 au 30 avril 2021            Journées Classes ouvertes en ligne

 

 

La HEH

A la HEH les dates dépendent du département :

  • Au département des Sciences et technologies

Pour les portes ouvertes

Le 20 mars 2021, de 9h à 14h

Le 24 avril 2021, de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 29 mars au 2 avril 2021

 

  • Au département des Sciences sociales

Implantations de Mons et de Tournai

Pour les portes ouvertes

Le 20 mars 2021, de 9h à 13h

Le 24 avril 2021, de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 29 mars au 2 avril 2021

Du 2 mai au 7 mai 2021

 

  • Au département des Sciences de l’éducation et Enseignement

Implantation de Mons

Pour les portes ouvertes

Le 20 mars 9h à 14h

Le 24 avril 2021, de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 3 au 5 mars 2021

 

Implantation de Tournai

Pour les portes ouvertes

Le 24 avril 2021, de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 3 au 5 mars 2021

 

  • Au département des Sciences juridiques, économiques et de gestion

Pour les portes ouvertes

Le 24 avril 2021 de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 3 au 5 mars 2021

Du 24 au 26 mars 2021

 

Pour t’assurer des conditions de déroulement de chaque événement, prends contact avec l’établissement de ton choix afin de vérifier si l’événement a lieu en présentiel ou en virtuel.

Quitter ton kot ou ta coloc’ en cours d’année : F.A.Q.

Tu envisages de quitter ton kot ou ta coloc' avant la fin de l'année académique ?
Tu veux savoir si tu peux rompre ton bail avant son terme ? On te dit tout !

J'ai un bail étudiant, puis-je quitter mon kot avant la fin de mon bail ?

Si ton contrat est un bail étudiant, tu as la possibilité d’y avant son échéance, mais seulement si tu remets ton préavis avant le 15 mars. De plus, tu devras respecter un préavis de deux mois et payer 3 mois d’indemnités à ton propriétaire.

Dans certains cas, l’indemnité de 3 mois ne sera pas due :

  • Si tu ne poursuis pas tes études : tu dois alors fournir la preuve matérielle ( = un document émanant du secrétariat de ton établissement) de ton irrecevabilité, de ton refus d’inscription ou de ton abandon.
  • Si tu cèdes ton bail, avec l’accord de ton propriétaire (qui doit aussi marquer son accord sur le choix de ton remplaçant).
  • Si un de tes parents ou la personne responsable de ton entretien décède (et la limite du 15 mars pour le préavis ne s’applique pas).

Mes cours se donnent à distance et je n'occupe plus mon kot. Puis-je mettre fin à mon bail en raison de la crise sanitaire ?

Alors qu’en avril 2020, les autorités avaient décidé d’assouplir les règles afin de permettre aux étudiants de rompre leur contrat de bail plus facilement, aucune décision n’a été prise en ce sens à l’heure actuelle. Si tu veux mettre fin à ton bail étudiant, tu dois pour l’instant t’en tenir aux règles de rupture anticipées évoquées plus haut.

J'ai un bail de colocation, puis-je quitter ma coloc avant la fin de mon bail ?

Tu as le droit de mettre fin à ton contrat de colocation à tout moment, en respectant certaines conditions :

  • Signaler ton départ par écrit à ton propriétaire et à l’ensemble de tes colocataires
  • Respecter un préavis de 3 mois : concrètement, tu dois remplir tes obligations de locataire durant cette période.
  • Payer une indemnité équivalente à trois fois ta part du loyer. Toutefois, cette indemnité ne sera pas due si tu trouves un remplaçant avant la fin du délai de 3 mois de préavis (le remplaçant doit évidemment être accepté par ton propriétaire et tes colocataires).

J'ai un bail de résidence principale, puis-je quitter mon kot avant la fin de mon bail ?

Si tu as un bail de résidence principale de courte durée (de 1 à 3 ans), tu peux y mettre fin moyennant un préavis de trois mois et une indemnité équivalente à un mois de loyer.

Je quitte temporairement mon kot, puis-je le sous-louer ?

Si tu comptes quitter ton kot temporairement (par exemple, pour un stage à l’étranger ou un Erasmus) sans pour autant vouloir l’abandonner définitivement, tu as la possibilité de le sous-louer. Pour cela, tu dois remplir plusieurs conditions :

  • Avoir l’accord écrit de ton propriétaire. Sans cela, la sous-location n’est pas possible.
  • Lui apporter la preuve que tu seras éloigné de ton lieu d’études habituel pour une période de minimum un mois en vue de la poursuite de tes études
  • Sous-louer ton logement uniquement à un étudiant.

