Comment obtenir mon CESS sans suivre de cours ?

Tu ne trouves pas ta place dans un parcours scolaire classique, tu es autodidacte ou tu as tout simplement dû abandonner /interrompre tes études secondaires et tu souhaites actuellement obtenir ton diplôme ? Pas de panique ! Ce billet est fait pour toi. ????️????

Nous y abordons le système du jury central qui te permet d’obtenir ton diplôme sans passer par une filière traditionnelle. Ce jury organise des examens pour obtenir différents diplômes tels que le certificat d’enseignement secondaire du premier degré (CE1D), le certificat d’enseignement secondaire du deuxième degré (CE2D) ou encore le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS). C’est sur l’obtention de ce dernier diplôme que nous allons nous concentrer.

Qui peut s’inscrire ?

Pour obtenir le CESS, il faut que tu remplisses nécessairement l’une des deux conditions suivantes :

Tu dois être âgé de 16 ans au moment de ton inscription aux examens du Jury ;

OU

Tu as obtenu le CE2D.

 

Quels CESS peux-tu obtenir ?

Il existe plusieurs types de CESS différents. Les examens du Jury te permettent d’obtenir soit le CESS :

  • d’enseignement général (CESS G) ;
  • d’enseignement technique et artistique de transition (CESS TTR) ;
  • d’enseignement technique et artistique de qualification (CESS TQ) ;
  • de l’enseignement professionnel (CESS P).

 

Quelle est la procédure ?

Avant de t’inscrire au Jury

Tout d’abord, il te faudra choisir ton orientation d’étude (général, technique de transition, technique de qualification ou professionnel).

Tu devras ensuite te préparer aux examens. Le Jury ne dispense aucune formation pour la préparation de ceux-ci.  Tu devras donc te préparer seul(e). Sache que des cours par correspondance en vue de la préparation aux examens sont toutefois organisés par la Communauté française (pour plus d’information à cet égard, tu peux consulter le site https://elearning.cfwb.be/).

Il te faudra également participer à une séance d’information obligatoire relative au CESS.

Enfin, tu devras t’inscrire aux examens du titre que tu souhaites obtenir durant la période d’inscription. Les Jurys organisent deux cycles d’examens par année scolaire (indépendants l’un de l’autre : la 2ème période ne correspond donc pas à une 2ème session). Le premier cycle se situe entre août et janvier, le 2ème entre février et juillet.  Un seul appel à candidats est publié chaque année pour les deux cycles. Il est téléchargeable sur le site http://www.enseignement.be/jurys. Les informations sur les périodes d’inscription aux épreuves pour chacun de ces cycles y sont précisées.

 

Après ton inscription

Tu recevras la confirmation de ton inscription (par courrier ou par courriel). A partir de ce moment, consulte assez régulièrement le site enseignement.be afin d’y trouver les dates des examens et les éventuelles consignes s’y rapportant.

 

Modalité des examens

Tu dois te présenter aux examens aux jours et heures fixées muni de ta pièce d’identité.

L’évaluation porte sur les matières dispensées en 5e et 6e secondaire par les établissements de la Communauté française.

Tu devras notamment passer au minimum les examens suivants : français, mathématiques, sciences, langue moderne 1 (anglais, néerlandais ou allemand), histoire et géographie.

Pour réussir, tu dois en principe obtenir 50% dans chacune des matières.

 

Pour en savoir plus

Si tu souhaites obtenir des informations plus spécifiques ou obtenir des informations pour l’obtention d’un autre titre (CE1D, CE2D, etc.), sache que tous les renseignements te sont fournis sur le site enseignement.be avec une fiche pratique pour chaque diplôme.

Equipe ton kot ! La gratiferia est ouverte aux étudiants

Tu emménages bientôt dans ton kot et tu souhaites l'équiper gratuitement tout en évitant de surconsommer ? Notre gratiferia est faite pour toi!

La gratiféria d’Infor Jeunes, c’est un « marché du gratuit » destiné aux étudiants : tu peux venir chercher ce dont tu as besoin du lundi au vendredi entre 12h et 17h, sans rendez-vous : vaisselle, verres, tasses couverts, petit électro-ménager… Prends ce dont tu as besoin !

La gratiféria est ouverte du 1er septembre au 30 novembre 🙂

Les personnes qui souhaitent donner une seconde vie à leurs objets peuvent toujours les déposer à la permanence, également du lundi au vendredi entre 12h et 17h.

Notre adresse : 7, rue des Tuileries à Mons

Contact : 065/31 30 10 ou mons[at]inforjeunes.be

 

Reportage de TéléMB sur la gratiféria (02/09/21)

Quand et comment puis-je changer d’école ?

Tu déménages ? Tu veux aller en Technique ou en Professionnel ? Tu ne t’entends plus avec tes camarades de classe ? Bref, tu veux changer d’école ? On t’explique quand et comment faire dans ce billet ! ????

1. Changer d’école

Tu pourrais vouloir changer d’établissement en cours d’année parce que ton école ne te convient plus. Sache que tu peux le faire, sauf pendant le premier degré (lequel correspond à la 1re et 2e secondaire).

Pas de soucis pour les degrés suivants (3e à 6e secondaire), tu peux changer librement d’école en cours d’année (parfois en respectant certaines conditions).

Il existe aussi une série de cas particuliers dans lesquels tu peux d’office changer d’établissement en cours d’année. Par exemple, si tu déménages loin, il est normal que tu puisses t’inscrire dans une école plus proche de ta nouvelle maison. Autre exemple, si tu subis du harcèlement, tu pourras également changer d’établissement !

