Le dessaisissement : le mineur pénalement responsable ?

T’est-il déjà arrivé d’être confronté au juge de la jeunesse ? Tu penses qu’étant mineur, tu ne risques rien si tu contournes la loi ? Détrompe-toi ! Dans ce billet, Infor Jeunes t’apporte quelques éclaircissements sur la notion de dessaisissement.

Aperçu de la justice des mineurs

Tu n’es peut-être pas très familier avec notre système judiciaire, mais tu as très certainement entendu parler du tribunal de la jeunesse. Il est principalement chargé de protéger les mineurs de deux façons. Tout d’abord, il doit prendre des mesures à l’égard de celui dont la santé, la sécurité ou la moralité sont mises en danger soit :

  • En raison du milieu dans lequel il vit ;
  • Par les activités auxquelles il se livre ;
  • En raison des conditions dans lesquelles il est éduqué.

À côté de ces compétences spécifiques aux mineurs en danger, le tribunal connaît également des affaires pénales, c’est-à-dire, des faits commis par un jeune mineur et qui seraient qualifiés d’infractions s’ils avaient été commis par une personne majeure.

Si tu transgresses la loi en tant que mineur, le juge de la jeunesse peut prendre des mesures comme une réprimande, ton placement sous la surveillance d’un service social ou dans une institution pour jeunes, un accompagnement éducatif intensif, etc. Il faut retenir qu’en tant qu’enfant, tu dois a priori pouvoir être traité différemment d’un adulte. Tu ne peux donc en principe pas être considéré responsable pénalement. Mais attention, ce n’est pas toujours le cas…

Notion de dessaisissement

Si tu commets un délit particulièrement grave, et que tu es âgé de 16 ans ou plus au moment des faits, tu es susceptible d’être jugé devant une chambre spécifique du tribunal de la jeunesse, ou devant une autre juridiction pénale normalement réservée aux majeurs comme le tribunal correctionnel ou la Cour d’assises. C’est précisément en raison de la gravité des faits qui te sont reprochés que le tribunal ne peut se contenter de prononcer une mesure de protection à ton égard. Tu seras alors soumis au droit pénal classique, comme si tu étais adulte.

Conditions

Pour que tu sois jugé comme un adulte, il faut que le tribunal de la jeunesse renvoie l’affaire au ministère public (instance chargée de rechercher et poursuivre les infractions) afin de te poursuivre devant les juridictions compétentes. C’est ce qu’on appelle le dessaisissement du tribunal de la jeunesse.

Deux conditions doivent être remplies pour qu’un dessaisissement ait lieu :

  • Tu dois avoir déjà fait l’objet d’une mesure de placement en institution publique (IPPJ) en régime fermé pour un fait antérieur;
  • Le fait qui t’est reproché doit porter atteinte à l’intégrité psychique ou physique d’autrui ou constituer une violation grave du droit international humanitaire ou une infraction terroriste. Dans les deux cas, l’infraction est punissable d’un emprisonnement correctionnel de 5 ans ou d’une peine plus lourde selon le droit pénal applicable aux adultes.

La condition d’avoir été placé en IPPJ en régime fermé ne doit pas être respectée dans trois cas :

  • Si l’acte commis est punissable d’une peine de réclusion de 10 à 15 ans ou d’une peine pluslourde
  • Si tu ne collabores pas aux mesures provisoires qui sont prises par le tribunal
  • Si les mesures de protection ne sont plus envisageables au regard de ton âge au moment du jugement.

Modalités

Le tribunal est dans l’obligation de motiver sa volonté de se dessaisir. Il doit pour ce faire, décrire ta personnalité et ton degré de maturité, qui justifient selon lui que tu sois jugé comme un adulte. Il s’agit d’éléments qui viennent confirmer que tu peux bel et bien être tenu responsable de tes actes pénalement. Si elles sont pertinentes dans l’évaluation de ta personnalité, le tribunal peut également prendre en considération la nature, la fréquence et la gravité du ou des faits qui te sont reprochés.

Tu souhaites faire du volontariat ?

Tu souhaites t’engager en tant que volontaire mais tu ne sais pas comment t’y prendre… Vers qui dois-tu te tourner ? Seras-tu rémunéré ? Dois-tu signer un contrat ? Infor Jeunes tente de t’aider et te détaille le statut de volontaire !

Le volontariat, c’est quoi ?

Il s’agit de l’exercice, au sein d’une organisation, d’activités sans rétribution ni obligation, au profit d’autrui et hors de tout contrat de travail.

Quelles sont les conditions pour faire du volontariat ?