Attention, un contrat de sous-location est conclu entre ton remplaçant et toi (le propriétaire ne doit pas le signer). Cela veut dire que si le sous-locataire ne remplit pas ses obligations (par exemple, s’il ne paie pas le loyer), le propriétaire peut se retourner contre toi. Sois vigilant en choisissant ton sous-locataire !

Comment dois-je envoyer mon préavis ?

En principe, il est préférable d’envoyer ton préavis par courrier postal recommandé. Tu peux également le lui remettre en main propre (dans ce cas, il doit signer le double et y indiquer la date de réception). Cependant, d’autres modalités peuvent avoir été prévues dans le bail pour l’envoi du préavis : relis-le attentivement pour t’en assurer.

Quand commence le délai de préavis ?

Le délai de préavis prend cours le 1er jour du mois qui suit le mois durant lequel tu signifies par écrit ton intention de partir.

Exemple : si tu envoies ton préavis le 15 février 2021, il prendra court le 1er mars 2021.

Tu as des difficultés à identifier ton type de bail ? Tu souhaites obtenir de l’aide pour rédiger un préavis ? Tu aimerais obtenir plus d’informations sur tes droits et devoirs en tant que locataire ? Contacte-nous !

FOCUS JEUNE : Travailler à l’étranger

Tu as toujours eu dans un coin de ta tête l’idée de travailler à l’étranger après tes études ? Tu as peur de franchir le pas ? Ugo, 24 ans, est mécanicien pour poids lourds au Royaume-Uni. Il partage avec nous son expérience, les avantages et les inconvénients de la vie d’expatrié.

Peux-tu nous raconter en quelques mots ton parcours, et la raison pour laquelle tu t’es expatrié ?

J’ai toujours vécu à Namur en Belgique, depuis que je suis tout petit. J’ai toujours été très engagé dans mon unité scoute, j’ai rempli les fonctions de chef de patrouille,  chef de section (troupe) et enfin de chef d’unité aux scouts marins à Jambes. Quand ma copine m’a proposé de l’accompagner durant ses quatre ans de post-doctorat à l’étranger, il me semblait évident de la suivre qu’importe l’endroit où elle étudierait.

Avais-tu déjà voyagé avant de partir travailler à l’étranger ?

Oui, après mes études de mécanique à Namur j’ai pas mal bourlingué avec mes potes, que ce soit à vélo, en voiture, en train ou en avion. Randonner en Slovaquie, camper au Danemark, me baigner en Hongrie, traverser l’Espagne en train et skier en Bulgarie m’ont permis d’élargir mes horizons et de m’habituer au changement. Certaines rencontres marquantes m’ont motivées à expérimenter un voyage de quelques années à l’étranger.

Avais-tu des affinités particulières avec le Royaume-Uni ?

Pas vraiment. Ma copine a eu plusieurs propositions sur le continent européen, comme la France ou la Suisse. C’est finalement à Oxford qu’elle a été acceptée. Hormis Gibraltar, je n’avais jamais mis les pieds au Royaume-Uni. Ca fait maintenant deux ans que j’y habite.

Quels sont les aspects positifs et négatifs de vivre à l’étranger ?

Le côté positif est de pouvoir prendre du recul sur la vie que l’on mène, parfois avec des œillères. Cela fait un bien fou de découvrir des activités, de nouveaux endroits et goûter de nouvelles (mauvaises) bières. On prend conscience de ce qui compte vraiment pour nous et on fait un tri dans les activités auxquelles on participait, contacts que l’on fréquentait et objets que l’on possédait. De plus cela me permet d’apprendre l’anglais sur le terrain.

L’aspect le moins cool est que l’on a l’impression de passer à côté de nombreuses choses. Le fait d’être invité à des événements auxquels on ne peut pas participer à cause de la distance est parfois dur à gérer. L’intégration sur place est parfois difficile, car les relations avec les collègues sont plus distantes. Quand le Royaume-Uni faisait encore partie de l’UE je me sentais encore un peu à la maison. Maintenant que le Brexit a été entériné, je me sens loin de chez moi, un peu comme rejeté au sein de ce qui était mon pays il y a encore un mois.

Qu’est-ce qui est différent par rapport à  la Belgique ?

Le fait de rouler à gauche, les prises de courant avec trois fiches plates, les magasins sans personnel, les livres sterling et les relations entre collègues. En Belgique, le vendredi à 16h est souvent synonyme de fête et chacun apporte de quoi réaliser un petit apéro. Ici dès que j’apporte de quoi boire un verre, mes collègues me remercient et remontent dans leur voiture, avec leur Orval dans le coffre. Ce qui me perturbe au niveau professionnel est le fait que le système métrique, pourtant international, n’est pas appliqué ici ! Du coup je me retrouve à parler en inches, yards et miles.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un jeune qui souhaite s’orienter vers ce domaine ?