Pour effectuer ce changement, tes parents peuvent introduire une demande dans l’école que tu souhaites quitter à l’aide d’un formulaire.

2. Changer de forme d’enseignement

Il se pourrait aussi que tu veuilles changer de forme d’enseignement. Par exemple, si tu préfères un apprentissage plus concret et qui te forme à un métier, tu peux te diriger vers le professionnel. Si tu es artiste dans l’âme, tu pourrais vouloir te diriger vers l’enseignement artistique.

Les possibilités sont nombreuses et te permettent de suivre l’enseignement qui te convient le mieux. Certaines conditions doivent toutefois être respectées pour que tu sois admis dans la forme d’enseignement que tu veux suivre. Nous te les exposons ci-dessous

Légende : général (G), technique (T), artistique (A) et professionnel (P).

Dans le deuxième degré

Pour passer en 3e G, T ou A tu dois soit

  • Avoir obtenu le CE1D
  • Y avoir été orienté par le Conseil de classe
  • Avoir réussi la 3e P

Pour passer en 3e P tu dois soit

  • Avoir obtenu le CE1D
  • Y avoir été orienté par le Conseil de classe

Pour passer en 4e G, T ou A tu dois soit

  • Avoir réussi la 3e (en G, T ou A)
  • Avoir réussi la 4e P
  • Avoir obtenu le CE2D (G, T ou A) ET changer d’orientation d’études ou le CE2D (P)

Pour passer en 4e P tu dois soit

  • Avoir réussi la 3e (en G, T, A ou P)
  • Avoir obtenu le CE2D (P) ET changer d’orientation d’études

Dans certains cas, il faut en plus recevoir l’avis favorable du Conseil d’admission pour effectuer ton changement. Si tu souhaites changer en cours d’année, ton changement doit avoir lieu avant le 15 janvier.

Dans le troisième degré

Pour passer en 5e G, T ou A tu dois soit

  • Avoir réussi la 4e (en G, T ou A)
  • Avoir réussi la 6e P
  • Avoir obtenu le CE2D (en G, T, A ou promotion sociale)

Pour passer en 5e P tu dois soit

  • Avoir réussi la 4e (en G, T, A ou P)
  • Avoir obtenu le CE2D

Pour passer en 6e G, T ou A tu dois

  • avoir réussi la 5e dans la même orientation et la même section d’études (par ex. 5e science-éco → 6e science-éco)

Pour passer en 6e P tu dois soit

  • Avoir réussi la 5e P (dans la même orientation)
  • Avoir réussi la 5e TQ (dans une orientation correspondante)

Tout comme pour le deuxième degré, il sera parfois nécessaire d’obtenir un avis favorable du Conseil d’admission pour effectuer ton changement.

Attention si tu es en 5e ou 6e

Si tu souhaites changer d’orientation (=option) au cours de la 5e année, tu peux le faire jusqu’au 15 novembre.

Tu ne peux en revanche pas changer d’orientation entre la 5e et la 6e ! Pense donc bien à te préparer à l’avance si tu as envie de changement.

N’hésite pas à te rendre dans le centre Infor Jeunes proche de chez toi pour être écouté, conseillé et guidé. Sache aussi que tu trouveras de nombreuses réponses à tes questions sur inforjeunes.be.

Envie d’être… professeur de yoga

Tu aimes pratiquer le Yoga et penses à en faire un jour ton métier à temps plein mais tu ignores si ce projet est réalisable ? Pour t’aider à y voir plus clair sur les possibilités d’avenir dans ce domaine, nous rencontrons aujourd’hui Mélissa, professeure de Yoga, qui partage avec toi les avantages et inconvénients de son métier-passion.

Peux-tu te présenter et nous dire où tu travailles actuellement ?

Je m’appelle Mélissa, je suis professeure de Yoga, de méditation et praticien Reiki.

Je suis également ingénieure civile en chimie de formation et je travaille en 4/5ème temps pour une filiale du groupe Engie.

En quoi consiste la profession de prof de yoga ?

Enseigner le yoga c’est enseigner une pratique corporelle à travers les mouvements du corps en pleine conscience mais aussi enseigner une philosophie de vie.  Le yoga prône entre autres la bienveillance et l’écoute de soi. Je pars du principe qu’on transmet principalement ce que l’on est et ce que l’on incarne. Par conséquent, je prends le temps nécessaire pour mon développement personnel et amène les personnes à s’écouter pour une meilleure connaissance de soi.

En pratique, je donne des cours réguliers de yoga de différents styles (Hatha, Yin, Vinyasa, …)  et des cours de méditation. En plus de cours réguliers, j’organise également des événements ponctuels et des ateliers, des retraites, etc.

Quel est ton parcours ?

Au départ ingénieure civile en chimie (master en 2005), j’ai commencé à travailler en 2006 chez Engie comme ingénieure de projets. Au fil des années, la fonction a évolué vers du commercial puis gestion d’équipes. En 2015, souffrant de gros problèmes de dos, je me suis inscrite à des cours de yoga dans l’espoir de soulager mes douleurs. J’y ai découvert une passion qui m’a conduite à une pratique régulière du yoga.

En 2016, je suis partie une première fois en Inde pour y suivre une formation (un « TTC » 200h en Hatha yoga et Vinyasa) et décroché mon diplôme de professeure de yoga. À mon retour, j’ai commencé à donner cours avec des remplacements dans des salles de sport.

J’ai ensuite suivi une initiation à la méditation de pleine conscience et complété ma formation yoga avec un TTC de 50 heures de Yin en Hollande, un TTC de 100h de yoga pour les enfants en Suisse et un autre TTC de 300 heures en Inde. Je me suis ensuite formée aux soins énergétiques par le Reiki.