  • Le volontariat doit être exercé durant ton temps libre ;
  • Le travail effectué ne doit pas être rémunéré mais tu peux percevoir des indemnités ;
  • En tant que volontaire, tu t’engages librement et n’auras pas de sanction en cas de mauvaise exécution du travail ;
  • Si tu exerces déjà comme employé dans une organisation, tu ne pourras pas y faire du volontariat pour des tâches similaires ;
  • Effectuer le volontariat au sein d’une organisation hors contexte familial ;
  • Être âgé de  16 ans minimum pour coïncider avec la fin de l’obligation scolaire à temps plein ;
  • Posséder titre de séjour légal si tu es étranger ;
  • Avoir l’accord de FEDASIL, si tu es en centre d’accueil ;
  • Obtenir l’accord de ton organisme de paiement si tu es chômeur.

Quels sont les indemnités possibles ?

L’organisation peut opter pour une indemnité forfaitaire ou pour le remboursement des frais réels.

En cas de paiement d’une indemnité forfaitaire, tu seras payé sans devoir fournir des justificatifs. Le plafond maximum est de 35,41€/ jour avec une limite de 40 jours par an, ce qui correspond à 1416,16 €/an. Il existe trois exceptions en ce qui concerne le secteur du sport, la garde de nuit et de jour et le transport non urgent de patient. Si tu souhaites faire du volontariat dans l’un de ces trois domaines, la limite sera de 73 jours/an, ce qui correspond à un moment de 2600,90€/an.

Si l’organisation utilise le système des frais réels, cela consiste à te rembourser les frais que tu as avancé dans le cadre de ton activité de volontaire. Cela se fait sur présentation de justificatifs (factures, preuves de paiement, tickets de caisse, …)

Qu’en est-il des frais de déplacement ?

L’organisme peut te payer des frais de déplacement entre ton domicile et le lieu d’activité du volontariat mais aussi les trajets nécessaires durant tes heures de prestation. Le volontaire peut combiner l’indemnité forfaitaire et les frais de déplacement pour maximum 2.000 km par an.

Les barèmes de remboursement sont les suivants :

  • En voiture, moto ou vélomoteur : le défraiement maximum est fixé à 0,3542 €/km mais l’organisation peut décider d’octroyer un montant inférieur
  • En vélo : l’indemnité est de maximum 0,24€/km
  • En transport en commun : le remboursement se fait sur base des titres de transport

Dois-je souscrire une assurance pour faire du volontariat ?

Pour effectuer du volontariat en toute sécurité, il existe trois types d’assurances : l’assurance responsabilité civile, l’assurance familiale et l’assurance d’accident corporel.

  • Pour couvrir les dommages causés par un volontaire, l’organisation a l’obligation de conclure un contrat d’assurance responsabilité civile (RC) extracontractuelle.
  • L’assurance familiale est une assurance qui couvre les dommages causés aux tiers dans le cadre de la vie privée. Elle n’est pas obligatoire et elle ne peut se substituer à l’assurance obligatoire que l’association doit souscrire.
  • Il n’y a pas d’assurance obligatoire pour couvrir les accidents corporels pour les volontaires. Si tu es victime d’un accident, les frais médicaux sont à ta charge, à moins que ton organisation n’ait prévu une assurance à cet effet.

Où faire du volontariat ?

Les organisations sans but lucratif peuvent accueillir des bénévoles. Il s’agit des :

  • Associations (ASBL, AISBL…)
  • Organismes publics (administrations communales, CPAS, organismes d’intérêt public…)
  • Associations de fait (comité de quartier, association de parents…)

Pour faire du volontariat à l’étranger, de multiples programmes et projets internationaux sont possibles : les chantiers internationaux, les projets SVE, le programme « Tremplin Langues », etc.

Quelques liens utiles

https://compagnonsbatisseurs.be

https://www.levolontariat.be

https://www.esl.be

https://www.ef.be

Portes ouvertes et cours ouverts 2021

Dans le contexte de la crise sanitaire, s’informer et s’orienter vers les études supérieures peut être plus difficile. Pour t’aider, voici les informations concernant les journées portes ouvertes et cours ouverts des universités et hautes écoles.

L’UMons

Journées portes ouvertes

L’organisation des Journées Portes Ouvertes en présentiel ou virtuelle dépendra de l’évolution de la situation sanitaire.

Les dates sont :

  • A Mons :

Samedi 27 mars 2021 – de 9h à 12h30

Samedi 26 juin 2021 – de 9h à 12h30

  • A Charleroi :

Mercredi 19 mai 2021 – de 15h à 20h

Cours ouverts

Des vidéos des cours ouverts pour les différentes facultés sont disponibles sur le site : https://web.umons.ac.be/fr/rdv-rhetos/cours-ouverts/

 

L’UCLouvain

Portes ouvertes

30 janvier 2021 : journée portes ouvertes sur le campus de l’UCLouvain FUCaM Mons

6 mars 2021 : journée portes ouvertes en architecture sur les campus de Tournai et Bruxelles Saint-Gilles

27 mars 2021 : journée portes ouvertes sur les campus de Louvain-la-Neuve, Bruxelles Woluwe, Mons et Charleroi

29 juin 2021 : journée portes ouvertes sur tous les campus de l’UCLouvain (Louvain-la-Neuve, Bruxelles Woluwe, Bruxelles Saint-Gilles, Tournai, Mons et Charleroi)

Cours ouverts

Les prochains cours ouverts auront lieu en virtuel du 15 au 19 février 2021 à Louvain-la-Neuve, Bruxelles (campus de Woluwe et de St-Gilles), Mons et Tournai.