Je lui dirais de bien peser le pour et le contre de l’expatriation. On a beau se dire qu’on connaît un pays, la réalité peut être différente, notamment au niveau de la mentalité. L’idéal est de faire un test via un stage, ou de se rendre sur place pendant au moins un mois pour voir si la ville, la région ou la culture peuvent coller avec ce qu’il recherche. Personnellement, je pense que j’aurais été plus à l’aise en Suisse.

Merci Ugo d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Nous espérons que ton témoignage a pu éclairer les jeunes qui souhaitent travailler à l’étranger après leurs études.

Plus d’infos ?  

Gaming, e-sport, influenceur.euse : ça commence à payer !

Tu as peut être une passion qui progressivement est devenue une source de revenus ? Tu as développé une compétence qui peut te permettre de gagner de l’argent ? Comment faire pour percevoir ces revenus de façon légale ?

Nouveaux métiers, métiers émergeants, métiers d’avenir ?

Le monde du travail est en perpétuelle évolution. Certains métiers disparaissent, d’autres se créent. On parle alors de métiers émergeants. Ce sont des nouveaux métiers qui n’existaient pas il y a encore quelques années et qui occupent aujourd’hui une place de plus en plus importante sur le marché de l’emploi. Influenceur, créateur de contenu, Youtubeur/euse, e-sportif, pilote de drône, sont les  nouvelles vocations qui rencontrent un franc succès auprès des jeunes.

A côté du secteur de l’influence qui cartonne depuis quelques années, le secteur du gaming est lui aussi en plein développement. Si tu es un fan de jeux vidéo et que tu excelles dans ce domaine, sache que c’est un secteur qui se professionnalise et qui t’offre l’opportunité de monétiser cette compétence. De nombreuses structures ayant pour but de promouvoir et favoriser le développement du gaming ont vu le jour.

Obligations légales ?

Si tu es arrivé à faire de ta passion un moyen de gagner ta vie, il y a cependant des obligations auxquelles tu dois faire face. Nous avons tous l’obligation de déclarer nos revenus professionnels à l’administration fiscale. Pour rappel, un revenu professionnel est constitué des rémunérations (salaires, remboursement du trajet domicile-travail, avantages de toute nature…) et/ou des revenus de remplacement (pensions, prépensions, allocations de chômage, indemnités d’assurance-maladie…).

De plus, qui dit revenus professionnels dit surtout statut. En effet tu  peux percevoir un salaire uniquement dans un cadre précis. En Belgique, il existe deux cas de figure : un salaire en provenance d’un travail effectué à titre indépendant ou en tant que travailleur salarié.

Obligations… Solutions !

En tant qu’étudiant indépendant, tu bénéficies d’un statut spécifique. Parmi les conditions à remplir, tu dois avoir plus de 18 ans et t’acquitter de cotisations sociales forfaitaires de 79,34€/trimestre durant les 3 premières années de ton activité (montant qui sera revu en fonction de tes revenus). En tant qu’indépendant tu peux donc facturer ta prestation à ton client.

Tu peux aussi percevoir ces revenus avec un statut de freelance salarié (Pour plus d’informations consulte notre article « Qu’est-ce qu’un freelance ?).  Dans ce cas tu es sous contrat de travail pour la prestation que tu effectues. Sache qu’il n’y a pas de cotisations sociales trimestrielles à payer car celles-ci sont prélevées sur chaque contrat. Travailler à 18 ans est possible, pour peu que ton contrat respecte la législation relative au travail étudiant. Dans ce cas tu dois passer par une structure (par exemple : Amplo) qui réalisera ton contrat de travail, te paiera ton salaire (en général la semaine suivant ta prestation) et qui ensuite se chargera d’envoyer une facture à ton client.

Cette possibilité s’applique à tous les jeunes : étudiants, non étudiants, jeunes travailleurs, bénéficiaires d’allocations. Veille surtout à bien expliquer au consultant  ta situation pour que le contrat soit juste. De ton côté, renseigne-toi également sur les limites à ne pas dépasser et les éventuelles conséquences de ces revenus (rester fiscalement à charge des parents, impact sur l’allocation de chômage…)

En conclusion, si tu as une passion, un talent, une compétence qui génère un revenu, tu es peut-être en train de créer un métier d’avenir ou tout simplement ton propre métier.  Il est cependant important d’être informé et entouré par des structures qui te permettent de connaître tes droits et tes obligations. Si tu as une idée, lance-toi pour faire de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité ????

Plus d’informations ?

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