Depuis 2019, j’ai créé ma propre salle de yoga de 35m2, dans mon grenier, dans laquelle je donne 5 cours par semaine.

Quelles sont tes missions principales en tant que professeure de yoga?

Que les gens « s’écoutent ». Les personnes qui suivent les cours réguliers sont souvent des personnes qui souffrent de problèmes de dos, de stress ou qui cherchent  une qualité de vie meilleure. D’autres souhaitent simplement sortir du quotidien et se ressourcer en participant à un événement ou un atelier.

Ton métier : vocation, passion ou choix de raison ?

Sans hésitation un métier-passion ! À la suite d’une réflexion professionnelle et un questionnement sur ce qui m’anime, me porte et me donne de l’énergie.

Quels sont les aspects positifs et négatifs de ton métier ?

Les + : Le contact avec les gens, le bien-être physique/mental pour soi et partagé avec les autres, les répercussions positives dans la vie quotidienne, la créativité, le travail pour soi hors du monde matérialiste des entreprises.

Les – : La difficulté d’en faire un métier à plein temps pour des raisons physique et budgétaire. Si tu te blesses, pas de revenu garanti…

Quels conseils donnerais-tu à un jeune ?

C’est compliqué de vivre uniquement du yoga. Je conseillerais donc de ne pas faire ce métier à plein temps mais faire autre chose sur le côté. On peut combiner avec un job mi-temps, ou toute autre activité comme du Reiki, de l’hypnose, des massages, du coaching, des soins énergétiques, de la nutrition, …

Envie d’être… architecte d’intérieur

Tu as envie de devenir architecte d’intérieur mais tu te poses encore beaucoup de questions sur le métier ?! Nous avons eu le plaisir d’interviewer Camille qui a répondu à quelques questions sur son métier !

Bonjour ???? Peux-tu te présenter et nous dire où tu travailles actuellement ?

Bonjour ! Je m’appelle Camille Delafontaine, je suis architecte d’intérieur pour Bedimo (société à Morlanwelz) et architecte d’intérieur/designer indépendante en complémentaire pour la marque Bloom que j’ai créé il y a un peu plus d’un an (Pour les petits curieux : www.bloom-store.be ????). Et je suis en possession du diplôme d’architecte d’intérieur de l’école des Arts² de Mons en 2015

En quoi consiste la profession d’architecte d’intérieur ?

L’architecte d’intérieur peut travailler autant dans le domaine professionnel (Agencement d’un restaurant, d’une école, de bureaux…) que privé (les maisons). Il travaille en collaboration avec l’architecte ou de façon totalement indépendante. Je suis d’avis de dire que ces deux professions se complètent. Notre mission est d’agencer de façon optimale et pratique un espace afin de s’y sentir bien, de créer des volumes et des ambiances spécifiques ou encore de répondre à des besoins techniques. Du rendez-vous client, en passant par le métré, les plans et jusqu’à la présentation finale, l’architecte d’intérieur est multitâche. Il fera attention à la lumière, aux matériaux utilisés, à la couleur choisir en fonction de l’effet souhaité… Il peut également être amené à créer du mobilier sur mesure.

Peux-tu nous résumer ton parcours académique ?

Après être allée à l’école primaire de mon village, j’ai fait mes études secondaires aux Ursulines, à Mons. A partir de la troisième secondaire, je suis passée du général en technique de transition afin d’avoir plus d’heures de cours artistiques. A la fin de ce cursus, je suis allée étudier l’architecture d’intérieur à l’école supérieur des arts à Mons (Arts²). Ce master est de type long, c’est-à-dire 5 ans d’études.

Quelles sont les missions principales d’un architecte d’intérieur ? (Journée type, ce pourquoi tu es souvent sollicitée, etc.)

Je commence souvent par le rendez-vous client afin de connaître leurs besoins. Vient alors une recherche complétée par des croquis, des moodboards (type de collage qui peut être composé d’images, de texte et d’objets selon le choix de son créateur) et quelques plans esquissés. Ensuite, je crée un avant-projet et puis le projet avant de procéder au suivi du chantier.

Ce développement peut prendre plusieurs jours voire plusieurs semaines en fonction du projet. En ce moment, avec l’arrivée du télétravail, moi et mes collègues de travail sommes sollicités pour la création de petit bureau à domicile

Quels sont selon toi les aspects positifs et négatifs du métier ?

Les +

Le contact client

La créativité

La diversité des projets

Les –

Les contraintes techniques et budgétaires

Que conseillerais-tu à un jeune qui souhaite s’orienter vers ce domaine ?

De se mettre au gout du jour. Le métier d’architecte d’intérieur est en constante évolution. Les matériaux se multiplient, les technologies également. Il faut lire, se renseigner et s’inspirer !

Il est également inévitablement nécessaire de se former dans l’utilisation des programmes informatiques utiles au métier. Pour les plans, les 3D, les présentations.

Merci beaucoup pour ce partage Camille ????

Job étudiant : F.A.Q

Futur jobiste ? Voici les réponses aux questions que tu te poses !

Quelles sont les conditions pour pouvoir travailler comme étudiant ?

Tu peux travailler en tant qu’étudiant si :

  • Tu suis l’enseignement secondaire ou supérieur ;
  • Les études constituent ton activité principale et ton job est secondaire. Si tu suis une formation en alternance, tu peux travailler en tant qu’étudiant sous trois conditions :
    • En dehors des heures d’enseignement/formation et des heures de pratique professionnelle ;
    • Chez un autre employeur que celui de la pratique professionnelle, à l’exception des mois de juillet et août ;
    • Ne pas bénéficier d’allocations de chômage ou d’insertion.