 

La HELHa

En raison de la crise sanitaire, les journées portes ouvertes ainsi que les cours ouverts seront probablement adaptés afin de respecter les mesures sanitaires. Voici les dates annoncées sur le site internet de la HELHa, cependant n’hésite pas à prendre contact avec l’implantation de ton choix afin de voir quelles adaptations ont été choisies.

Portes ouvertes

Une journée portes ouvertes aura lieu le samedi 24 avril 2021.

Cours ouverts

Les cours ouverts auront lieu du lundi 26 au vendredi 30 avril 2021.

 

Condorcet

Comme pour la HELHa, n’hésite pas à prendre contact avec l’implantation de ton choix.

Portes ouvertes

Le 24 avril 2021           Journée Fenêtres ouvertes en ligne

Le 26 juin 2021           En fonction de l’évolution de la situation sanitaire

Cours ouverts

Du 26 au 30 avril 2021            Journées Classes ouvertes en ligne

 

 

La HEH

A la HEH les dates dépendent du département :

  • Au département des Sciences et technologies

Pour les portes ouvertes

Le 20 mars 2021, de 9h à 14h

Le 24 avril 2021, de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 29 mars au 2 avril 2021

 

  • Au département des Sciences sociales

Implantations de Mons et de Tournai

Pour les portes ouvertes

Le 20 mars 2021, de 9h à 13h

Le 24 avril 2021, de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 29 mars au 2 avril 2021

Du 2 mai au 7 mai 2021

 

  • Au département des Sciences de l’éducation et Enseignement

Implantation de Mons

Pour les portes ouvertes

Le 20 mars 9h à 14h

Le 24 avril 2021, de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 3 au 5 mars 2021

 

Implantation de Tournai

Pour les portes ouvertes

Le 24 avril 2021, de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 3 au 5 mars 2021

 

  • Au département des Sciences juridiques, économiques et de gestion

Pour les portes ouvertes

Le 24 avril 2021 de 9h à 16h

Pour les cours ouverts

Du 3 au 5 mars 2021

Du 24 au 26 mars 2021

 

Pour t’assurer des conditions de déroulement de chaque événement, prends contact avec l’établissement de ton choix afin de vérifier si l’événement a lieu en présentiel ou en virtuel.

Quitter ton kot ou ta coloc’ en cours d’année : F.A.Q.

Tu envisages de quitter ton kot ou ta coloc' avant la fin de l'année académique ?
Tu veux savoir si tu peux rompre ton bail avant son terme ? On te dit tout !

J'ai un bail étudiant, puis-je quitter mon kot avant la fin de mon bail ?

Si ton contrat est un bail étudiant, tu as la possibilité d’y avant son échéance, mais seulement si tu remets ton préavis avant le 15 mars. De plus, tu devras respecter un préavis de deux mois et payer 3 mois d’indemnités à ton propriétaire.

Dans certains cas, l’indemnité de 3 mois ne sera pas due :

  • Si tu ne poursuis pas tes études : tu dois alors fournir la preuve matérielle ( = un document émanant du secrétariat de ton établissement) de ton irrecevabilité, de ton refus d’inscription ou de ton abandon.
  • Si tu cèdes ton bail, avec l’accord de ton propriétaire (qui doit aussi marquer son accord sur le choix de ton remplaçant).
  • Si un de tes parents ou la personne responsable de ton entretien décède (et la limite du 15 mars pour le préavis ne s’applique pas).

Mes cours se donnent à distance et je n'occupe plus mon kot. Puis-je mettre fin à mon bail en raison de la crise sanitaire ?

Alors qu’en avril 2020, les autorités avaient décidé d’assouplir les règles afin de permettre aux étudiants de rompre leur contrat de bail plus facilement, aucune décision n’a été prise en ce sens à l’heure actuelle. Si tu veux mettre fin à ton bail étudiant, tu dois pour l’instant t’en tenir aux règles de rupture anticipées évoquées plus haut.

J'ai un bail de colocation, puis-je quitter ma coloc avant la fin de mon bail ?

Tu as le droit de mettre fin à ton contrat de colocation à tout moment, en respectant certaines conditions :

  • Signaler ton départ par écrit à ton propriétaire et à l’ensemble de tes colocataires
  • Respecter un préavis de 3 mois : concrètement, tu dois remplir tes obligations de locataire durant cette période.
  • Payer une indemnité équivalente à trois fois ta part du loyer. Toutefois, cette indemnité ne sera pas due si tu trouves un remplaçant avant la fin du délai de 3 mois de préavis (le remplaçant doit évidemment être accepté par ton propriétaire et tes colocataires).

J'ai un bail de résidence principale, puis-je quitter mon kot avant la fin de mon bail ?

