Enseignement supérieur : dispositions pour la fin de l’année académique
De nombreuses dispositions ont été adoptées par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et des clarifications ont été apportées : faisons le point.
Session de juin : les étudiants devront être fixés pour le 27 avril au plus tard.
Les examens de juin sont maintenus, mais à l’heure actuelle, il n’est pas possible d’affirmer qu’ils seront organisés au sein des Hautes Ecoles et Universités. Cela dépendra des prochaines directives du Conseil National de sécurité et des choix de chaque établissement. Cependant, pour ne pas rester dans le flou, les étudiants devront être fixés sur divers points, au plus tard pour le 27 avril :
La date des examens
- Le contenu de chaque évaluation (contenu qui doit d’ailleurs être adapté en fonction des cours qui auront pu être suivis en présentiel et/ou à distance) ;
- Les conditions pratiques de l’évaluation (présentiel, à distance ou mixte).
À l’université, une semaine blanche sera organisée entre la fin des activités d’apprentissage et les examens. En haute école, par contre, cela n’est pas encore confirmé.
Le prolongement de l’année académique
L’année académique pourra être prolongée afin de récupérer le « retard » dû à la crise. Un délai maximum a été établi pour cet éventuel prolongement de l’année académique : il ne pourra pas aller au-delà du 10 juillet.
Les reports possibles
En dernier recours et dans l’intérêt des étudiants, les établissements peuvent reporter une partie des activités pédagogiques (cours, stages, travaux, mémoires) sur le troisième quadrimestre (juillet, août et septembre) Cela doit notamment permettre aux étudiants qui devaient être diplômés cette année de l’être effectivement, et de ne pas perdre de temps.
Toujours en dernier recours et uniquement pour les étudiants en dernière année, la session peut être prolongée de 4 mois et demi maximum. Cette mesure a pour but de permettre à cet étudiant de finir son année académique(et donc ses études) sans devoir s’inscrire à la prochaine et payer à nouveau des frais d’inscription.
Les stages
Il faut différencier deux types de stages, car les dispositions ne sont pas les mêmes : les stages dits « traditionnels » et les stages pour professions règlementées (dentiste, médecin, vétérinaire, pharmacien, infirmier responsable de soins généraux, sage-femme, architecte).
- Pour les stages « traditionnels »
La FWB invite les jurys à remplacer ou compléter le stage par des activités pédagogiques alternatives. Si ce n’est pas possible, plusieurs possibilités ont été avancées :
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- Report sur le 3ème quadrimestre,
- Report sur le 1er quadrimestre de l’année académique 2020-2021,
- Report du stage sur le parcours académique de l’étudiant 2020-2021,
- Octroi d’une dispense si l’étudiant a déjà réussi au moins 75% du volume du stage prévu par la réglementation.
- Pour les stages concernant les professions réglementées
L’accès aux professions concernées étant strictement réglementé, il est conseillé aux établissements de maintenir ou reprendre les activités de stage en donnant priorité aux étudiants qui devraient être diplômés cette année, afin de ne pas retarder leur entrée sur le marché du travail. Cependant, la poursuite du stage est parfois impossible. Lorsque c’est le cas, plusieurs possibilités ont été avancées :
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- Récupérer certaines heures de stage non-prestées durant la suite des études (lorsqu’il ne s’agit donc pas de la dernière année de l’étudiant) ;
- Étaler les périodes de stage sur le 3ème quadrimestre ;
- Élargir le nombre d’heures journalières où l’étudiant peut être en stage afin de compenser plus rapidement les heures de stage non prestées ;
- En dernier recours, la prolongation de session (comme évoquée dans le point « Les reports possibles) peut être invoquée.
La valorisation du volontariat en heures de stage
De nombreux étudiant se portent volontaires pour venir en aide aux hôpitaux et centres de soins. Les jurys sont invités à examiner la possibilité de valoriser ce volontariat en tant qu’heures de stage ainsi que les compétences acquises durant cette période. Cependant, il faut pouvoir démontrer :
- L’adéquation entre la nature des tâches effectuées et celles qui sont prévues par la législation relative aux stages,
- L’existence d’un encadrement pédagogique.
Les TFE et mémoires
En cette période de crise sanitaire, l’accès aux bibliothèques, aux labos et aux salles informatiques est limité, voire même interdit, et la collecte de données sur le terrain est plus difficile, ce qui peut compliquer la rédaction d’un travail de fin d’études. Pour cela, il est demandé aux promoteurs et aux établissements d’évaluer, au cas par cas, si une adaptation des objectifs à remplir n’est pas opportune.
Les examens d’entrée (médecine et dentisterie)
L’examen d’entrée en médecine et dentisterie prévu le 3 juillet est annulé. La première épreuve aura finalement lieu le 28 août et la deuxième le 14 octobre.