Tu ne peux pas travailler en tant qu’étudiant si :

  • Tu possèdes un contrat de 12 mois ou plus auprès d’un employeur. Après ces 12 mois, soit tu restes lié à cet employeur et ton contrat étudiant devient un contrat ordinaire (moins avantageux), soit tu te tournes vers un autre employeur pour pouvoir continuer à travailler en tant qu’étudiant ;
  • Tu suis des cours du soir ou une autre forme d’enseignement à horaire réduit ;
  • Tu suis un enseignement à horaire réduit de moins de 17h/semaine pour le secondaire ou de moins de 27 crédits pour le supérieur excepté si tu suis une année mémoire/TFE.

Dans tous les cas, tu dois bien garder en tête que pour pouvoir travailler sous le statut étudiant, étudier doit être ton activité principale. Ton job doit être accessoire à tes études.

Tu veux t’assurer de ta possibilité de signer un contrat étudiant ? N’hésite pas à nous contacter.

Le contrat écrit est-il obligatoire ?

Oui, le contrat écrit est obligatoire ! Ton employeur et toi devez absolument conclure un contrat écrit et rédigé en trois exemplaires (pour l’employeur, le Contrôle des lois sociales et toi). Il doit être conclu au plus tard au moment de ton entrée en service.

 Un conseil, garde bien la copie de ton contrat ! Il garantit tes droits et permet d’éviter le travail au noir, lequel est punissable tant pour ton employeur que pour toi-même.

Le travail au noir est dangereux car il s’exerce dans des conditions risquées (pas d’horaire précis, pas de garantie d’être payé…) et il ne te fournit aucune protection sociale en cas d’accident de travail. Absence de contrat écrit signifie absence de contrat tout court.

La période d'essai, c'est quoi ?

La période d’essai est la période durant laquelle ton employeur ou toi-même pouvez librement rompre le contrat parce que vous remarquez que la relation de travail ne correspond pas à vos attentes. Bien entendu, il est obligé de te payer pendant cette période.

Cette période est de trois jours. Après celle-ci, il est plus compliqué d’arrêter la relation de travail. En effet, après les trois jours, il y a un préavis à prester, c’est-à-dire qu’il est nécessaire de continuer à travailler pendant une période supplémentaire pour permettre à l’autre partie de s’arranger (par exemple : trouver un remplaçant ou chercher un nouveau job).

Fais attention, de plus en plus d’employeurs profitent de cette période pour ne pas conclure de contrat et ne pas rémunérer leurs étudiants invoquant le fait qu’ils sont à l’essai. C’est tout à fait illégal ! Garde bien en tête que tout travail mérite salaire et que tu as par conséquent le droit de le réclamer. Si tu es victime de cette situation, n’hésite pas à appeler le Contrôle des lois sociales au 02/233.41.11.

Comment savoir où j’en suis dans mes heures de travail ?

En tant qu’étudiant, tu reçois de l’État un solde de 475 heures pour chaque année civile. Pour ces 475 heures, tu paies moins de cotisations sociales qu’un travailleur normal. Quand tu es engagé en tant qu’étudiant, les cotisations sociales que l’on prélève sur ton salaire sont réduites. Concrètement, on ne retire que 2,71% de ton salaire brut (au lieu du taux ordinaire de 13,07%).

Grâce à l’application Student@work, tu peux vérifier le nombre d’heures qu’il te reste et obtenir une attestation qu’un employeur pourrait te demander.

Tu peux travailler plus de 475 heures, mais les cotisations sociales seront alors plus élevées à partir de la 476e heure prestée.

Cette limitation est suspendue pour les étudiants travaillant dans le secteur des soins de santé ou dans l’enseignement pendant le 1er et 2eme trimestre 2021.

Je souhaite travailler comme étudiant indépendant, est-ce possible ?

En tant qu’étudiant, il est possible de te lancer comme indépendant à condition d’être âgé d’au moins 18 ans (sauf pour une activité d’artisan – sans livraison de de marchandises, il faut avoir au minimum 16 ans et l’autorisation de tes parents).

Depuis le 1e janvier 2017, il existe un statut spécifique pour les étudiants entrepreneurs. Ce statut permet d’exercer une activité indépendante à des conditions avantageuses pour les étudiants. Pour obtenir ce statut, tu devras introduire une demande d’assujettissement auprès de ta caisse d’assurances sociales et tu devras faire parvenir une attestation d’inscription auprès d’un établissement d’enseignement.

Ce statut te permet de bénéficier de certains avantages, tout comme les étudiants salariés (cotisations sociales, impôts, mutuelle, etc.).

Ce qu’il faut savoir :

  • Si l’ensemble de tes revenus annuels ne dépassent pas 6.996,89 € (montant indexé annuellement), tes revenus sont totalement exemptés de cotisations sociales.
  • Si l’ensemble de tes revenus se situent entre 6.996,89 € et 13.993,78 €, tu vas devoir payer par trimestre une cotisation sociale réduite susceptible de varier entre 0 et 358,59 €.
  • Si tu perçois plus de 13.993,78 € par an, tu deviens un indépendant à part entière et tu seras assujetti en tant que tel. Tu devras donc payer une cotisation qui s’élève au minimum à 717,18 € par trimestre (montant indexé annuellement).

Durant les 3 premières années de ton activité en tant qu’étudiant indépendant, tu devras payer une cotisation sociale provisoire forfaitaire de 79 € par trimestre.