Si tu as un bail de résidence principale de courte durée (de 1 à 3 ans), tu peux y mettre fin moyennant un préavis de trois mois et une indemnité équivalente à un mois de loyer.

Je quitte temporairement mon kot, puis-je le sous-louer ?

Si tu comptes quitter ton kot temporairement (par exemple, pour un stage à l’étranger ou un Erasmus) sans pour autant vouloir l’abandonner définitivement, tu as la possibilité de le sous-louer. Pour cela, tu dois remplir plusieurs conditions :

  • Avoir l’accord écrit de ton propriétaire. Sans cela, la sous-location n’est pas possible.
  • Lui apporter la preuve que tu seras éloigné de ton lieu d’études habituel pour une période de minimum un mois en vue de la poursuite de tes études
  • Sous-louer ton logement uniquement à un étudiant.

Attention, un contrat de sous-location est conclu entre ton remplaçant et toi (le propriétaire ne doit pas le signer). Cela veut dire que si le sous-locataire ne remplit pas ses obligations (par exemple, s’il ne paie pas le loyer), le propriétaire peut se retourner contre toi. Sois vigilant en choisissant ton sous-locataire !

Comment dois-je envoyer mon préavis ?

En principe, il est préférable d’envoyer ton préavis par courrier postal recommandé. Tu peux également le lui remettre en main propre (dans ce cas, il doit signer le double et y indiquer la date de réception). Cependant, d’autres modalités peuvent avoir été prévues dans le bail pour l’envoi du préavis : relis-le attentivement pour t’en assurer.

Quand commence le délai de préavis ?

Le délai de préavis prend cours le 1er jour du mois qui suit le mois durant lequel tu signifies par écrit ton intention de partir.

Exemple : si tu envoies ton préavis le 15 février 2021, il prendra court le 1er mars 2021.

Tu as des difficultés à identifier ton type de bail ? Tu souhaites obtenir de l’aide pour rédiger un préavis ? Tu aimerais obtenir plus d’informations sur tes droits et devoirs en tant que locataire ? Contacte-nous !

FOCUS JEUNE : Travailler à l’étranger

Tu as toujours eu dans un coin de ta tête l’idée de travailler à l’étranger après tes études ? Tu as peur de franchir le pas ? Ugo, 24 ans, est mécanicien pour poids lourds au Royaume-Uni. Il partage avec nous son expérience, les avantages et les inconvénients de la vie d’expatrié.

Peux-tu nous raconter en quelques mots ton parcours, et la raison pour laquelle tu t’es expatrié ?

J’ai toujours vécu à Namur en Belgique, depuis que je suis tout petit. J’ai toujours été très engagé dans mon unité scoute, j’ai rempli les fonctions de chef de patrouille,  chef de section (troupe) et enfin de chef d’unité aux scouts marins à Jambes. Quand ma copine m’a proposé de l’accompagner durant ses quatre ans de post-doctorat à l’étranger, il me semblait évident de la suivre qu’importe l’endroit où elle étudierait.

Avais-tu déjà voyagé avant de partir travailler à l’étranger ?

Oui, après mes études de mécanique à Namur j’ai pas mal bourlingué avec mes potes, que ce soit à vélo, en voiture, en train ou en avion. Randonner en Slovaquie, camper au Danemark, me baigner en Hongrie, traverser l’Espagne en train et skier en Bulgarie m’ont permis d’élargir mes horizons et de m’habituer au changement. Certaines rencontres marquantes m’ont motivées à expérimenter un voyage de quelques années à l’étranger.

Avais-tu des affinités particulières avec le Royaume-Uni ?

Pas vraiment. Ma copine a eu plusieurs propositions sur le continent européen, comme la France ou la Suisse. C’est finalement à Oxford qu’elle a été acceptée. Hormis Gibraltar, je n’avais jamais mis les pieds au Royaume-Uni. Ca fait maintenant deux ans que j’y habite.

Quels sont les aspects positifs et négatifs de vivre à l’étranger ?

Le côté positif est de pouvoir prendre du recul sur la vie que l’on mène, parfois avec des œillères. Cela fait un bien fou de découvrir des activités, de nouveaux endroits et goûter de nouvelles (mauvaises) bières. On prend conscience de ce qui compte vraiment pour nous et on fait un tri dans les activités auxquelles on participait, contacts que l’on fréquentait et objets que l’on possédait. De plus cela me permet d’apprendre l’anglais sur le terrain.

L’aspect le moins cool est que l’on a l’impression de passer à côté de nombreuses choses. Le fait d’être invité à des événements auxquels on ne peut pas participer à cause de la distance est parfois dur à gérer. L’intégration sur place est parfois difficile, car les relations avec les collègues sont plus distantes. Quand le Royaume-Uni faisait encore partie de l’UE je me sentais encore un peu à la maison. Maintenant que le Brexit a été entériné, je me sens loin de chez moi, un peu comme rejeté au sein de ce qui était mon pays il y a encore un mois.

Qu’est-ce qui est différent par rapport à  la Belgique ?

Le fait de rouler à gauche, les prises de courant avec trois fiches plates, les magasins sans personnel, les livres sterling et les relations entre collègues. En Belgique, le vendredi à 16h est souvent synonyme de fête et chacun apporte de quoi réaliser un petit apéro. Ici dès que j’apporte de quoi boire un verre, mes collègues me remercient et remontent dans leur voiture, avec leur Orval dans le coffre. Ce qui me perturbe au niveau professionnel est le fait que le système métrique, pourtant international, n’est pas appliqué ici ! Du coup je me retrouve à parler en inches, yards et miles.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un jeune qui souhaite s’orienter vers ce domaine ?

Je lui dirais de bien peser le pour et le contre de l’expatriation. On a beau se dire qu’on connaît un pays, la réalité peut être différente, notamment au niveau de la mentalité. L’idéal est de faire un test via un stage, ou de se rendre sur place pendant au moins un mois pour voir si la ville, la région ou la culture peuvent coller avec ce qu’il recherche. Personnellement, je pense que j’aurais été plus à l’aise en Suisse.

Merci Ugo d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Nous espérons que ton témoignage a pu éclairer les jeunes qui souhaitent travailler à l’étranger après leurs études.

Plus d’infos ?  

Gaming, e-sport, influenceur.euse : ça commence à payer !

Tu as peut être une passion qui progressivement est devenue une source de revenus ? Tu as développé une compétence qui peut te permettre de gagner de l’argent ? Comment faire pour percevoir ces revenus de façon légale ?

Nouveaux métiers, métiers émergeants, métiers d’avenir ?

Le monde du travail est en perpétuelle évolution. Certains métiers disparaissent, d’autres se créent. On parle alors de métiers émergeants. Ce sont des nouveaux métiers qui n’existaient pas il y a encore quelques années et qui occupent aujourd’hui une place de plus en plus importante sur le marché de l’emploi. Influenceur, créateur de contenu, Youtubeur/euse, e-sportif, pilote de drône, sont les  nouvelles vocations qui rencontrent un franc succès auprès des jeunes.

A côté du secteur de l’influence qui cartonne depuis quelques années, le secteur du gaming est lui aussi en plein développement. Si tu es un fan de jeux vidéo et que tu excelles dans ce domaine, sache que c’est un secteur qui se professionnalise et qui t’offre l’opportunité de monétiser cette compétence. De nombreuses structures ayant pour but de promouvoir et favoriser le développement du gaming ont vu le jour.

Obligations légales ?

Si tu es arrivé à faire de ta passion un moyen de gagner ta vie, il y a cependant des obligations auxquelles tu dois faire face. Nous avons tous l’obligation de déclarer nos revenus professionnels à l’administration fiscale. Pour rappel, un revenu professionnel est constitué des rémunérations (salaires, remboursement du trajet domicile-travail, avantages de toute nature…) et/ou des revenus de remplacement (pensions, prépensions, allocations de chômage, indemnités d’assurance-maladie…).

De plus, qui dit revenus professionnels dit surtout statut. En effet tu  peux percevoir un salaire uniquement dans un cadre précis. En Belgique, il existe deux cas de figure : un salaire en provenance d’un travail effectué à titre indépendant ou en tant que travailleur salarié.

Obligations… Solutions !

En tant qu’étudiant indépendant, tu bénéficies d’un statut spécifique. Parmi les conditions à remplir, tu dois avoir plus de 18 ans et t’acquitter de cotisations sociales forfaitaires de 79,34€/trimestre durant les 3 premières années de ton activité (montant qui sera revu en fonction de tes revenus). En tant qu’indépendant tu peux donc facturer ta prestation à ton client.

Tu peux aussi percevoir ces revenus avec un statut de freelance salarié (Pour plus d’informations consulte notre article « Qu’est-ce qu’un freelance ?).  Dans ce cas tu es sous contrat de travail pour la prestation que tu effectues. Sache qu’il n’y a pas de cotisations sociales trimestrielles à payer car celles-ci sont prélevées sur chaque contrat. Travailler à 18 ans est possible, pour peu que ton contrat respecte la législation relative au travail étudiant. Dans ce cas tu dois passer par une structure (par exemple : Amplo) qui réalisera ton contrat de travail, te paiera ton salaire (en général la semaine suivant ta prestation) et qui ensuite se chargera d’envoyer une facture à ton client.

Cette possibilité s’applique à tous les jeunes : étudiants, non étudiants, jeunes travailleurs, bénéficiaires d’allocations. Veille surtout à bien expliquer au consultant  ta situation pour que le contrat soit juste. De ton côté, renseigne-toi également sur les limites à ne pas dépasser et les éventuelles conséquences de ces revenus (rester fiscalement à charge des parents, impact sur l’allocation de chômage…)

En conclusion, si tu as une passion, un talent, une compétence qui génère un revenu, tu es peut-être en train de créer un métier d’avenir ou tout simplement ton propre métier.  Il est cependant important d’être informé et entouré par des structures qui te permettent de connaître tes droits et tes obligations. Si tu as une idée, lance-toi pour faire de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité ????