Par « revenu », on entend ici le revenu annuel réel net (brut moins charges professionnelles éventuelles).

Vais-je garder mes allocations familiales ?

Avant 18 ans

Tu as droit aux allocations familiales sans condition jusqu’au 31 août de l’année civile au cours de laquelle tu atteins l’âge de 18 ans.

Après 18 ans et jusque 25 ans

Pour conserver les allocations familiales, tu dois respecter le seul quota des 475 heures annuelles.

  1. Jeunes nés avant 01/2001

Si tu as entre 18 et 25 ans tu conserveras ton droit aux allocations familiales si tu suis des études.

  1. Jeunes nés après 01/2001

Si tu as entre 21 et 25 ans, Tu conserveras le droit aux allocations familiales tant que tu suis des études. Toutefois, si tu as entre 18 et 21 ans, il n’est pas nécessaire de prouver la poursuite d’études pour percevoir tes allocations familiales.

  1. Si tu es en alternance

Si tu suis une formation en alternance, tu ne devras pas percevoir un revenu supérieur à 562,93 € (ce montant correspond aux revenus étudiants cumulés au revenu que tu perçois suite à ta formation) pour continuer à bénéficier de tes allocations familiales.

  1. Si tu perçois un revenu de remplacement

Tu conserveras ton droit aux allocations familiales si tu reçois une allocation du CPAS ou encore des indemnités de maladie/incapacité de travail.

  1. Si tu es indépendant

Si tu es indépendant- étudiant, la limite pour garder les allocations familiales est de 7.021,29 euros/an.

Après 25 ans

Tu ne reçois plus d’allocations familiales.

Le quota de 240 heures de travail maximum par trimestre a été supprimé suite à la réforme de février 2021

Vais-je devoir payer des impôts ?

Tu devras payer des impôts si tes revenus annuels bruts imposables (= tes salaires bruts – tes cotisations sociales) sont supérieurs à 12.842,85 € pour tes revenus de 2020, déclaration fiscale en 2021. Pour plus d’infos sur tes impôts et les éventuelles conséquences du job étudiant sur les impôts de tes parents, consulte notre FAQ dédiée.

Quelle est la durée maximale de travail ?

En principe, il est interdit de travailler :

  • Plus de 8 heures par jour et plus de 40 heures par semaine ;
  • La nuit, c’est-à-dire entre 20 heures et 6 heures du matin ;
  • Le dimanche et les jours fériés.

Toutefois, ces règles de base connaissent des exceptions, notamment dans certains secteurs (exemple : restauration, maison de repos, boulangerie, etc.) ou pour certain tâches précises (exemple : travaux urgents ou imprévus).

Il existe toutefois des dérogations en fonction des secteurs, par exemple, dans l’Horeca. Pour obtenir la liste de ces dérogations, adresse-toi au Contrôle des lois sociales (02/233.41.11).

Et si je veux abandonner mon job ?

Même si ton job étudiant ne te plaît pas ou que le courant passe mal avec ton employeur, tu ne peux pas abandonner ton job du jour au lendemain. Ton employeur ne peut pas se débarrasser de toi en un claquement de doigts non plus. En effet, vous êtes liés par un contrat que vous avez tous les deux signé. Celui qui veut rompre le contrat devra respecter un préavis, dont la durée varie en fonction de celui qui le donne (toi ou ton employeur) et de la durée de ton engagement (période comprise entre ton entrée en fonction et le dernier jour de travail presté).

Durée de l’engagement Préavis donné par l’étudiant Préavis donné par l’employeur
1 mois ou moins 1 jour 3 jours
Plus d’1 mois 3 jours 7 jours

Puis-je travailler à l'étranger ?

Si tu es étudiant belge et que tu veux exercer un job dans un autre pays membre de l’Espace Economique Européen (E.E.E.). Dans ce cas, tu seras soumis à la législation du pays dans lequel tu exerces le job étudiant. Toutefois, les jours prestés à l’étranger n’auront pas d’incidence sur ton quota de 475 heures en Belgique.

Si tu souhaites davantage d’informations sur la législation des différents pays de l’E.E.E., tu peux te rendre sur les sites suivants :

  • Eures (le portail européen sur la mobilité de l’emploi) sur ec.europa.eu/eures ;
  • Le Club Teli (www.teli.asso.fr) qui propose des offres de jobs (Horeca, animation…) dans le monde entier ;
  • Le Portail européen de la jeunesse : http://europa.eu/youth ;
  • Travailler au Luxembourg : www.jobs.youth.lu ;
  • Travailler en France : www.pole-emploi.fr.

Je suis étudiant étranger, puis-je travailler comme jobiste en Belgique ?

Si tu viens d’un pays membre de l’Espace Economique Européen (E.E.E.)* ou de la Suisse. Tu peux exercer un job étudiant, sans permis de travail, aux mêmes conditions qu’un étudiant belge.

* Islande, Norvège, Liechtenstein + les 28 pays de l’Union Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Royaume-Uni, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède.

Je suis étudiant étranger d'un pays non membre de l'E.E.E, puis-je travailler comme jobiste en Belgique ?

Pendant l’année scolaire (du 1er septembre au 30 juin), tu peux effectuer un job étudiant de maximum 20 heures/semaine à condition de :

  • Posséder un titre de séjour (si celui-ci a une durée illimitée, tu n’auras pas besoin d’obtenir un permis de travail) ;
  • Être inscrit dans un établissement d’enseignement en Belgique ;
  • Suivre un enseignement de plein exercice ;
  • Obtenir au préalable un permis unique à l’administration communale.