Plus d’informations ?

.

L’épuisement et le burn-out des étudiants

On entend souvent parler d’épuisement, parfois de burn-out chez les travailleurs, mais qu’en est-il pour les étudiants ? Et si eux aussi pouvaient être victimes d’épuisement ? Et si la situation sanitaire actuelle venait augmenter le risque de développer des troubles ? Tu présentes toi-même des symptômes d’épuisement ? Ce billet est pour toi !

Le burnout en quelques mots

Le burn-out est un trouble qui se manifeste lorsque la personne est dans un état d’épuisement total et qu’elle ne parvient plus à faire face à la pression qui l’entoure (professionnelle, scolaire …). Différents symptômes peuvent se présenter : fatigue, troubles du sommeil, manque d’appétit, stress persistant, la moindre contrariété devient un obstacle.

Parfois la personne ne parvient plus à trouver du « sens » dans les tâches qu’elle effectue au travail. Un état mental qui a des incidences sur la sphère privée, amenant parfois la personne à remettre en question sa « vie ». Les répercussions sur la vie privée sont d’ailleurs fréquentes, notamment au niveau des liens avec les proches.

L’épuisement

L’épuisement peut être soit physique, soit mental, soit les deux. Il se caractérise par un état de fatigue intense, qui peut cependant se rétablir grâce au sommeil, ou à la prise d’un temps de repos nécessaire au bon rétablissement de la personne.

L’épuisement et le burn-out apparaissent tous deux dans le milieu professionnel : un travailleur pourra ainsi au besoin, s’orienter vers son médecin traitant, qui peut imposer un repos forcé pour que la situation ne s’empire pas.

Des étudiants fatigués, dépassés

Même si le terme est moins employé dans le milieu scolaire, le burn-out concerne également les étudiants. Et ce d’autant plus avec l’arrivée du coronavirus et son lot de conséquences, qui ont impacté le milieu académique : cours en distanciel, manque de matériel informatique nécessaire au bon déroulement de l’étude (disposition d’un PC ou d’une connexion WIFI), isolement social, perte des plaisirs simples de la vie (aller au restaurant, boire un verre après les cours).

Pour les milieux médicaux tels que les apprentis médecins et infirmiers, s’ajoute une charge de travail afin de venir en aide aux hôpitaux. Un travail souvent réalisé bénévolement, dans le cadre d’un stage obligatoire par exemple.

Comment faire face ?

Les symptômes s’accumulent, tu te sens totalement submergé par la situation et tu ne sais plus comment en sortir ? Lorsque tu te sens dans une situation d’épuisement, n’aie pas peur de dire stop et essaye de trouver des solutions. Pour cela, tu peux :

-Relativiser la situation et apprendre à lâcher prise sur ce que tu ne peux pas contrôler. Par exemple, il est normal, au vu de la situation actuelle, de ne pas être capable de gérer entièrement toute sa session d’examens et d’avoir une seconde session.
-Parler à ton entourage et partager tes ressentis.
-Prendre rendez-vous avec ton médecin traitant qui t’aidera et t’orientera au besoin.

Si tu es totalement perdu face aux démarches à entreprendre pour trouver de l’aide, n’hésite pas à contacter le centre Infor Jeunes de ta région, qui t’orientera vers des services compétents en la matière.

Puis-je quitter mon kot avant la fin de l’année ?

Parce que tu abandonnes tes études ou que tu te réorientes, ou pour diverses raisons, il se peut que tu souhaites mettre fin à ton bail étudiant avant son terme afin de pouvoir quitter ton kot. Voyons ensemble ce qui est permis.

Si tu as signé ou renouvelé ton bail avant le 1er septembre 2018, tu ne peux en principe pas rompre à l’avance et de ta propre initiative ton contrat de bail sauf si celui-ci prévoit cette possibilité. Relis  bien attentivement ton contrat pour voir s’il ne prévoit pas d’autres modes de résiliation anticipée (par exemple : l’arrêt des études, la maladie ou le décès d’un des parents).

Si rien n’est prévu, tu dois aller jusqu’à l’échéance prévue par ton contrat de bail sauf si tu parviens à trouver un accord avec ton propriétaire (par exemple : la sous-location ou la cession de bail). Si ce dernier s’obstine à refuser tes solutions alors qu’elles sont raisonnables, le Juge de paix pourra considérer ce refus comme abusif.

Si tu as signé ou renouvelé ton bail à partir du 1er septembre 2018,  tu as la possibilité de mettre fin à ton bail étudiant avant son terme, mais certaines règles sont à respecter (attention, ce qui suit est valable en Wallonie)

Si tu souhaites mettre fin à ton bail avant l’échéance de celui-ci, tu devras :

  • respecter un préavis d’au moins 2 mois,
  • et verser une indemnité de 3 mois de loyer au propriétaire.