Pendant les vacances scolaires, tu es totalement dispensé d’obtenir un permis de travail à condition de séjourner légalement en Belgique et d’être inscrit dans un établissement scolaire belge pour y suivre un enseignement de plein exercice.

Si tu arrives en Belgique pendant les vacances d’été et que tu n’as pas encore suivi les cours dans un établissement scolaire belge, tu n’es pas autorisé à travailler en Belgique pendant cet été.

Préparer son blocus : FAQ

Comment bien me préparer au blocus ?

Avant de débuter le blocus en tant que tel, il est important de prendre le temps de mettre tes cours en ordre. Si tu as pris note sur un ordinateur, il est plus facile de t’y retrouver car tu auras pu créer un document suivi par cours. Si tu es plutôt du genre à prendre note sur des feuilles volantes, cette étape risque de prendre un peu plus de temps. C’est encore le moment de demander à un autre étudiant de te fournir les notes du/des cours que tu as éventuellement manqué.

Durant ce temps de préparation, il est nécessaire de rassembler les informations concernant l’organisation des examens (lieu, date, heure, modalités) et de les afficher afin d’avoir un visuel clair.

Prépare ton lieu d’étude en vérifiant que tu as bien tout le matériel nécessaire tels que des post-it, des feutres fluo ou encore les outils nécessaires à la passation de tes examens.

Si tes examens ont lieu en distanciel, veilles bien à prévenir les personnes qui pourraient venir perturber ton échange avec ton professeur.

Une fois que tu as bien anticipé tout ça, tu vas pouvoir créer ton planning d’études qui va reprendre les jours dédiés à l’étude de chaque examen en fonction de leur date. Tu pourras aussi y planifier tes pauses et évaluer si tu respectes tes délais ou si tu dois y faire des managements.

Comment planifier mon étude ?

En fonction de ta compréhension, de ta participation et de la quantité de matière, tu vas pouvoir évaluer le nombre d’heures que tu devras dédier à l’étude d’un cours et élaborer ton planning. Tu peux le faire à la main sur une feuille en format paysage, le réaliser par ordinateur, ou encore sur des post-it que tu pourras plus facilement déplacer et interchanger.

Chaque étudiant n’a pas besoin du même temps de travail et ce planning doit vraiment rester personnel. Si tu as de l’avance ou si tu as été un peu trop optimiste, tu pourras toujours y apporter des modifications. Pour ce qui est du nombre d’heures sur une journée, c’est à toi d’en décider, il est conseillé de ne pas dépasser 8h/jour afin de laisser ton cerveau se reposer et de varier avec d’autres activités. Concernant les horaires, certains préféreront débuter très tôt pour se détendre en fin de journée tandis que d’autres privilégieront leur grasse mat’ et débuteront leur étude plus tardivement.

Dans ton planning, il est préférable d’alterner un cours qui te semble facile avec un cours avec lequel tu as plus de difficultés, afin de maintenir ta motivation et de ménager ta mémoire.

Une fois ce planning élaboré, tu vas pouvoir te fixer des objectifs. Par exemple, étudier 5 chapitres sur une matinée, synthétiser un cours sur une journée ou encore rassembler toutes les définitions d’un même cours en 4h. Ces objectifs dépendent de toi, de ta compréhension et de ta rapidité à traiter les informations. De nouveau, ces objectifs peuvent subir des modifications.

Dans ce planning, il est évidemment essentiel d’y intégrer tes pauses (idéalement 20-30 minutes toutes les 2 heures) et les autres activités que tu souhaites prévoir comme une promenade, un repas en famille ou encore regarder ta série du moment.

Comment étudier efficacement ?

Pour l’étude à proprement parler, chacun sa technique en fonction du type de mémoire : visuelle, auditive ou kinesthésique. En effet, certains auront besoin d’élaborer de supports visuels, d’autres de réciter à haute voix, d’autres de beaucoup écrire et d’autres encore feront les trois.

Quand un cours est constitué de slides, d’un syllabus, de notes et parfois de plusieurs bouquins, on ne sait pas toujours par où commencer. C’est bien pour cela qu’étudier un cours par cœur, n’a pas bien de sens et qu’il est important de travailler ta matière. Réaliser une synthèse cohérente pour toi est une bonne manière d’y arriver. Reprends le plan du cours et intègres-y les éléments des slides, du syllabus et tes notes. Reprends aussi les éléments des livres que tu as dû lire qui s’y rapportent. Réalise une synthèse harmonieuse en mettant en évidence les concepts-clés et définitions. Une synthèse est très personnelle car chaque étudiant mettra en évidence les choses qui lui semblent importantes et développera plus certains points que d’autres, échanger des synthèses avec d’autres étudiants peut être une bonne idée, mais elles ne doivent, dans ce cas, ne pas être l’unique source d’études.

Comment vérifier la qualité de mon étude ?

Quand tu as terminé l’étude d’un cours, teste-toi en verbalisant ou en écrivant les définitions, les explications ou points à connaître concernant certains concepts.

Réalise plusieurs exercices afin de t’assurer de la bonne réussite de ceux-ci à l’examen. Si tu as la possibilité d’en trouver, tu peux aussi répondre aux questions des examens des années précédentes.

Tu peux également demander à un de tes amis de te tester en te posant des questions oralement.

Comment maintenir un rythme sain ?

Quand tu as terminé l’étude d’un cours, testes-toi en verbalisant ou en écrivant les définitions, les explications ou points à connaître concernant certains concepts.

Réalise plusieurs exercices afin de t’assurer de la bonne réussite de ceux-ci à l’examen.