Cette indemnité n’est pas due  dans les situations suivantes :

  • Tu ne poursuis pas tes études (irrecevabilité, refus ou abandon attesté par ton établissement).
  • Tu cèdes ton bail (avec accord du bailleur).
  • Un de tes parents ou une personne responsable de ton entretien décède.

Attention, le préavis ne peut pas être donné après le 15 mars sauf dans la dernière hypothèse. Le délai de préavis prend cours le 1er jour du mois qui suit le mois durant lequel le congé est donné. (exemple : tu envoie ton préavis le 08 février > il prendra cours le 1er mars).

Exemple : ta session de janvier ne s’est pas très bien passée et tu souhaites abandonner tes études. Tu signales donc directement à ton propriétaire que tu désires mettre fin au bail. Tu devras donc rester deux mois au kot ou le quitter mais tu seras quand-même tenu de payer deux mois de loyer. Par contre, tu seras dispensé de lui payer trois mois d’indemnité si tu lui fournis la preuve officielle de ton abandon (à savoir, un document fourni par ton établissement stipulant que tu abandonnes ton cursus).

Tu souhaites quitter ton kot et tu veux en savoir plus ? N’hésite pas à prendre contact avec nos services !

KOT et Pandémie Covid-19
Alors que les autorités avaient décidé d’assouplir les règles en avril 2020 afin de permettre aux jeunes kotteurs de rompre leur contrat de bail plus facilement, aucune décision n’a été prise en ce sens à l’heure actuelle. Nous restons attentifs aux décisions des différents gouvernements et ne manquerons pas de relayer l'information en cas d'assouplissement des règles de rupture de bail.

Des moyens de contraception sans hormones ? Ça existe !

La contraception a souvent été considérée comme une affaire de femmes, mais elle concerne bien les deux partenaires du couple. En effet, il existe des moyens de contraception féminins mais aussi masculins, notamment sans hormones. Tu connais déjà probablement les différents moyens de contraceptions hormonaux tels que la pilule, l’implant, le stérilet, l’anneau, le patch ou l’injection. Si tu souhaites passer à une méthode sans hormones, voici les différentes possibilités qui s’offrent à toi. Pour information, aucun moyen de contraception n’est efficace à 100%.

Contraceptions féminines

  • Le préservatif féminin

Fabriqué pour empêcher le passage des spermatozoïdes et les contacts entre les fluides sexuels des deux partenaires, le préservatif féminin protège donc à la fois d’une fécondation non désirée et de toutes les IST. Il a un taux d’efficacité de 95%.

  • Le diaphragme et cape cervicale

Il s’agit d’un contraceptif médical en latex ou en silicone sous forme de coupelle peu profonde et flexible dotée d’un rebord souple et placée à l’intérieur du vagin. La fine membrane du diaphragme recouvre le col de l’utérus pendant les rapports sexuels afin de prévenir une grossesse. Associé à un gel spermicide, il a un taux d’efficacité de 94%.

  • La symptothermie 

Elle se base sur une observation très fine de leur corps par les femmes tout au long du cycle : température, aspect de la glaire cervicale, du col de l’utérus. Certaines applications mobiles telles que Clue ou encore Flo permettent d’encoder quotidiennement les informations relatives au cycle féminin. La fiabilité de cette contraception est contestée car elle nécessite une grande précision et un bon accompagnement médical.

  • La ligature des trompes

Il s’agit d’une contraception définitive. Il est donc important d’être certaine de ne plus ou pas vouloir d’enfant. Cette méthode consiste à empêcher le passage de l’ovule dans la trompe de manière immédiate. Ceci peut être réalisé soit en sectionnant la trompe puis en la ligaturant, soit par électrocoagulation, soit en appliquant un clip. Les différentes techniques de ligature ne sont pas totalement irréversibles. On peut réparer les trompes en supprimant la section bouchée. Cependant, les chances de réussite varient entre 40 et 85 %.

Contraceptions masculines

  • Le préservatif

Il crée une barrière physique imperméable aux sécrétions vaginales, au sang et au sperme. Comme ce dernier n’entre pas en contact avec les organes génitaux de la femme, il n’y a pas de fécondation possible de l’ovule et donc de risque de grossesse. Il protège à la fois d’une fécondation non désirée et de toutes les IST. Il est efficace à 98%.

  • L’anneau masculin

Il s’agit d’un anneau en silicone conçu pour assurer le maintien des testicules en position dite haute dans la poche inguinale, permettant d’appliquer le protocole médical de la contraception thermique dite masculine. Cette méthode nécessite absolument l’accompagnement d’un médecin car il existe un protocole strict à suivre. Cette méthode, si elle est suivie correctement, est efficace à 99%.

  • Le « slip chauffant »

Il s’agit également d’une méthode thermique permettant de maintenir les testicules en position haute favorisant la diminution de la production de spermatozoïdes. Il est possible de trouver différents tutoriels pour le fabriquer soi-même comme https://peertube.parleur.net/videos/watch/33f74229-6150-48e5-9ffd-f5eea25db4df . Un suivi médical est également indispensable.