Il est important de trouver un bon rythme dans ton étude car il s’agit d’un marathon et non sprint, et pour tenir sur la longueur, il est important de prendre soin de toi.

  • Il est essentiel de bien t’hydrater et de manger équilibré durant ton blocus. En effet, il peut être tentant, surtout si tu es en kot, de profiter de ta pause pour aller te chercher de la nourriture de fast-food, cependant tu dois savoir que ton organisme va dépenser beaucoup d’énergie pour te faire digérer cette nourriture lourde, et c’est le coup de pompe assuré durant toute l’après-midi.
  • Pour éviter les migraines et la fatigue visuelle, privilégie l’étude sur format papier plutôt que sur l’ordinateur si tu en as la possibilité. Evite les écrans de manière générale durant ton étude afin de ne pas trop être distrait par les réseaux sociaux ou l’appel des séries.
  • Un sommeil réparateur est primordial afin de maintenir ta concentration durant la journée, en effet, il est illusoire de penser que si tu dors moins, tu pourras étudier plus. Sur la durée, ce n’est évidemment pas tenable.
  • Ne reste pas enfermé dans ta chambre ou dans ton kot durant tout le blocus ! En effet, tu as besoin de prendre l’air frais donc n’hésites pas à prendre le temps de te promener ou de t’installer dans ton jardin.
  • Comme nous te le disions, il n’y a pas de recette miracle et évite de surconsommer du café, des boissons énergétiques ou encore de prendre des pilules. Tout ce dont tu as besoin se trouve dans ton alimentation et dans l’équilibre que tu trouves dans l’organisation de ta journée et de ton sommeil.

Comment gérer mon stress ?

A chacun son truc pour apprendre à gérer son stress ! Voici quelques pistes.

  • Tu peux pratiquer un sport ou simplement aller marcher dans la nature.
  • Les techniques de relaxation et respiration ventrale peuvent également t’aider à mieux gérer ton stress.
  • Tu peux te détendre en regarder un programme humoristique ou simplement en discutant avec des amis durant tes pauses.
  • Des techniques alternatives telles que l’aromathérapie aident certaines personnes à se détendre.
  • Prendre un bain ou une douche bien chaude peut également t’aider à diminuer les tensions.

Besoin de parler ?

Depuis maintenant un an, on vit une période compliquée suite à la crise sanitaire et aux différentes mesures de confinement, et cette situation peut avoir des répercussions sur la santé mentale de chacun. Tu vis mal cette période, tu te sens déprimé, anxieux ? Tu n'arrives plus à suivre les cours, tu es démotivé et la solitude te pèse ?

Plusieurs services sont disponibles à Mons pour te proposer une écoute, un accompagnement et des pistes de solutions adaptées.

Infor Jeunes Mons

Notre permanence est ouverte sans rendez-vous du lundi au vendredi de 12h à 17h (Rue des Tuileries, 7 à 7000 Mons) . Si tu le souhaites, tu peux solliciter un entretien individuel et confidentiel. Contacte-nous au 065/31.30.10 (de 12h à 17h), par mail ou encore via Messenger.

 

Dispositif écoute étudiant du CHUPMB – Cellule « Déter »

Ce dispositif est organisé par une équipe de sept personnes aux profils variés : éducateur, psychologue, assistante sociale, ergothérapeute et infirmière. Il s’adresse aux étudiants entre 17 et 25 ans. Tu peux joindre le service du lundi au vendredi, de 9h à 16h soit par téléphone au 0485 673 664 soit via l’adresse mail deter@hap.be. Tu peux également envoyer un sms avec tes coordonnées pour que le service te recontacte.

 

Maison de l’adolescent – Equipaj

Les intervenants psycho-sociaux de la Mado – Equipaj reçoivent les jeunes de 11 à 22 ans, avec ou sans rendez-vous, pour toute problématique ou difficulté en lien avec l’adolescence. tu peux les joindre au 065/408.438 ou par mail mado.lequipaj@cpas.mons.be

Je livre, tu livres, ils livrent… Le B.A.-BA du coursier !

Tu l’as certainement constaté, en raison de la crise sanitaire et de la fermeture des restaurants, les services de livraison de repas à domicile se sont développés ces derniers mois, et beaucoup d’étudiants ayant perdu leur job se sont tournés vers cette activité. Tu songes toi aussi à devenir coursier ? On fait le point sur tout ce que tu dois savoir avant de te lancer !

Quel statut aurai-je ?

Tout dépend du service de livraison pour lequel tu travailles. Si certains proposent un contrat de salarié à leurs coursiers, pour la plupart, tu devras :

  • Soit prendre un statut d’indépendant (à titre complémentaire, si tu es étudiant). Peu de coursiers optent pour ce statut car il implique de nombreuses démarches administratives, l’obligation d’être assujetti à la TVA et le paiement de cotisations sociales.
  • Soit travailler via le système de l’économie collaborative, avec un « statut » P2P (Peer to peer). C’est généralement ce que choisissent les étudiants, car c’est beaucoup moins contraignant.

Comment serai-je rémunéré en tant que coursier P2P ?

Les coursiers P2P sont rémunérés à la course. Cela veut dire que tu n’es pas payé en fonction de la longueur ou du temps de trajet.  Les temps d’attente (le temps entre deux courses ainsi que le temps passé à attendre qu’une commande soit prête au restaurant) ne sont pas rémunérés non plus.

Quelles sont les conditions à remplir ?

  • Tu dois avoir au minimum 18 ans (et ce, même si tu es coursier à vélo).
  • Tu dois prouver que tu es autorisé à travailler sur le territoire belge (via ta carte d’identité ou de résident, ou encore ton passeport).
  • Si tu travailles en P2P, tu devras également disposer de ton propre vélo, scooter ou moto. Si tu as un véhicule motorisé, tu dois bien sûr disposer du permis et être en ordre d’assurance. Les frais éventuels (par exemple, si ton vélo a une fuite durant une livraison) sont aussi à ta charge.
  • Tu dois disposer d’un smartphone suffisamment performant, puisque tout se gère via l’application du service de livraison.

Quel est l’impact sur mes impôts ?

Les revenus d’un coursier P2P sont considérés comme des revenus issus d’une activité complémentaire rémunérée, avec un régime fiscal particulier. Concrètement, tu peux gagner jusqu’à 6.390 € brut (5.706 € net) sans risque de devoir payer des impôts. Sache aussi que le service de livraison prélève 10,70 % de tes revenus (y compris sur les pourboires versés en ligne par les clients) à la base : il s’agit du précompte professionnel (un impôt forfaitaire).

Attention, si tu dépasses le plafond de revenus, le SPF Finances te considérera comme un travailleur indépendant dès le premier euro gagné. Tu seras alors taxé sur l’ensemble des revenus issus de tes activités sous statut P2P. De plus, si tu souhaites continuer ton travail de coursier, tu seras alors dans l’obligation d’effectuer les diverses démarches liées au statut d’indépendant.

Bon à savoir : comme il ne s’agit pas d’une activité exercée sous contrat d’occupation étudiant, tes heures prestées en tant que coursier P2P n’entrent pas dans ton quota de 475 heures de jobiste.

Puis-je cumuler un travail de coursier avec un revenu du CPAS ou une allocation de chômage ?

Si tu bénéficies d’une allocation d’insertion ou de chômage, tu devras, pour chaque jour où tu as travaillé en tant que coursier P2P, cocher la case correspondante sur la carte de contrôle. Tu ne percevras pas l’allocation de chômage pour chaque jour où tu as travaillé (quel que soit ton temps de travail et ta rémunération).

Si tu bénéficies du revenu d’intégration sociale, tu peux travailler en tant que coursier P2P en veillant à prévenir ton assistant social avant tout. Le CPAS déduira tes revenus du montant habituel de ton RIS. Cependant, une partie du montant de tes sera exonérée (elle ne sera pas prise en compte dans le calcul de ton RIS).

Suis-je assuré si j’ai un accident au cours d’une livraison ?

La plupart des services de livraison fournissent une couverture accidents et responsabilité professionnelle à leurs coursiers, informe-toi à ce sujet auprès de ton employeur.

Ta propre assurance RC peut aussi intervenir en cas d’accident. Veille à prévenir ton assureur que tu utilises ton véhicule personnel à titre professionnel.

Sources

26 JANVIER 2021. – Arrêté royal modifiant l’AR/CIR 92 en vue de réintroduire l’obligation de retenir du précompte professionnel sur les revenus issus de l’économie collaborative (M.B. 29 janvier 2021)

26 JANVIER 2021. – Arrêté royal modifiant l’annexe III de l’AR/CIR 92 en matière des revenus issus de l’économie collaborative (M.B. 29 janvier 2021)

1 JUILLET 2016. – Loi-programme (M.B. 4 juillet 2016).

https://finances.belgium.be/

Journée du 8 mars 2021 : Quelles conditions pour la femme en contexte de pandémie ?

Savais-tu que l’écart de salaire moyen entre les hommes et les femmes est de 19.2%. Aussi, savais-tu qu’une femme sur dix est victime de violence conjugale ? Etre femme en 2021, et qui plus est en contexte de pandémie mondiale, implique de nombreux obstacles à affronter. La Journée internationale des droits de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. C'est une journée mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

La crise sanitaire, économique, sociale et démocratique dans laquelle nous sommes plongés augmente les inégalités de genre et de classe au sein de notre société. Le confinement a démontré l’importance capitale des femmes dans l’économie, en effet, la santé, la grande distribution, le soin aux enfants et aux personnes âgées ou encore l’enseignement sont des secteurs portés majoritairement par les femmes dans des conditions de travail difficiles.
Entre leur forte représentation au sein des métiers de première ligne (infirmières, aides-soignantes, éducatrices, aides ménagères, caissières, etc.), le télétravail pour plusieurs membres de famille, la prise en charge majoritaire des enfants et des tâches domestiques, pour beaucoup d’entre elles, les conséquences de cette pandémie passent par une augmentation de la charge mentale, les difficultés psychologiques et des risques de violence intrafamiliale.

La journée du 8 mars est marquée par de très nombreux événements et manifestations à travers le monde, organisés par des mouvements et associations pour fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation socio-économique des femmes.

 

Quelques chiffres

100% des femmes sont harcelées dans les transports publics.

Les femmes consacrent environ 1h30 de plus que les hommes, par jour, aux tâches domestiques.

20% déclare avoir subi un viol en Belgique

 

Différentes associations belges appellent aux femmes à faire grève par tous les moyens mis à leur disposition : travail salarié, travail domestique, arrêt de travail partiel ou total, signes de solidarité… N’hésite pas à contacter ton organisation syndicale pour les modalités pratiques de ta couverture et pour en savoir plus sur les actions qui s’organisent.

Attention, la Journée internationale des droits des femmes est souvent appelée « journée de la femme », notamment dans le marketing ou dans les médias alors que le 8 mars est fait pour informer, interpeller, sensibiliser les citoyens sur les inégalités et les discriminations que vivent encore les femmes aujourd’hui.