  • La vasectomie

Il s’agit d’une méthode définitive de contraception masculine. C’est une opération chirurgicale qui consiste à ligaturer les deux canaux déférents pour empêcher les spermatozoïdes de se mélanger au liquide spermatique et donc de risquer une grossesse. L’efficacité avoisine les 100% et la réparation chirurgicale est effective à 80% mais le suivi d’une grossesse n’est constaté que dans 50% des cas.

 

Pour plus d’informations sur les différents moyens de contraception et pour trouver celui/ceux qui te conviennent le mieux, rends-toi chez ton gynécologue ou dans un centre de planning familial. Pour trouver un centre près de chez toi, rends-toi sur https://www.planningfamilial.net/liste-des-centres/ .

Qu’est-ce qu’un freelance ?

Tu as peut-être déjà lu dans une offre d’emploi que le contrat ou le statut proposé était celui d’un freelance ? Ce mot issu de la langue de Shakespeare semble porté par un vent de liberté mais que veux-t-il dire concrètement dans le monde du travail en Belgique? On t’aide à y voir plus clair !

Quésaco ?

Le freelance propose ses services aux entreprises (ou peut répondre à une offre) mais contrairement à un employé « classique » il ne fait pas partie de l’entreprise, et il la quittera une fois sa mission terminée. Dans certains secteurs cette notion de freelance est très répandue, c’est le cas des métiers de l’événementiel (stagehand, ingénieur du son…). On trouve aussi beaucoup de freelances dans les métiers de la communication et de l’audio-visuel (webdesigner, animateur 3D, cameraman…)

Le statut de freelance n’existe pas !

Il existe 3 statuts en Belgique :

Un freelance est une personne qui travaille de façon ponctuelle ou régulière pour une entreprise mais qui n’est pas employée par celle-ci. Les entreprises font souvent appel à des freelances pour une mission particulière ou un projet. Dans certains cas elles ont besoin d’une compétence précise qu’elles n’ont pas dans leurs équipes lors de certains moments de l’année le volume de travail est plus important.

Soit tu es fonctionnaire, c’est-à-dire que tu es employé par l’état. C’est par exemple le cas des enseignants et des personnes travaillant dans les administrations publiques.

Soit tu es indépendant et tu es donc ton propre employeur. On retrouve sous ce statut beaucoup de propriétaires de commerces de proximité (boulanger, boucher,…) et de métiers de service (assureur, graphiste, coiffeur..).

Soit tu es salarié et tu travailles pour une entreprise ou une asbl. C’est elle qui sera ton employeur, avec qui tu signeras ton contrat de travail. Ce statut est le plus répandu, il inclut les employés et les ouvriers. Comme tu le constates, le statut de freelance n’existe pas, malgré le fait qu’il soit très répondu. Le freelance est souvent associé à l’indépendant. Mais il est tout à fait possible d’être freelance salarié.

Pourquoi être un freelance salarié ?

Pour être indépendant tu dois t’inscrire auprès d’un guichet d’entreprise et d’un secrétariat social. Tu devras payer ton affiliation et surtout des cotisations sociales trimestrielles. Elles sont obligatoires et ce peu importe le volume de ton activité. Tu pourras ensuite facturer à tes clients le travail que tu effectueras. Il te faudra probablement faire appel à un comptable pour t’aider dans la gestion de ton activité.

Toutes ces démarches et leurs coûts peuvent en dissuader plus d’un. C’est pourquoi pas mal de freelances choisissent le statut de salarié.

Comment faire ?

Il existe des entreprises comme Amplo qui vont te permettre de facturer ta prestation à ton client, et d’avoir un contrat de salarié en même temps.

Légalement tu signes un contrat de travail avec cette entreprise, et elle t’«autorise» à travailler chez ton client. C’est le même système lorsque tu es intérimaire sauf qu’ici c’est toi qui fixe le montant, l’horaire et qui décide pour qui tu travailles.
Concrètement une inscription en ligne sur le site d’Amplo et un premier rdv suffisent pour faire ta première facture. Lors du rdv le consultant de chez Amplo te demandera de bien définir ton travail, tes horaires,… Il t’expliquera comment ça se passe au niveau financier, via une simulation de prix.

Evidement il y a diverses choses à prendre en compte, telles que l’ONSS ou le précompte professionnel par exemple. Toute la partie administrative est assurée par ton consultant et ton salaire te sera versé avant d’envoyer la facture à ton client.

Petit conseil : ne propose jamais de prix à un client sans avoir discuté au préalable avec ton consultant. Entre le montant facturé et ce que tu auras en net il y a une grande différence. Ce statut de freelance salarié est également possible pour les étudiants.

Plus d’infos ?

Pour en savoir plus ou travailler comme freelance salarié, rends-toi sur : Amplo.be, tu y trouveras toutes les informations !